BAMAKO (Reuters) - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été "confortablement réélu", a annoncé mardi son directeur de campagne sur la base des résultats du second tour compilés par ses propres équipes.
"Les résultats issus de notre siège de campagne indiquent qu'Ibrahim Boubacar Keïta sera confortablement réélu", a dit Bocary Treta à la presse.
Les résultats officiels du second tour ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
L'opposant Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances qui affrontait "IBK" dimanche au second tour, a dénoncé dès lundi une fraude électorale et a appelé ses partisans à ne pas reconnaître la victoire attendue de Keïta.
De leur côté, les observateurs envoyés par l'Union européenne ont jugé que le scrutin de dimanche avait donné lieu à des irrégularités, mais qu'il n'y avait pas eu de fraude.
"Le vote s'est globalement déroulé dans le calme, en dépit d'incidents relatifs à la sécurité dans le centre et le nord", a déclaré la chef de la mission, l'eurodéputée italienne Cécile Kyenge.
"Nos observateurs n'ont pas vu de fraude, mais des problèmes d'irrégularités", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse mardi à Bamako, citant des menaces de groupes armés et un défaut de communication entre les agents électoraux.
Au premier tour, le 29 juillet, le président sortant, qui brigue un second mandat, avait obtenu 41% des suffrages, loin devant les 18% de Soumaïla Cissé.
La participation a été très faible, estimée à 27% seulement des huit millions d'électeurs inscrits.
L'insécurité qui sévit dans le nord et le centre du pays explique largement ce chiffre (sur un total de 23.0000 bureaux de vote, un demi-millier n'ont pu ouvrir dimanche).
L'opposition n'ayant pas réussi entre les deux tours à s'unir derrière la candidature de Cissé, la perspective d'une réélection quasi certaine d'"IBK" n'a pas non plus contribué à mobiliser les électeurs.
"Les résultats issus de notre siège de campagne indiquent qu'Ibrahim Boubacar Keïta sera confortablement réélu", a dit Bocary Treta à la presse.
Les résultats officiels du second tour ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
L'opposant Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances qui affrontait "IBK" dimanche au second tour, a dénoncé dès lundi une fraude électorale et a appelé ses partisans à ne pas reconnaître la victoire attendue de Keïta.
De leur côté, les observateurs envoyés par l'Union européenne ont jugé que le scrutin de dimanche avait donné lieu à des irrégularités, mais qu'il n'y avait pas eu de fraude.
"Le vote s'est globalement déroulé dans le calme, en dépit d'incidents relatifs à la sécurité dans le centre et le nord", a déclaré la chef de la mission, l'eurodéputée italienne Cécile Kyenge.
"Nos observateurs n'ont pas vu de fraude, mais des problèmes d'irrégularités", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse mardi à Bamako, citant des menaces de groupes armés et un défaut de communication entre les agents électoraux.
Au premier tour, le 29 juillet, le président sortant, qui brigue un second mandat, avait obtenu 41% des suffrages, loin devant les 18% de Soumaïla Cissé.
La participation a été très faible, estimée à 27% seulement des huit millions d'électeurs inscrits.
L'insécurité qui sévit dans le nord et le centre du pays explique largement ce chiffre (sur un total de 23.0000 bureaux de vote, un demi-millier n'ont pu ouvrir dimanche).
L'opposition n'ayant pas réussi entre les deux tours à s'unir derrière la candidature de Cissé, la perspective d'une réélection quasi certaine d'"IBK" n'a pas non plus contribué à mobiliser les électeurs.