La ronde des leaders d’opposition et d’opinion se poursuit à Rebeuss où le maire de Dakar est en détention préventive emprisonné depuis quelques semaines pour divers chefs d’accusation dont le détournement de deniers publics dans la gestion de la caisse d’avances de la ville-capitale. Hier, c’était au tour d’Idrissa Seck, président du conseil départemental de Thiès, de rendre visite à Khalifa Ababacar Sall.
Sur place, l’ancien premier ministre n’a pas cherché midi à quatorze heures pour dénicher les causes de l’incarcération de Sall. « (Khalifa) est victime d’un complot politique exécrable. On a voulu assombrir son avenir politique », a-t-il indiqué de vive voix, rappelant être « venu voir un ami, un frère, un homme politique de très grande valeur… ». Il s’est ensuite réjoui « d’avoir trouvé le maire de Dakar dans une excellente forme, une excellente santé. (…) Je lui ai réitéré mes conseils, puisque je l’ai précédé dans cette position de victime d’un complot politique d’Etat. Je lui ai conseillé d’accélérer le sport, de lire beaucoup. J’ai trouvé un homme déterminé à ne pas varier dans son combat politique », rapportent plusieurs journaux parus ce mardi.
« Je suis étonné que le président de la république, Macky Sall, et son clan n’aient rien appris et n’aient pas compris que le Sénégal a changé, que l’Afrique a changé. Les peuples n’acceptent plus l’injustice (et) n’acceptent plus qu’un dirigeant manipule la justice, utilise la corruption pour empêcher un homme politique de remplir sa mission. Nous trouvons cela extrêmement regrettable, l’achat de conscience, l’embrigadement de certains organes de presse pour s’attaquer à des adversaires politiques. Ce sont des méthodes dépassées, révolues… »
Puis, il a décliné une perspective à cette visite : « Nous allons nous engager pour mettre un terme à toutes ces dérives et à cette injustice flagrante qui maintient aujourd’hui Khalifa Sall, Bamba Fall et les autres comme des détenus politiques à Rebeuss. »
L’allusion aux élections législatives du 30 juillet prochain est claire. A ses yeux, si l’opposition obtient une large victoire à ces scrutins, « cela entraînera automatiquement que le premier ministre et le gouvernement soient sous le contrôle de l’opposition », a-t-il souligné. « Cela permettra simplement d’arrêter les dérives, de prendre un certain nombre de mesures urgentes, pour arrêter la dégradation de notre pays. »
D’où les efforts consentis pour réunir les partis d’opposition dans une liste unique. « Nous y travaillons. Nous sommes à un certain nombre de leaders. Nous nous concertons (…) pour avancer dans la construction de cette liste, parce que nous savons que c’est une demande du peuple sénégalais. » Sous cet angle, il a considéré que la question de celui qui serait tête de liste « est secondaire » face aux exigences des Sénégalais.
Quelque peu bousculé par la nervosité sans cause des gardes pénitentiaires devant la maison d’arrêt et de correction, et sans doute outrés par la violence exercée par ceux-ci sur les journalistes présents, Idrissa Seck s’est ainsi exprimé : « C’est une agression contre la liberté d’expression, contre la liberté de presse. Voilà la nature du régime. Mais je pense que le moment n’est plus très loin où nous pourrons faire ce qu’il faut pour nous débarrasser de ce régime. »
Un autre ancien premier ministre, Abdoul Mbaye, président de l’alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) et le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, étaient également à la prison de Rebeuss pour soutenir Khalifa Sall.
Sur place, l’ancien premier ministre n’a pas cherché midi à quatorze heures pour dénicher les causes de l’incarcération de Sall. « (Khalifa) est victime d’un complot politique exécrable. On a voulu assombrir son avenir politique », a-t-il indiqué de vive voix, rappelant être « venu voir un ami, un frère, un homme politique de très grande valeur… ». Il s’est ensuite réjoui « d’avoir trouvé le maire de Dakar dans une excellente forme, une excellente santé. (…) Je lui ai réitéré mes conseils, puisque je l’ai précédé dans cette position de victime d’un complot politique d’Etat. Je lui ai conseillé d’accélérer le sport, de lire beaucoup. J’ai trouvé un homme déterminé à ne pas varier dans son combat politique », rapportent plusieurs journaux parus ce mardi.
« Je suis étonné que le président de la république, Macky Sall, et son clan n’aient rien appris et n’aient pas compris que le Sénégal a changé, que l’Afrique a changé. Les peuples n’acceptent plus l’injustice (et) n’acceptent plus qu’un dirigeant manipule la justice, utilise la corruption pour empêcher un homme politique de remplir sa mission. Nous trouvons cela extrêmement regrettable, l’achat de conscience, l’embrigadement de certains organes de presse pour s’attaquer à des adversaires politiques. Ce sont des méthodes dépassées, révolues… »
Puis, il a décliné une perspective à cette visite : « Nous allons nous engager pour mettre un terme à toutes ces dérives et à cette injustice flagrante qui maintient aujourd’hui Khalifa Sall, Bamba Fall et les autres comme des détenus politiques à Rebeuss. »
L’allusion aux élections législatives du 30 juillet prochain est claire. A ses yeux, si l’opposition obtient une large victoire à ces scrutins, « cela entraînera automatiquement que le premier ministre et le gouvernement soient sous le contrôle de l’opposition », a-t-il souligné. « Cela permettra simplement d’arrêter les dérives, de prendre un certain nombre de mesures urgentes, pour arrêter la dégradation de notre pays. »
D’où les efforts consentis pour réunir les partis d’opposition dans une liste unique. « Nous y travaillons. Nous sommes à un certain nombre de leaders. Nous nous concertons (…) pour avancer dans la construction de cette liste, parce que nous savons que c’est une demande du peuple sénégalais. » Sous cet angle, il a considéré que la question de celui qui serait tête de liste « est secondaire » face aux exigences des Sénégalais.
Quelque peu bousculé par la nervosité sans cause des gardes pénitentiaires devant la maison d’arrêt et de correction, et sans doute outrés par la violence exercée par ceux-ci sur les journalistes présents, Idrissa Seck s’est ainsi exprimé : « C’est une agression contre la liberté d’expression, contre la liberté de presse. Voilà la nature du régime. Mais je pense que le moment n’est plus très loin où nous pourrons faire ce qu’il faut pour nous débarrasser de ce régime. »
Un autre ancien premier ministre, Abdoul Mbaye, président de l’alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) et le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, étaient également à la prison de Rebeuss pour soutenir Khalifa Sall.