Le bilan d'une attaque mercredi contre un convoi d'autocars dans l'est du Burkina Faso pourrait largement dépasser le décompte de 38 morts et 60 blessés fourni par les autorités du pays, selon le récit de deux rescapés interrogés par Reuters.
L'un de ces deux témoins, qui se trouvait à bord de l'un des autocars de la compagnie minière canadienne Semafo pris pour cible, dit avoir été l'un des trois seuls survivants de son véhicule, lequel transportait jusqu'à 80 personnes.
Abel Kaboré décrit une scène d'embuscade : un véhicule censé assurer la sécurité du convoi a d'abord explosé sur une mine, sur la route menant au site de l'entreprise canadienne, puis les assaillants, dont certains s'exprimaient dans une langue étrangère et criaient "Allah Akbar", ont mitraillé trois bus.
Deux autres autocars ont pu quitter les lieux et échapper à l'assaut.
"Dans les trois bus attaqués, il y a eu tant de morts, plus de cent. Nous étions au sol, nous avons tout vu", raconte cet homme, aujourd'hui soigné dans un hôpital à Ouagadougou. Parmi les trois passagers de son bus, "seuls trois ont survécu".
Selon lui, chaque bus transportait de 70 à 80 personnes.
Quelque 250 personnes en tout se trouvaient probablement dans le convoi, selon une source sécuritaire et un employé de la mine, une estimation qui laisse planer des doutes quant au sort de plusieurs dizaines de personnes si l'on s'en tient au bilan officiel.
Semafo et le gouvernement burkinabé n'ont pas dit combien de personnes se trouvaient dans les bus et n'ont pas répondu, vendredi, aux sollicitations de Reuters.
Dans un premier temps, les employés de la mine ont tenté de fuir les autocars avant de s'y précipiter à nouveau pour échapper aux assaillants, cachés dans la végétation, d'après un autre survivant, Bakary Sanou.
"Les gens ont essayé de regagner les bus. J'ai essayé de courir vers les buissons et j'ai vu que (les assaillants) sont allés vers les bus, ont ouvert les portes et tenté de tuer tout le monde", dit-il.
Le Burkina Faso est en proie à des violences meurtrières dues à la fois à un mouvement de rébellion anti-gouvernementale et aux troubles au Mali voisin, lui-même confronté à des mouvements djihadistes qui déstabilisent toute la région. (Reuters)
L'un de ces deux témoins, qui se trouvait à bord de l'un des autocars de la compagnie minière canadienne Semafo pris pour cible, dit avoir été l'un des trois seuls survivants de son véhicule, lequel transportait jusqu'à 80 personnes.
Abel Kaboré décrit une scène d'embuscade : un véhicule censé assurer la sécurité du convoi a d'abord explosé sur une mine, sur la route menant au site de l'entreprise canadienne, puis les assaillants, dont certains s'exprimaient dans une langue étrangère et criaient "Allah Akbar", ont mitraillé trois bus.
Deux autres autocars ont pu quitter les lieux et échapper à l'assaut.
"Dans les trois bus attaqués, il y a eu tant de morts, plus de cent. Nous étions au sol, nous avons tout vu", raconte cet homme, aujourd'hui soigné dans un hôpital à Ouagadougou. Parmi les trois passagers de son bus, "seuls trois ont survécu".
Selon lui, chaque bus transportait de 70 à 80 personnes.
Quelque 250 personnes en tout se trouvaient probablement dans le convoi, selon une source sécuritaire et un employé de la mine, une estimation qui laisse planer des doutes quant au sort de plusieurs dizaines de personnes si l'on s'en tient au bilan officiel.
Semafo et le gouvernement burkinabé n'ont pas dit combien de personnes se trouvaient dans les bus et n'ont pas répondu, vendredi, aux sollicitations de Reuters.
Dans un premier temps, les employés de la mine ont tenté de fuir les autocars avant de s'y précipiter à nouveau pour échapper aux assaillants, cachés dans la végétation, d'après un autre survivant, Bakary Sanou.
"Les gens ont essayé de regagner les bus. J'ai essayé de courir vers les buissons et j'ai vu que (les assaillants) sont allés vers les bus, ont ouvert les portes et tenté de tuer tout le monde", dit-il.
Le Burkina Faso est en proie à des violences meurtrières dues à la fois à un mouvement de rébellion anti-gouvernementale et aux troubles au Mali voisin, lui-même confronté à des mouvements djihadistes qui déstabilisent toute la région. (Reuters)