Emballo, vainqueur déclaré (d.) et Pereira, perdant qui espère encore...
L’organisation ouest-africaine Cédéao a demandé d’ici au 7 février une vérification des procès-verbaux du second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau afin de sortir le pays de l’impasse électorale dans laquelle il se trouve.
Un mois après le second tour du 29 décembre, l’issue demeure disputée entre Umaro Sissoco Embalo, issu de l’opposition, et Domingos Simoes Pereira, le candidat du PAIGC, le parti qui domine la vie politique depuis des décennies. La querelle dresse aussi la commission électorale contre la Cour suprême du pays.
La commission affirme que M. Embalo l’a emporté avec 53,55% des voix et que ces résultats sont définitifs. La Cour suprême, saisie par le parti de son adversaire qui affirme que des fraudes ont été commises et conteste la validité des procès-verbaux, a réclamé une vérification, mais pas un nouveau comptage.
La commission électorale répond qu’elle a terminé son travail.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a dépêché une mission en Guinée-Bissau jeudi et, dans un communiqué publié dans la soirée, estimé que le second tour « s’est déroulé normalement et dans des conditions satisfaisantes, attestées par les missions internationales » d’observateurs.
Elle « recommande à titre exceptionnel que la CNE (la commission électorale) engage une procédure de vérification de la consolidation nationale des données issues des commissions régionales du second tour ».
La vérification « se fera sous l’égide de la Cédéao en présence des représentants des deux candidats », souligne-t-elle.
« Le procès verbal sera établi à l’issue de cette procédure de vérification qui sera effectuée au plus tard le 7 février », a ajouté jeudi soir le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. (AFP)
Un mois après le second tour du 29 décembre, l’issue demeure disputée entre Umaro Sissoco Embalo, issu de l’opposition, et Domingos Simoes Pereira, le candidat du PAIGC, le parti qui domine la vie politique depuis des décennies. La querelle dresse aussi la commission électorale contre la Cour suprême du pays.
La commission affirme que M. Embalo l’a emporté avec 53,55% des voix et que ces résultats sont définitifs. La Cour suprême, saisie par le parti de son adversaire qui affirme que des fraudes ont été commises et conteste la validité des procès-verbaux, a réclamé une vérification, mais pas un nouveau comptage.
La commission électorale répond qu’elle a terminé son travail.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a dépêché une mission en Guinée-Bissau jeudi et, dans un communiqué publié dans la soirée, estimé que le second tour « s’est déroulé normalement et dans des conditions satisfaisantes, attestées par les missions internationales » d’observateurs.
Elle « recommande à titre exceptionnel que la CNE (la commission électorale) engage une procédure de vérification de la consolidation nationale des données issues des commissions régionales du second tour ».
La vérification « se fera sous l’égide de la Cédéao en présence des représentants des deux candidats », souligne-t-elle.
« Le procès verbal sera établi à l’issue de cette procédure de vérification qui sera effectuée au plus tard le 7 février », a ajouté jeudi soir le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. (AFP)