La sclérose des acteurs et des attitudes va s’amplifiant dans l’arène politique sénégalaise. Et le pire, c’est que le fameux bout de tunnel que tout un chacun s’efforce d’entr’apercevoir à chaque séquence politique est carrément invisible. L’impotence et les incompétences accumulées du pouvoir qui est dans les affaires depuis près de cinq ans n’a d’égal que les tactiques insignifiantes d’une opposition inaudible et qui, trop souvent, vadrouille dans des postures inconséquentes.
Le langage du forcing permanent soutenu par une administration publique partisane et soumise est devenu l’arme favorite du président de la République, en toutes circonstances. Farce virale de l’été sénégalais, le «dialogue national» a fini en eau de boudin quand ses parties prenantes d’opposition ont bien voulu constater qu’ils étaient tombés dans un attrape-nigaud dont l’objectif était juste de rafistoler l’armure dégradée et décatie de Macky Sall après «son» référendum remporté de très haute lutte !
Aujourd’hui, alors que les élections législatives apparaissent comme la prochaine grande bataille politique, on est bien en devoir de nous interroger sur la qualité de la «marchandise» que les appareils des partis et coalitions prévoient de nous fourguer comme projets pour le présent et pour l’avenir.
Un Président manifestement impréparé en 2012 nous coûte les yeux de la tête aujourd’hui – et ce n’est pas fini. Une opposition éclatée en factions qui font mine d’être ensemble et qui sont capables de trahison à chaque cycle, désespère une bonne frange de l’opinion. Entre ces deux extrêmes, le radicalisme salutaire d’Ousmane Sonko pourrait avoir imposé un modèle d’opposition de qualité dont la fraîcheur, la pro-activité et l’acuité des perspectives posées en débat public ne pourraient que consolider la démocratie sénégalaise.
Malheureusement, le Sénégal est en panne d’institutions crédibles en mesure de supporter les tendances démocratiques et patriotiques qui vont s’affirmer de plus en plus dans les espaces de la cité. Une dynamique qui menace directement les gouvernants actuels emmurés dans des certitudes fragiles alimentées par les illusions d’une croissance plus pluviométrique que structurante dans ses fondements.
Le langage du forcing permanent soutenu par une administration publique partisane et soumise est devenu l’arme favorite du président de la République, en toutes circonstances. Farce virale de l’été sénégalais, le «dialogue national» a fini en eau de boudin quand ses parties prenantes d’opposition ont bien voulu constater qu’ils étaient tombés dans un attrape-nigaud dont l’objectif était juste de rafistoler l’armure dégradée et décatie de Macky Sall après «son» référendum remporté de très haute lutte !
Aujourd’hui, alors que les élections législatives apparaissent comme la prochaine grande bataille politique, on est bien en devoir de nous interroger sur la qualité de la «marchandise» que les appareils des partis et coalitions prévoient de nous fourguer comme projets pour le présent et pour l’avenir.
Un Président manifestement impréparé en 2012 nous coûte les yeux de la tête aujourd’hui – et ce n’est pas fini. Une opposition éclatée en factions qui font mine d’être ensemble et qui sont capables de trahison à chaque cycle, désespère une bonne frange de l’opinion. Entre ces deux extrêmes, le radicalisme salutaire d’Ousmane Sonko pourrait avoir imposé un modèle d’opposition de qualité dont la fraîcheur, la pro-activité et l’acuité des perspectives posées en débat public ne pourraient que consolider la démocratie sénégalaise.
Malheureusement, le Sénégal est en panne d’institutions crédibles en mesure de supporter les tendances démocratiques et patriotiques qui vont s’affirmer de plus en plus dans les espaces de la cité. Une dynamique qui menace directement les gouvernants actuels emmurés dans des certitudes fragiles alimentées par les illusions d’une croissance plus pluviométrique que structurante dans ses fondements.