BAGDAD (Reuters) - Cinq personnes, au moins, ont été tuées lundi à Bagdad par les forces de sécurité, a constaté un journaliste de Reuters, tandis que des milliers de manifestants continuent de se rassembler dans la capitale irakienne et dans d'autres villes du pays.
Les forces de sécurité ont ouvert le feu sur un groupe de contestataires réunis près du pont d'Ahrar. Une vidéo de Reuters montre un homme atteint d'une balle dans la tête et évacué par la foule.
Le cameraman de Reuters dit avoir compté au moins quatre autres morts.
Des sources médicales et sécuritaires dressent quant à elles un bilan de quatre morts et de 34 blessés. Deux décès ont été imputés à des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes.
Deux autres personnes, dont un officier de police, ont péri lorsque des membres des forces spéciales chargées de protéger la "zone verte" de Bagdad ont ouvert le feu sur des manifestants.
Le mouvement de contestation a éclaté début octobre, contre les conditions de vie précaires, la situation des services de santé et de l'éducation et les agissements de la classe politique.
Le Premier ministre Adel Abdoul Mahdi, qui s'est dit prêt à démissionner si la classe politique s'entend sur le nom de son successeur, a appelé dimanche soir les manifestants à suspendre la contestation qui, dit-il, coûte des milliards de dollars à l'économie irakienne.
D'autres sources avaient déclaré plus tôt à Reuters que trois personnes ont péri dans la nuit de dimanche à lundi alors qu'elles tentaient de pénétrer à l'intérieur du consulat iranien à Kerbala.
Les forces de sécurité ont ouvert le feu sur un groupe de contestataires réunis près du pont d'Ahrar. Une vidéo de Reuters montre un homme atteint d'une balle dans la tête et évacué par la foule.
Le cameraman de Reuters dit avoir compté au moins quatre autres morts.
Des sources médicales et sécuritaires dressent quant à elles un bilan de quatre morts et de 34 blessés. Deux décès ont été imputés à des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes.
Deux autres personnes, dont un officier de police, ont péri lorsque des membres des forces spéciales chargées de protéger la "zone verte" de Bagdad ont ouvert le feu sur des manifestants.
Le mouvement de contestation a éclaté début octobre, contre les conditions de vie précaires, la situation des services de santé et de l'éducation et les agissements de la classe politique.
Le Premier ministre Adel Abdoul Mahdi, qui s'est dit prêt à démissionner si la classe politique s'entend sur le nom de son successeur, a appelé dimanche soir les manifestants à suspendre la contestation qui, dit-il, coûte des milliards de dollars à l'économie irakienne.
D'autres sources avaient déclaré plus tôt à Reuters que trois personnes ont péri dans la nuit de dimanche à lundi alors qu'elles tentaient de pénétrer à l'intérieur du consulat iranien à Kerbala.