Le président iranien Hassan Rohani, dont la coalition politique apparaît menacée aux législatives du 21 février, a exclu dimanche de démissionner avant la fin de son mandat en 2021, même s’il a dit avoir présenté deux fois sa démission par le passé.
« Une démission n’aurait pas beaucoup de sens », a déclaré M. Rohani lors d’une conférence de presse à Téhéran, ajoutant que son gouvernement allait « continuer à réaliser (ses) promesses (malgré) les conditions économiques et la pression de l’ennemi ».
« L’idée de démissionner (à cause de ces problèmes) ne m’est jamais venue à l’esprit », a-t-il insisté.
M. Rohani, élu en 2013 et réélu en 2017, a fait cette mise au point après des rumeurs selon lesquelles il avait l’intention de démissionner avant la fin de son deuxième et dernier mandat.
Le président a néanmoins indiqué avoir proposé sa démission par deux fois au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, une première fois entre sa première élection et son entrée en fonction, et une deuxième fois au cours de son second mandat.
Dans les deux cas, a assuré le président, M. Khamenei a fermement rejeté l’idée. Selon M. Rohani, le guide suprême aurait déclaré: « Je voudrais que vous continuiez à servir jusqu’à la dernière minute, et je soutiens le gouvernement ».
La deuxième fois, M. Khamenei aurait affirmé selon le président qu’il ne laisserait pas « le gouvernement abandonner ses responsabilités ne serait-ce qu’une heure » avant le terme de son mandat.
La coalition des modérés et des réformateurs soutenant M. Rohani apparaît en mauvaise posture à l’approche des législatives de vendredi, qui pourraient être marquées par une forte abstention, censée profiter aux conservateurs et ultraconservateurs.
La République islamique a plongé dans une violente récession, dont elle peine à sortir, après le retrait en 2018 des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 - sous l’impulsion de M. Rohani - entre Téhéran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).
A la suite de ce retrait, Washington - qui accuse Téhéran de chercher à se doter de l’arme nucléaire, ce que l’Iran a toujours nié - a rétabli à l’encontre de la République islamique les sanctions économiques que les Etats-Unis avaient suspendues en vertu de cet accord.
Fortement critiqué sur le plan intérieur pour l’échec de sa politique d’ouverture avec l’Occident, M. Rohani a appelé devant la presse les Iraniens « à se rendre aux urnes et à voter » le 21 février malgré l’invalidation des candidatures de milliers de modérés et réformateurs. (AFP)
« Une démission n’aurait pas beaucoup de sens », a déclaré M. Rohani lors d’une conférence de presse à Téhéran, ajoutant que son gouvernement allait « continuer à réaliser (ses) promesses (malgré) les conditions économiques et la pression de l’ennemi ».
« L’idée de démissionner (à cause de ces problèmes) ne m’est jamais venue à l’esprit », a-t-il insisté.
M. Rohani, élu en 2013 et réélu en 2017, a fait cette mise au point après des rumeurs selon lesquelles il avait l’intention de démissionner avant la fin de son deuxième et dernier mandat.
Le président a néanmoins indiqué avoir proposé sa démission par deux fois au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, une première fois entre sa première élection et son entrée en fonction, et une deuxième fois au cours de son second mandat.
Dans les deux cas, a assuré le président, M. Khamenei a fermement rejeté l’idée. Selon M. Rohani, le guide suprême aurait déclaré: « Je voudrais que vous continuiez à servir jusqu’à la dernière minute, et je soutiens le gouvernement ».
La deuxième fois, M. Khamenei aurait affirmé selon le président qu’il ne laisserait pas « le gouvernement abandonner ses responsabilités ne serait-ce qu’une heure » avant le terme de son mandat.
La coalition des modérés et des réformateurs soutenant M. Rohani apparaît en mauvaise posture à l’approche des législatives de vendredi, qui pourraient être marquées par une forte abstention, censée profiter aux conservateurs et ultraconservateurs.
La République islamique a plongé dans une violente récession, dont elle peine à sortir, après le retrait en 2018 des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 - sous l’impulsion de M. Rohani - entre Téhéran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).
A la suite de ce retrait, Washington - qui accuse Téhéran de chercher à se doter de l’arme nucléaire, ce que l’Iran a toujours nié - a rétabli à l’encontre de la République islamique les sanctions économiques que les Etats-Unis avaient suspendues en vertu de cet accord.
Fortement critiqué sur le plan intérieur pour l’échec de sa politique d’ouverture avec l’Occident, M. Rohani a appelé devant la presse les Iraniens « à se rendre aux urnes et à voter » le 21 février malgré l’invalidation des candidatures de milliers de modérés et réformateurs. (AFP)