Le coeur du mausolée de l’Imam-Réza à Machhad, première ville sainte chiite d’Iran, est fermé aux pèlerins jusqu’à nouvel ordre, conformément aux directives du gouvernement pour lutter contre l’épidémie de nouveau coronavirus, a indiqué dimanche à l’AFP un porte-parole de ce site.
« Actuellement, les portiques du mausolée et de manière générale tous les espaces couverts du sanctuaire sacré (ce qui inclut la tombe de l’imam Réza, NDLR) sont fermés », a déclaré ce porte-parole, à quelques jours du Nouvel An persan, traditionnellement l’occasion d’un important rassemblement au sanctuaire.
Les prières collectives ne se tiennent plus désormais que « dans les espaces ouverts et des cours du mausolée, où il y a peu de pèlerins ces jours ci », a-t-il ajouté.
Le responsable a tenu ces propos après la diffusion mercredi dernier d’un communiqué de la direction du sanctuaire ayant annoncé l’annulation de la cérémonie du Nouvel An, conformément aux « directives strictes des autorités sanitaires interdisant les rassemblements ».
En conséquence, et « en l’absence de pèlerins cette année, les cérémonies du Nouvel An seront diffusées à la télévision et à la radio », a déclaré le porte-parole, indiquant qu’il en serait de même « pour d’autres célébrations religieuses » qui étaient programmées pour les premiers jours de l’année iranienne.
Deuxième ville d’Iran, Machhad est la capitale du Khorassan-é Razavi, une des provinces où, selon les chiffres officiels, l’épidémie de Covid-19 progresse le plus rapidement.
Dans un message sur son compte Instagram repris par plusieurs médias iraniens, Mohammad Réza Kalaï, le maire de la ville, notait samedi que « la situation à Machhad (était) devenue grave et inquiétante ».
Sur Twitter, l’édile a exhorté les autorités nationales à mettre la ville sainte en quarantaine.
L’imam Réza est le huitième des douze saints imams du chiisme duodécimain, religion d’Etat en Iran depuis le XVIe siècle. Il est le seul enterré en Iran et l’un des imams les plus révérés dans le pays. (AFP)
« Actuellement, les portiques du mausolée et de manière générale tous les espaces couverts du sanctuaire sacré (ce qui inclut la tombe de l’imam Réza, NDLR) sont fermés », a déclaré ce porte-parole, à quelques jours du Nouvel An persan, traditionnellement l’occasion d’un important rassemblement au sanctuaire.
Les prières collectives ne se tiennent plus désormais que « dans les espaces ouverts et des cours du mausolée, où il y a peu de pèlerins ces jours ci », a-t-il ajouté.
Le responsable a tenu ces propos après la diffusion mercredi dernier d’un communiqué de la direction du sanctuaire ayant annoncé l’annulation de la cérémonie du Nouvel An, conformément aux « directives strictes des autorités sanitaires interdisant les rassemblements ».
En conséquence, et « en l’absence de pèlerins cette année, les cérémonies du Nouvel An seront diffusées à la télévision et à la radio », a déclaré le porte-parole, indiquant qu’il en serait de même « pour d’autres célébrations religieuses » qui étaient programmées pour les premiers jours de l’année iranienne.
Deuxième ville d’Iran, Machhad est la capitale du Khorassan-é Razavi, une des provinces où, selon les chiffres officiels, l’épidémie de Covid-19 progresse le plus rapidement.
Dans un message sur son compte Instagram repris par plusieurs médias iraniens, Mohammad Réza Kalaï, le maire de la ville, notait samedi que « la situation à Machhad (était) devenue grave et inquiétante ».
Sur Twitter, l’édile a exhorté les autorités nationales à mettre la ville sainte en quarantaine.
L’imam Réza est le huitième des douze saints imams du chiisme duodécimain, religion d’Etat en Iran depuis le XVIe siècle. Il est le seul enterré en Iran et l’un des imams les plus révérés dans le pays. (AFP)