Le gouvernement israélien a décidé dimanche de maintenir en place le gel partiel de fonds dus à l’Autorité palestinienne, qu’il accuse de soutenir financièrement les familles palestiniennes d’auteurs d’attaques anti-israéliennes.
Un responsable israélien a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat que les ministres avaient pris cette décision à l’issue d’une réunion du cabinet de sécurité.
Israël perçoit chaque mois 190 millions de dollars (environ 243 millions de dollars canadiens) en droits de douane prélevés sur les marchandises destinées aux marchés palestiniens qui transitent par les ports israéliens, et il transfère normalement cette somme à l’Autorité palestinienne.
Environ 600 millions de shekels (environ 225 millions de dollars canadiens) seront retenus annuellement depuis l’entrée en vigueur en 2019 de la loi réglementant ce gel partiel.
Ce montant correspond selon Israël aux allocations versées en 2021 par l’Autorité palestinienne aux familles de Palestiniens ayant commis des attaques anti-israéliennes.
D’après l’Autorité palestinienne, ces allocations font office de compensations aux familles ayant perdu leur principal soutien de famille, tandis qu’Israël estime qu’elles encouragent la violence.
Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a accusé Israël de « voler » l’argent palestinien.
La politique israélienne de « blocus financier et de vol de notre argent » s’ajoute à l’« escalade quotidienne dans nos villes, nos villages et nos camps », a-t-il écrit sur Twitter.
L’Autorité palestinienne a son siège à Ramallah, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis 1967.
Elle exerce des pouvoirs limités sur environ 40 % de la Cisjordanie. Israël, qui en contrôle tous les accès, administre le reste de ce territoire ainsi que des colonies qui y sont implantées.
La bande de Gaza, une enclave palestinienne aux mains du mouvement islamiste Hamas, est sous blocus israélien depuis plus de 15 ans. (AFP)
Un responsable israélien a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat que les ministres avaient pris cette décision à l’issue d’une réunion du cabinet de sécurité.
Israël perçoit chaque mois 190 millions de dollars (environ 243 millions de dollars canadiens) en droits de douane prélevés sur les marchandises destinées aux marchés palestiniens qui transitent par les ports israéliens, et il transfère normalement cette somme à l’Autorité palestinienne.
Environ 600 millions de shekels (environ 225 millions de dollars canadiens) seront retenus annuellement depuis l’entrée en vigueur en 2019 de la loi réglementant ce gel partiel.
Ce montant correspond selon Israël aux allocations versées en 2021 par l’Autorité palestinienne aux familles de Palestiniens ayant commis des attaques anti-israéliennes.
D’après l’Autorité palestinienne, ces allocations font office de compensations aux familles ayant perdu leur principal soutien de famille, tandis qu’Israël estime qu’elles encouragent la violence.
Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a accusé Israël de « voler » l’argent palestinien.
La politique israélienne de « blocus financier et de vol de notre argent » s’ajoute à l’« escalade quotidienne dans nos villes, nos villages et nos camps », a-t-il écrit sur Twitter.
L’Autorité palestinienne a son siège à Ramallah, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis 1967.
Elle exerce des pouvoirs limités sur environ 40 % de la Cisjordanie. Israël, qui en contrôle tous les accès, administre le reste de ce territoire ainsi que des colonies qui y sont implantées.
La bande de Gaza, une enclave palestinienne aux mains du mouvement islamiste Hamas, est sous blocus israélien depuis plus de 15 ans. (AFP)