le chef du gouvernement Giuseppe Conte
La démission mercredi des deux ministres d’un petit parti membre de la coalition au pouvoir en Italie menace le gouvernement du Premier ministre Giuseppe Conte, qui n’est plus assuré d’avoir une majorité au parlement.
Le leader d’Italia Viva, l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, a annoncé au cours d’une conférence de presse très attendue en fin d’après-midi la démission des deux ministres de son parti: Teresa Bellanova (Agriculture) et Elena Bonetti (Famille).
Sans les 18 sénateurs d’Italia Viva, le gouvernement dirigé par Giuseppe Conte aurait besoin de nouveaux soutiens au Sénat, mais sa majorité est en revanche suffisamment large à la chambre des députés.
Matteo Renzi reproche à Giuseppe Conte sa gestion jugée solitaire de la pandémie et son plan pour dépenser les plus de 200 milliards d’euros que l’Union européenne doit octroyer à l’Italie dans le cadre de son méga-plan de relance. Une nouvelle version de ce plan a été adoptée mardi soir en conseil des ministres, mais les deux ministres d’Italia Viva se sont abstenues.
Soutien à la droite exclu
«Nous ne permettrons à personne d’avoir les pleins pouvoirs. Cela veut dire que l’habitude de gouverner avec des décrets-lois qui se transforment en autres décrets-lois (…) représente pour nous une atteinte aux règles du jeu. Nous demandons le respect des règles démocratiques», a estimé Matteo Renzi, qui a en même temps exclu tout soutien à l’opposition de droite.
«Nous n’avons aucun préjugé ni sur les noms, ni sur les formules», a ajouté Matteo Renzi, semblant de cette manière ouvert à un possible nouveau gouvernement dirigé par Giuseppe Conte.
Il a en même temps exclu tout soutien à l’opposition de droite, et notamment la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini: «Nous ne donnerons jamais vie à un gouvernement avec les forces de la droite souverainiste que nous avons combattues», a-t-il assuré. (AFP)
Le leader d’Italia Viva, l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, a annoncé au cours d’une conférence de presse très attendue en fin d’après-midi la démission des deux ministres de son parti: Teresa Bellanova (Agriculture) et Elena Bonetti (Famille).
Sans les 18 sénateurs d’Italia Viva, le gouvernement dirigé par Giuseppe Conte aurait besoin de nouveaux soutiens au Sénat, mais sa majorité est en revanche suffisamment large à la chambre des députés.
Matteo Renzi reproche à Giuseppe Conte sa gestion jugée solitaire de la pandémie et son plan pour dépenser les plus de 200 milliards d’euros que l’Union européenne doit octroyer à l’Italie dans le cadre de son méga-plan de relance. Une nouvelle version de ce plan a été adoptée mardi soir en conseil des ministres, mais les deux ministres d’Italia Viva se sont abstenues.
Soutien à la droite exclu
«Nous ne permettrons à personne d’avoir les pleins pouvoirs. Cela veut dire que l’habitude de gouverner avec des décrets-lois qui se transforment en autres décrets-lois (…) représente pour nous une atteinte aux règles du jeu. Nous demandons le respect des règles démocratiques», a estimé Matteo Renzi, qui a en même temps exclu tout soutien à l’opposition de droite.
«Nous n’avons aucun préjugé ni sur les noms, ni sur les formules», a ajouté Matteo Renzi, semblant de cette manière ouvert à un possible nouveau gouvernement dirigé par Giuseppe Conte.
Il a en même temps exclu tout soutien à l’opposition de droite, et notamment la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini: «Nous ne donnerons jamais vie à un gouvernement avec les forces de la droite souverainiste que nous avons combattues», a-t-il assuré. (AFP)