Contacté à plusieurs reprises sans succès pendant deux mois, Jamal Kaawar n’a été disponible qu’à la date du 17 mai quand ICIJ est parvenu à le joindre par téléphone. Ci-dessous l’économie de ses réponses à nos questions.
Résidence fiscale
Quand les comptes étaient ouverts à HSBC, je n’étais pas résident fiscal au Sénégal. Donc je n’y payais pas d’impôts. J’étais installé au Zimbabwe où j’exerçais mes activités commerciales, et je me déplaçais beaucoup à travers d’autres pays comme la Tanzanie, la Zambie, le Congo, etc. C’est vers les années 2000, quand je suis rentré au Sénégal avec l’ouverture de ORCA, que je suis devenu résident fiscal.
Pourquoi une adresse sénégalaise sur les fiches de HSBC ?
Dakar est la base de mes activités. Vous verrez que dans tous les statuts de toutes mes entreprises, il y a l’adresse de l’avenue Blaise Diagne. C’est le lieu d’origine de mes activités, au Sénégal comme en Afrique. Mais avec les changements de conjoncture économique et les opportunités d’affaires qui se présentent, je deviens résident fiscal du lieu où mes activités ont cours. Au moment où je vous parle, je dispose de 25 comptes bancaires dans 30 pays en Afrique et ailleurs dans le monde.
«Bénéficiaire effectif» (Beneficial owner) du compte de WorldTex
Ce n’est pas possible car WorldTex ne m’appartenait pas et ne m’a jamais appartenu. Je ne sais pas d’où sortent les éléments indiqués.
Comptes offshore de HSBC Genève
Pour être honnête, j’ai été embarqué dans cette affaire. A l’époque (vers les années 98), pour ce qui concerne le secteur du textile, il n’y avait qu’avec HSBC que l’on pouvait travailler avec un bureau offshore. Par rapport à mes activités au Zimbabwe, la compagnie WorldTex, avec son bureau offshore, me servait de support et elle était rémunérée à la commission sur les chiffres d’affaires. J’étais contraint de travailler comme ça, je l’ai fait. (…) J’ai travaillé également avec la Banque Multicommerciale de Genève.»
Relations avec Marylène Hazard
Elle ne travaillait pas pour moi. Elle était plutôt liée à l’offshore WorldTex. Vous avez bien remarqué qu’elle a été condamnée par le fisc français à payer la somme de 850 000 euros pour n’avoir pas déclaré ses revenus quand l’Etat français a réagi à l’éclatement de l’affaire.
Rencontres à Dakar avec HSBC et Marylène Hazard pour lancement
Jamal Kaawar nous suggère ne pas s’en souvenir. Il est évasif sur la question, notamment sur les deux comptes fiduciaires de 720 000 euros évoqués par les scripts de HSBC. En même temps, il tente de nous expliquer que les banques s’entourent de toutes les précautions avant de financer un projet.
Sa théorie pour expliquer cet épisode: «Il y a des gens qui me veulent du mal dont un «certain Olivier….» Il exerçait du chantage sur moi et sur d’autres…» Il n’a pas voulu s’appesantir sur ce chantage.
Résidence fiscale
Quand les comptes étaient ouverts à HSBC, je n’étais pas résident fiscal au Sénégal. Donc je n’y payais pas d’impôts. J’étais installé au Zimbabwe où j’exerçais mes activités commerciales, et je me déplaçais beaucoup à travers d’autres pays comme la Tanzanie, la Zambie, le Congo, etc. C’est vers les années 2000, quand je suis rentré au Sénégal avec l’ouverture de ORCA, que je suis devenu résident fiscal.
Pourquoi une adresse sénégalaise sur les fiches de HSBC ?
Dakar est la base de mes activités. Vous verrez que dans tous les statuts de toutes mes entreprises, il y a l’adresse de l’avenue Blaise Diagne. C’est le lieu d’origine de mes activités, au Sénégal comme en Afrique. Mais avec les changements de conjoncture économique et les opportunités d’affaires qui se présentent, je deviens résident fiscal du lieu où mes activités ont cours. Au moment où je vous parle, je dispose de 25 comptes bancaires dans 30 pays en Afrique et ailleurs dans le monde.
«Bénéficiaire effectif» (Beneficial owner) du compte de WorldTex
Ce n’est pas possible car WorldTex ne m’appartenait pas et ne m’a jamais appartenu. Je ne sais pas d’où sortent les éléments indiqués.
Comptes offshore de HSBC Genève
Pour être honnête, j’ai été embarqué dans cette affaire. A l’époque (vers les années 98), pour ce qui concerne le secteur du textile, il n’y avait qu’avec HSBC que l’on pouvait travailler avec un bureau offshore. Par rapport à mes activités au Zimbabwe, la compagnie WorldTex, avec son bureau offshore, me servait de support et elle était rémunérée à la commission sur les chiffres d’affaires. J’étais contraint de travailler comme ça, je l’ai fait. (…) J’ai travaillé également avec la Banque Multicommerciale de Genève.»
Relations avec Marylène Hazard
Elle ne travaillait pas pour moi. Elle était plutôt liée à l’offshore WorldTex. Vous avez bien remarqué qu’elle a été condamnée par le fisc français à payer la somme de 850 000 euros pour n’avoir pas déclaré ses revenus quand l’Etat français a réagi à l’éclatement de l’affaire.
Rencontres à Dakar avec HSBC et Marylène Hazard pour lancement
Jamal Kaawar nous suggère ne pas s’en souvenir. Il est évasif sur la question, notamment sur les deux comptes fiduciaires de 720 000 euros évoqués par les scripts de HSBC. En même temps, il tente de nous expliquer que les banques s’entourent de toutes les précautions avant de financer un projet.
Sa théorie pour expliquer cet épisode: «Il y a des gens qui me veulent du mal dont un «certain Olivier….» Il exerçait du chantage sur moi et sur d’autres…» Il n’a pas voulu s’appesantir sur ce chantage.