TOKYO (Reuters) - Les dépenses de ménages japonais ont reculé en juin pour le cinquième mois de suite mais le repli a été moins marqué que prévu et le fait que les salaires ont enregistré leur plus forte hausse en 21 ans est de bon augure pour la suite de la croissance de la troisième économie mondiale.
"La consommation est sortie de son passage à vide du premier trimestre et devrait soutenir la croissance économique", a déclaré Takeshi Minami, économiste en chef chez Norinchukin Research Institute.
A la faveur cette consommation, mais aussi des investissements, le produit intérieur brut (PIB) du Japon a, selon les économistes interrogés par Reuters, augmenté de 1,4% en rythme annualisé sur la période avril-juin, après une contraction, la première en neuf trimestres, de 0,6% sur la période janvier-mars.
La première estimation pour le PIB du deuxième trimestre est attendue vendredi.
Les dépenses des ménages ont baissé de 1,2% en juin sur un an, après un recul de 3,9% en mai et -1,6% attendu par les économistes.
Mais les revenus des ménages, ajustés de l'inflation, ont augmenté de 4,4% sur la période, soit leur plus forte hausse en près de trois ans, qui s'explique surtout par la progression des salaires des travailleurs intérimaires dans un contexte de marché du travail tendu.
Et les salaires réels des travailleurs ont bondi de 2,8% sur un an en juin, soit une accélération par rapport à la progression de 1,3% en mai et un rythme de hausse le plus soutenu depuis janvier 1997.
Une tendance haussière des salaires est une bonne nouvelle pour la Banque du Japon, qui a adopté depuis des années une politique monétaire ultra-accommodante pour faire décoller une inflation qui reste loin de son objectif de 2%.
"La consommation est sortie de son passage à vide du premier trimestre et devrait soutenir la croissance économique", a déclaré Takeshi Minami, économiste en chef chez Norinchukin Research Institute.
A la faveur cette consommation, mais aussi des investissements, le produit intérieur brut (PIB) du Japon a, selon les économistes interrogés par Reuters, augmenté de 1,4% en rythme annualisé sur la période avril-juin, après une contraction, la première en neuf trimestres, de 0,6% sur la période janvier-mars.
La première estimation pour le PIB du deuxième trimestre est attendue vendredi.
Les dépenses des ménages ont baissé de 1,2% en juin sur un an, après un recul de 3,9% en mai et -1,6% attendu par les économistes.
Mais les revenus des ménages, ajustés de l'inflation, ont augmenté de 4,4% sur la période, soit leur plus forte hausse en près de trois ans, qui s'explique surtout par la progression des salaires des travailleurs intérimaires dans un contexte de marché du travail tendu.
Et les salaires réels des travailleurs ont bondi de 2,8% sur un an en juin, soit une accélération par rapport à la progression de 1,3% en mai et un rythme de hausse le plus soutenu depuis janvier 1997.
Une tendance haussière des salaires est une bonne nouvelle pour la Banque du Japon, qui a adopté depuis des années une politique monétaire ultra-accommodante pour faire décoller une inflation qui reste loin de son objectif de 2%.