A quoi pourrait ressembler une cohabitation entre Jean-Luc Mélenchon Premier ministre et Emmanuel Macron président ? Le leader de la France insoumise, invité de Franceinfo ce vendredi, affirme qu'en cas de blocage, les mesures passeront devant l'Assemblée.
C'est son thème de campagne pour les législatives depuis sa défaite à l'élection présidentielle. Jean-Luc Mélenchon veut être "élu" à Matignon à l'issue de ce scrutin et imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.
"Si on n'accepte pas l'idée que dans une élection on puisse élire quelqu'un d'autre qu'un homme du président, alors il ne faut pas faire d'élection : il faut nommer les gens", indique Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, invité de Franceinfo vendredi 3 juin.
"Nous sommes bien placés pour gagner cette élection", assure le troisième homme de l'élection présidentielle, qui a su rassembler les partis de gauche sous l'étiquette de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Selon lui, c'est seulement à l'occasion des législatives que les Français vont pouvoir s'exprimer sur un programme politique. Pour la présidentielle, "les Français ont voté pour que Madame Le Pen ne soit pas présidente de la République. Là, on va trancher sur un programme politique, c'est donc le notre qui sera appliqué si nous sommes élus".
Comment se déroulera cette cohabitation selon lui ? "J'imagine qu'avec Emmanuel Macron, nous aurons des sujets qui seront difficiles pour lui, mais la loi c'est la loi. Celui qui a gagné l'élection législative, c'est moi. On discutera, on verra comment les choses peuvent bien se passer. Mais c'est notre programme qui sera appliqué", promet Jean-Luc Mélenchon.
En cas de blocage, "j'irai à l'Assemblée"
Quant au programme du gouvernement Borne : "c'est un clafoutis de phrases creuses comme 'il faut mieux considérer les enseignants' et des mesures très rudes comme le travail forcé pour le RSA et la retraite à 65 ans". Que se passera-t-il en cas de blocage entre le chef de l'Etat et le Premier ministre ? "En cas de blocage, j'irai à l'Assemblée. C'est pourquoi j'ai dit qu'on allait reparlementariser" les institutions.
Idem pour d'éventuelles constructions de nouvelles centrales nucléaires auxquelles les Insoumis sont opposées mais que soutiennent leurs alliés communistes : "Je me plierai devant la décision de l'Assemblée nationale. Il faut accepter qu'on est en démocratie !" (Orange & Média Services)
C'est son thème de campagne pour les législatives depuis sa défaite à l'élection présidentielle. Jean-Luc Mélenchon veut être "élu" à Matignon à l'issue de ce scrutin et imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.
"Si on n'accepte pas l'idée que dans une élection on puisse élire quelqu'un d'autre qu'un homme du président, alors il ne faut pas faire d'élection : il faut nommer les gens", indique Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, invité de Franceinfo vendredi 3 juin.
"Nous sommes bien placés pour gagner cette élection", assure le troisième homme de l'élection présidentielle, qui a su rassembler les partis de gauche sous l'étiquette de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Selon lui, c'est seulement à l'occasion des législatives que les Français vont pouvoir s'exprimer sur un programme politique. Pour la présidentielle, "les Français ont voté pour que Madame Le Pen ne soit pas présidente de la République. Là, on va trancher sur un programme politique, c'est donc le notre qui sera appliqué si nous sommes élus".
Comment se déroulera cette cohabitation selon lui ? "J'imagine qu'avec Emmanuel Macron, nous aurons des sujets qui seront difficiles pour lui, mais la loi c'est la loi. Celui qui a gagné l'élection législative, c'est moi. On discutera, on verra comment les choses peuvent bien se passer. Mais c'est notre programme qui sera appliqué", promet Jean-Luc Mélenchon.
En cas de blocage, "j'irai à l'Assemblée"
Quant au programme du gouvernement Borne : "c'est un clafoutis de phrases creuses comme 'il faut mieux considérer les enseignants' et des mesures très rudes comme le travail forcé pour le RSA et la retraite à 65 ans". Que se passera-t-il en cas de blocage entre le chef de l'Etat et le Premier ministre ? "En cas de blocage, j'irai à l'Assemblée. C'est pourquoi j'ai dit qu'on allait reparlementariser" les institutions.
Idem pour d'éventuelles constructions de nouvelles centrales nucléaires auxquelles les Insoumis sont opposées mais que soutiennent leurs alliés communistes : "Je me plierai devant la décision de l'Assemblée nationale. Il faut accepter qu'on est en démocratie !" (Orange & Média Services)