Jawad Bendaoud été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, mercredi 14 février. Il était jugé pour "recel de malfaiteurs", après avoir mis à disposition un appartement, à Saint-Denis, à deux auteurs des attentats du 13-Novembre.
Jawad Bendaoud avait clamé son innocence tout au long du procès. "Il n'est pas prouvé que Jawad Bendaoud a fourni un hébergement à des terroristes", a finalement déclaré la présidente Isabelle Prévost-Desprez. Selon le tribunal, Jawad Bendaoud ignorait que les personnes qu'il hébergeait étaient des terroristes. Le prévenu a levé les bras, tapé sur l'épaule de gendarmes et embrassé son avocat à l'annonce du jugement.
Jawad Bendaoud, parfois surnommé "le logeur de Daech", est un délinquant multirécidiviste de 31 ans. Il avait mis à disposition d'Abdelhamid Abaaoud, l'un des cerveaux présumés des attentats, et de son complice, Chakib Akrouh, un squat où ils s'étaient repliés à Saint-Denis. Jawad Bendaoud s'était retrouvé sous le feu des projecteurs, le 15 novembre 2015, lorsqu'il avait expliqué face aux caméras avoir "rendu service" sans savoir que "c'étaient des terroristes", alors qu'un assaut anti-terroriste était en cours dans l'immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
La municipalité demande au parquet de faire appel
Dans un communiqué publié mercredi 14 février, la ville de Saint-Denis a demandé au parquet général de faire appel de la relaxe de Jawad Bendaoud. La municipalité se dit "choquée par ce verdict qui ravive la douleur des victimes des attentats et des familles traumatisées par l'assaut du Raid".
Le tribunal correctionnel de Paris a en revanche condamné Youssef Aït Boulahcen, le cousin d'Abdelhamid Abaaoud et le frère d'Hasna Aït Boulahcen, à quatre ans d'emprisonnement, dont un avec sursis. Il était poursuivi pour non dénonciation de crime terroriste. Mohamed Soumah, jugé comme Jawad Bendaoud pour "recel de malfaiteurs terroristes", a écopé de cinq ans de prison avec maintien en détention. (francetvinfo)
Jawad Bendaoud avait clamé son innocence tout au long du procès. "Il n'est pas prouvé que Jawad Bendaoud a fourni un hébergement à des terroristes", a finalement déclaré la présidente Isabelle Prévost-Desprez. Selon le tribunal, Jawad Bendaoud ignorait que les personnes qu'il hébergeait étaient des terroristes. Le prévenu a levé les bras, tapé sur l'épaule de gendarmes et embrassé son avocat à l'annonce du jugement.
Jawad Bendaoud, parfois surnommé "le logeur de Daech", est un délinquant multirécidiviste de 31 ans. Il avait mis à disposition d'Abdelhamid Abaaoud, l'un des cerveaux présumés des attentats, et de son complice, Chakib Akrouh, un squat où ils s'étaient repliés à Saint-Denis. Jawad Bendaoud s'était retrouvé sous le feu des projecteurs, le 15 novembre 2015, lorsqu'il avait expliqué face aux caméras avoir "rendu service" sans savoir que "c'étaient des terroristes", alors qu'un assaut anti-terroriste était en cours dans l'immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
La municipalité demande au parquet de faire appel
Dans un communiqué publié mercredi 14 février, la ville de Saint-Denis a demandé au parquet général de faire appel de la relaxe de Jawad Bendaoud. La municipalité se dit "choquée par ce verdict qui ravive la douleur des victimes des attentats et des familles traumatisées par l'assaut du Raid".
Le tribunal correctionnel de Paris a en revanche condamné Youssef Aït Boulahcen, le cousin d'Abdelhamid Abaaoud et le frère d'Hasna Aït Boulahcen, à quatre ans d'emprisonnement, dont un avec sursis. Il était poursuivi pour non dénonciation de crime terroriste. Mohamed Soumah, jugé comme Jawad Bendaoud pour "recel de malfaiteurs terroristes", a écopé de cinq ans de prison avec maintien en détention. (francetvinfo)