Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, nouveau khalife général des Tidianes
C’est ainsi que les Etats périssent, se disloquent où s’embrasent. A force de mettre les uns (ses parents et ses amis) au-dessus de tous les autres (adversaires et ennemis présumés), de susciter et d’entretenir des oligarchies intouchables, on en vient à briser le ciment unique, le baromètre universel qui fait que les hommes et femmes vivant en société acceptent les règles éternelles du jeu social : la justice et l’équité.
Hors ce cadre de consensus, bonjour le chaos et les frustrations. En cela, la responsabilité des autorités de ce pays est d’une gravité extrême. Mais elle a le don heureux de nous ouvrir (encore une fois) les yeux sur ce que devraient être les intérêts supérieurs du Sénégal. Une cogitation qui nous ramène forcément aux bons choix indispensables au redressement du Sénégal. Par exemple, les Assises nationales.
On n’en serait peut-être pas à ces tribulations politico-judiciaires si les politiciens de tous bords - socio-démocrates, marxistes, staliniens et autres - qui avaient ferraillé contre Abdoulaye Wade n’avaient pas trahi les aspirations populaires de bon sens ayant sanctionné le «ndeup national» dirigé par le Pr Mbow. Par égoïsme autant que par lassitude à donner un prolongement à la lutte enclenchée sous Wade, ils ont sacrifié l’unique boulevard dans lequel il y avait espoir de voir le Sénégal emprunter un chemin balisé par une réelle volonté populaire.
Aujourd’hui, le pays est dans la fracture, englué dans une « démocratie judiciaire » où la justice n’est plus un pilier mais une marche à partir de laquelle l’autorité politique instrumentalise l’Etat à des fins partisanes, désigne les bons citoyens, vilipende les mauvais Sénégalais.
Les gens du pouvoir sont les seuls à ne pas s’en apercevoir, le nez sur le guidon de textes dont ils sont à la fois juges et partie : la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite s’est effondrée depuis bien longtemps. Elle laisse derrière elle un extraordinaire tas de gâchis qui ont ramené le Sénégal des années en arrière et ravalé la démocratie en un système autoritaire décomplexé.
De ses visites récurrentes aux «simples citoyens» que sont les marabouts, nous n’osons pas croire que Macky Sall n’ait jamais fait l’objet d’un «khoutba» (sermon) sur ce que l’Islam (et le Christianisme) pensent de l’injustice… Il est encore temps qu’ils le fassent car le spectacle que le pouvoir nous montre est proprement hallucinant.
Hors ce cadre de consensus, bonjour le chaos et les frustrations. En cela, la responsabilité des autorités de ce pays est d’une gravité extrême. Mais elle a le don heureux de nous ouvrir (encore une fois) les yeux sur ce que devraient être les intérêts supérieurs du Sénégal. Une cogitation qui nous ramène forcément aux bons choix indispensables au redressement du Sénégal. Par exemple, les Assises nationales.
On n’en serait peut-être pas à ces tribulations politico-judiciaires si les politiciens de tous bords - socio-démocrates, marxistes, staliniens et autres - qui avaient ferraillé contre Abdoulaye Wade n’avaient pas trahi les aspirations populaires de bon sens ayant sanctionné le «ndeup national» dirigé par le Pr Mbow. Par égoïsme autant que par lassitude à donner un prolongement à la lutte enclenchée sous Wade, ils ont sacrifié l’unique boulevard dans lequel il y avait espoir de voir le Sénégal emprunter un chemin balisé par une réelle volonté populaire.
Aujourd’hui, le pays est dans la fracture, englué dans une « démocratie judiciaire » où la justice n’est plus un pilier mais une marche à partir de laquelle l’autorité politique instrumentalise l’Etat à des fins partisanes, désigne les bons citoyens, vilipende les mauvais Sénégalais.
Les gens du pouvoir sont les seuls à ne pas s’en apercevoir, le nez sur le guidon de textes dont ils sont à la fois juges et partie : la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite s’est effondrée depuis bien longtemps. Elle laisse derrière elle un extraordinaire tas de gâchis qui ont ramené le Sénégal des années en arrière et ravalé la démocratie en un système autoritaire décomplexé.
De ses visites récurrentes aux «simples citoyens» que sont les marabouts, nous n’osons pas croire que Macky Sall n’ait jamais fait l’objet d’un «khoutba» (sermon) sur ce que l’Islam (et le Christianisme) pensent de l’injustice… Il est encore temps qu’ils le fassent car le spectacle que le pouvoir nous montre est proprement hallucinant.