KINSHASA (Reuters) - La République démocratique du Congo (RDC) a rejeté vendredi la demande de l'Union africaine (UA) de repousser la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier.
Cette proclamation officielle par la Cour constitutionnelle est attendue ce vendredi ou samedi au plus tard.
Jeudi, l'Union africaine a fait part de ses "doutes sérieux" quant aux résultats provisoires de l'élection et a demandé de suspendre leur proclamation.
Elle a annoncé l'envoi d'une délégation en RDC pour "trouver une issue" à la crise post-électorale.
La Cour constitutionnelle congolaise, saisie par l'opposant Martin Fayulu donné battu à la présidentielle, doit rendre son avis sur des accusations de manipulation électorale.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé sur la base des résultats provisoires que l'élection avait été remportée par l'opposant Félix Tshisekedi.
Vendredi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende (photo), a déclaré que la délégation de l'UA était la bienvenue mais que le processus post-électoral n'avait pas à être modifié.
A Genève, le bureau des droits de l'homme de l'Onu a fait état de 34 morts, 59 blessés et 241 "arrestations arbitraires" depuis l'annonce des résultats provisoires de l'élection il y a une semaine.
Cette proclamation officielle par la Cour constitutionnelle est attendue ce vendredi ou samedi au plus tard.
Jeudi, l'Union africaine a fait part de ses "doutes sérieux" quant aux résultats provisoires de l'élection et a demandé de suspendre leur proclamation.
Elle a annoncé l'envoi d'une délégation en RDC pour "trouver une issue" à la crise post-électorale.
La Cour constitutionnelle congolaise, saisie par l'opposant Martin Fayulu donné battu à la présidentielle, doit rendre son avis sur des accusations de manipulation électorale.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé sur la base des résultats provisoires que l'élection avait été remportée par l'opposant Félix Tshisekedi.
Vendredi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende (photo), a déclaré que la délégation de l'UA était la bienvenue mais que le processus post-électoral n'avait pas à être modifié.
A Genève, le bureau des droits de l'homme de l'Onu a fait état de 34 morts, 59 blessés et 241 "arrestations arbitraires" depuis l'annonce des résultats provisoires de l'élection il y a une semaine.