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L'Allemagne justifie le meurtre de 100 Palestiniens dans le bombardement israélien d'une école à Gaza

Mardi 13 Août 2024

Le chancelier allemand Olaf Scholz
Le chancelier allemand Olaf Scholz

Malgré la forte condamnation internationale, dont celle de l'Union européenne (UE), de l'attaque brutale d'Israël contre une école abritant des Palestiniens déplacés à Gaza, tuant au moins 100 personnes, l'Allemagne a déclaré, lundi, que Tel-Aviv avait le "droit de se défendre".

 

"Israël a le droit de se défendre. La réalité est que le Hamas utilise les écoles, les hôpitaux, les jardins d'enfants comme centres de commandement et que les habitants de la bande de Gaza sont également traités contre leur volonté comme boucliers humains", a fait savoir le porte-parole adjoint du gouvernement allemand Wolfgang Büchner à la presse à Berlin, faisant écho aux affirmations d'Israël après chaque attaque de ce type.

 

Büchner n'a cependant fourni aucune preuve pour étayer ses allégations contre le Hamas, qui sont cohérentes avec la propagande israélienne utilisée pour justifier des attaques meurtrières contre des civils à Gaza.

 

« C'est aussi une triste réalité et je pense qu'il faut être très prudent pour ne pas s'appuyer sur des rapports unilatéraux diffusés par le Hamas et croire tout ce qui est diffusé de ce côté-là », a-t-il ajouté.

 

Les remarques controversées de Büchner contrastent fortement avec les déclarations du chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, qui a fermement condamné l'attaque de samedi tué au moins 100 Palestiniens lorsqu'un avion israélien avait ciblé des Palestiniens faisant la prière de l'aube à l'école Al-Tabiin dans le quartier d'Al-Daraj.

 

« Je suis horrifié par les images d'une école de réfugiés à Gaza touchée par une frappe israélienne, avec des dizaines de victimes palestiniennes, selon certaines informations », a écrit Borrell sur X.

 

Il a souligné qu'il n'y a aucune justification à de tels massacres, en particulier ceux qui visent des établissements d'enseignement censés servir d'abris pour les civils.

 

Il a attiré l’attention sur le nombre alarmant de victimes depuis le début du conflit début octobre, les rapports indiquant que plus de 40 000 Palestiniens ont été tués. [AA]

 
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