Les autorités allemandes ont décidé de fermer à partir de lundi matin les frontières du pays avec la France, la Suisse et l’Autriche pour tenter freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
Cette fermeture va prendre effet à partir de 08H00 locale (07H00 GMT) mais ne concernera pas le transport de marchandises et fera une exception pour les travailleurs transfrontaliers, selon cette source qui confirmait des informations du quotidien Bild.
Une des raisons invoquées par les autorités allemandes, outre le contrôle de l’épidémie, est d’éviter que les citoyens des pays frontaliers ne viennent réaliser des achats de masse dans les magasins allemands et y vider les rayons, un phénomène déjà constaté.
La mesure a été décidée par le gouvernement fédéral de la chancelière Angela Merkel et les dirigeants des trois Etats régionaux allemands concernés, le Bade-Wurtemberg, la Bavière et la Sarre.
Elle ne concerne pas à ce stade les autres pays frontaliers de l’Allemagne, jugés à ce stade moins problématiques concernant la propagation du virus.
Parmi ces autres pays, la Pologne, la République tchèque ou le Danemark ont toutefois déjà fermé leurs frontières avec leurs voisins ou introduit de fortes restrictions.
Le gouvernement allemand jusqu’ici s’était refusé à recourir à l’arme de la fermeture des frontières, notamment pour ne pas mettre en danger ce qui reste de l’espace européen Schengen de libre-circulation, déjà bien malmené par la crise migratoire et les conséquences des attentats jihadistes.
Mais face à l’aggravation de la situation dans toute l’Europe, désormais épicentre mondial de la pandémie, il a jugé ne plus pouvoir avoir le choix.
Peu avant cette annonce, le ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg Thomas Strobl avait réclamé la fermeture de la frontière avec la France.
« La protection de la population doit avoir la priorité, il faut ralentir la progression du virus et pour cela il est nécessaire d’empêcher sa propagation de part et d’autre des frontières », a-t-il dit.
La fermeture des frontières est une décision difficile, « qui me pèse en tant qu’Européen convaincu », mais « elle est nécessaire », a-t-il ajouté. (AFP)
Cette fermeture va prendre effet à partir de 08H00 locale (07H00 GMT) mais ne concernera pas le transport de marchandises et fera une exception pour les travailleurs transfrontaliers, selon cette source qui confirmait des informations du quotidien Bild.
Une des raisons invoquées par les autorités allemandes, outre le contrôle de l’épidémie, est d’éviter que les citoyens des pays frontaliers ne viennent réaliser des achats de masse dans les magasins allemands et y vider les rayons, un phénomène déjà constaté.
La mesure a été décidée par le gouvernement fédéral de la chancelière Angela Merkel et les dirigeants des trois Etats régionaux allemands concernés, le Bade-Wurtemberg, la Bavière et la Sarre.
Elle ne concerne pas à ce stade les autres pays frontaliers de l’Allemagne, jugés à ce stade moins problématiques concernant la propagation du virus.
Parmi ces autres pays, la Pologne, la République tchèque ou le Danemark ont toutefois déjà fermé leurs frontières avec leurs voisins ou introduit de fortes restrictions.
Le gouvernement allemand jusqu’ici s’était refusé à recourir à l’arme de la fermeture des frontières, notamment pour ne pas mettre en danger ce qui reste de l’espace européen Schengen de libre-circulation, déjà bien malmené par la crise migratoire et les conséquences des attentats jihadistes.
Mais face à l’aggravation de la situation dans toute l’Europe, désormais épicentre mondial de la pandémie, il a jugé ne plus pouvoir avoir le choix.
Peu avant cette annonce, le ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg Thomas Strobl avait réclamé la fermeture de la frontière avec la France.
« La protection de la population doit avoir la priorité, il faut ralentir la progression du virus et pour cela il est nécessaire d’empêcher sa propagation de part et d’autre des frontières », a-t-il dit.
La fermeture des frontières est une décision difficile, « qui me pèse en tant qu’Européen convaincu », mais « elle est nécessaire », a-t-il ajouté. (AFP)