RYAD (Reuters) - Le gouvernement yéménite et les séparatistes sudistes ont signé mardi à Ryad un accord de cessation des hostilités présenté par l'Arabie saoudite comme une première étape sur la voie d'une solution politique plus large au conflit au Yémen.
"Si Dieu le veut, cet accord permettra l'ouverture de discussions plus larges entre parties yéménites pour trouver une solution politique et mettre fin à la guerre", a déclaré Mohamed ben Salman, l'héritier du trône saoudien, lors de la cérémonie de signature retransmise à la télévision.
L'Arabie saoudite commande une coalition de pays du Golfe qui intervient militairement depuis mars 2015 au Yémen contre les rebelles chiites houthis, lesquels contrôlent la capitale Sanaa et les grands centres urbains du pays depuis la fin 2014.
Des tensions opposent parallèlement depuis des mois les forces gouvernementales yéménites aux séparatistes du Sud-Yémen, soutenus par les Emirats arabes unis, l'un des piliers de la coalition.
En août dernier, les séparatistes du Conseil de transition du Sud (CTS), qui veulent rétablir l'Etat du Yémen du Sud, se sont emparés d'Aden, le grand port du Sud, au prix d'affrontements avec les loyalistes.
L'Arabie saoudite a renforcé ses troupes dans le Sud et obtenu une trêve informelle avant de lancer des négociations indirectes début septembre entre les belligérants.
Aucune des dispositions de l'accord n'a été révélée lors de la cérémonie mais selon le texte que Reuters a pu consulter, il prévoit un remaniement du gouvernement pour y intégrer des représentants du CTS et l'intégration de dizaines de milliers de combattants séparatistes dans les rangs loyalistes, sous la tutelle des ministères de la Défense et de l'Intérieur.
L'accord prévoit la formation dans les trente jours d'un nouveau gouvernement limité à 24 ministres, avec un nombre paritaire de représentants du Sud et du Nord. Il stipule également que le CTS sera intégré à toute négociation politique en vue de mettre fin au conflit.
Les forces émiraties ont quitté le port d'Aden le mois dernier pour faciliter la conclusion des négociations.
Le prince héritier des Emirats, Mohamed ben Zayed al Nahyan, était présent à la cérémonie de signature, aux côtés du président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi et du chef du CTS, Aidarous al Zoubaidi.
"Si Dieu le veut, cet accord permettra l'ouverture de discussions plus larges entre parties yéménites pour trouver une solution politique et mettre fin à la guerre", a déclaré Mohamed ben Salman, l'héritier du trône saoudien, lors de la cérémonie de signature retransmise à la télévision.
L'Arabie saoudite commande une coalition de pays du Golfe qui intervient militairement depuis mars 2015 au Yémen contre les rebelles chiites houthis, lesquels contrôlent la capitale Sanaa et les grands centres urbains du pays depuis la fin 2014.
Des tensions opposent parallèlement depuis des mois les forces gouvernementales yéménites aux séparatistes du Sud-Yémen, soutenus par les Emirats arabes unis, l'un des piliers de la coalition.
En août dernier, les séparatistes du Conseil de transition du Sud (CTS), qui veulent rétablir l'Etat du Yémen du Sud, se sont emparés d'Aden, le grand port du Sud, au prix d'affrontements avec les loyalistes.
L'Arabie saoudite a renforcé ses troupes dans le Sud et obtenu une trêve informelle avant de lancer des négociations indirectes début septembre entre les belligérants.
Aucune des dispositions de l'accord n'a été révélée lors de la cérémonie mais selon le texte que Reuters a pu consulter, il prévoit un remaniement du gouvernement pour y intégrer des représentants du CTS et l'intégration de dizaines de milliers de combattants séparatistes dans les rangs loyalistes, sous la tutelle des ministères de la Défense et de l'Intérieur.
L'accord prévoit la formation dans les trente jours d'un nouveau gouvernement limité à 24 ministres, avec un nombre paritaire de représentants du Sud et du Nord. Il stipule également que le CTS sera intégré à toute négociation politique en vue de mettre fin au conflit.
Les forces émiraties ont quitté le port d'Aden le mois dernier pour faciliter la conclusion des négociations.
Le prince héritier des Emirats, Mohamed ben Zayed al Nahyan, était présent à la cérémonie de signature, aux côtés du président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi et du chef du CTS, Aidarous al Zoubaidi.