Ryad - L'Arabie saoudite va autoriser à partir de mercredi l'accès aux applications d'appel par internet, a annoncé le gouvernement de ce pays ultraconservateur du Golfe qui fait face à de nouvelles critiques à propos de la censure.
Les appels audio et vidéo par internet via des messageries comme Skype et WhatsApp seront "largement accessibles aux utilisateurs", assure le gouvernement dans un communiqué, une mesure destinée à améliorer la confiance des entrepreneurs dans le contexte de la transition saoudienne vers une ère post-pétrole.
"L'accès au VoIP (Voice over Internet Protocol) réduira les coûts opérationnels et stimulera l'entrepreneuriat numérique", souligne le communiqué, citant une directive du ministère des Communications et de la Technologie.
"La transformation numérique est l'un des points de départ clés de l'économie saoudienne, elle encouragera la croissance des entreprises opérant via l'internet, en particulier dans les secteurs des médias et du divertissement".
L'annonce survient au lendemain d'une vive réaction de la chaîne Al-Jazeera du Qatar à la décision de Snapchat, application gratuite de partage de photos et de vidéos, de bloquer l'accès à ses contenus en Arabie saoudite à la demande de Ryad.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés ont rompu avec le Qatar en l'accusant de soutenir des groupes "terroristes" et lui reprochant ses liens avec l'Iran, grand rival régional de Ryad.
S'en est suivi un boycott qui, outre les liaisons aériennes, maritimes et terrestres, a visé les médias du Qatar, dont la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera, accusée de véhiculer des idées "extrémistes". Les adversaires du Qatar ont exigé sa fermeture.
La direction d'Al-Jazeera a réagi à la décision de Snapchat condamnant ce qu'elle a qualifié "d'attaque directe contre la liberté d'expression" qui aura, selon elle, "des conséquences négatives sur l'industrie des médias".
Mais Ryad a défendu sa décision.
"La récente coopération avec Snapchat pour bloquer Al-Jazeera, une chaîne nuisible et propagandiste qui soutient l'extrémisme, ne devrait pas être perçue comme une campagne de répression visant les médias", a souligné le communiqué officiel saoudien.
En Arabie saoudite, des millions de personnes utilisent les réseaux sociaux qui constituent un petit espace de liberté dans ce royaume ultraconservateur où les jeunes de moins de 25 ans représentent plus de la moitié de la population.
Les appels audio et vidéo par internet via des messageries comme Skype et WhatsApp seront "largement accessibles aux utilisateurs", assure le gouvernement dans un communiqué, une mesure destinée à améliorer la confiance des entrepreneurs dans le contexte de la transition saoudienne vers une ère post-pétrole.
"L'accès au VoIP (Voice over Internet Protocol) réduira les coûts opérationnels et stimulera l'entrepreneuriat numérique", souligne le communiqué, citant une directive du ministère des Communications et de la Technologie.
"La transformation numérique est l'un des points de départ clés de l'économie saoudienne, elle encouragera la croissance des entreprises opérant via l'internet, en particulier dans les secteurs des médias et du divertissement".
L'annonce survient au lendemain d'une vive réaction de la chaîne Al-Jazeera du Qatar à la décision de Snapchat, application gratuite de partage de photos et de vidéos, de bloquer l'accès à ses contenus en Arabie saoudite à la demande de Ryad.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés ont rompu avec le Qatar en l'accusant de soutenir des groupes "terroristes" et lui reprochant ses liens avec l'Iran, grand rival régional de Ryad.
S'en est suivi un boycott qui, outre les liaisons aériennes, maritimes et terrestres, a visé les médias du Qatar, dont la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera, accusée de véhiculer des idées "extrémistes". Les adversaires du Qatar ont exigé sa fermeture.
La direction d'Al-Jazeera a réagi à la décision de Snapchat condamnant ce qu'elle a qualifié "d'attaque directe contre la liberté d'expression" qui aura, selon elle, "des conséquences négatives sur l'industrie des médias".
Mais Ryad a défendu sa décision.
"La récente coopération avec Snapchat pour bloquer Al-Jazeera, une chaîne nuisible et propagandiste qui soutient l'extrémisme, ne devrait pas être perçue comme une campagne de répression visant les médias", a souligné le communiqué officiel saoudien.
En Arabie saoudite, des millions de personnes utilisent les réseaux sociaux qui constituent un petit espace de liberté dans ce royaume ultraconservateur où les jeunes de moins de 25 ans représentent plus de la moitié de la population.