Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé lundi que son pays continuera de soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) au Proche-Orient.
L'Espagne, l’Irlande et la Norvège ont affirmé qu'ils ne réduiront pas leur aide, saluant une enquête sur les allégations israéliennes selon lesquelles certains de ses employés auraient participé à l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Depuis le 26 janvier, les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, l’Allemagne et les Pays-Bas ont suspendu ''temporairement'' le financement de l’agence, à la suite des allégations israéliennes selon lesquelles 12 de ses employés auraient participé à l'attaque du Hamas le 7 octobre. La France a décidé de les rejoindre.
Lors d’une réunion d’une commission parlementaire, Albares a qualifié l’agence des Nations unies ''d’indispensable'', affirmant que le financement contribue à ''atténuer la terrible situation humanitaire dans la Bande de Gaza''.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a ajouté que "son pays suivra de près l'enquête interne de l'agence".
''L'enquête porte sur les actions de près de 10 personnes sur les 30 000 employés de l'UNRWA", a-t-il détaillé.
Dans ce même contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a rappelé que "son pays a triplé son financement en faveur de la Palestine ces derniers mois, pour atteindre près de 50 millions d'euros (54 millions de dollars), y compris des fonds pour l'UNRWA". [AA]