Les voyages en avion devraient reprendre le mois prochain en France puis cet été en Europe, a déclaré samedi Alexandre de Juniac, directeur général de l’Iata, l’Association internationale du transport aérien, qui représente quelque 280 compagnies à travers le monde.
“On a préparé pour le monde entier mais pour l’Europe et en particulier la France un plan de redémarrage de l’industrie (...) en trois phases: d’abord les marchés domestiques à la fin du deuxième trimestre, c’est-à-dire au mois de juin; ensuite au troisième trimestre, à partir de juillet, on aimerait rouvrir les marchés continentaux, c’est-à-dire l’Europe, l’Amérique du Nord ou l’Asie-Pacifique; et ensuite au quatrième trimestre, l’intercontinental”, a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.
“Donc normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons et qui ont d’ailleurs une attitude assez ouverte sur cette question, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin et en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit, un nombre de destinations plus limité, mais enfin on pourra prendre l’avion”, a ajouté l’ancien PDG d’Air France-KLM.
L’Iata, qui a dit cette semaine ne pas s’attendre à un retour à la normale du trafic aérien avant 2023, travaille actuellement à la mise en place d’un ensemble de mesures sanitaires pour réduire au minimum le risque de contamination au nouveau coronavirus.
L’Iata envisage le port du masque obligatoire, le contrôle des températures et une déclaration sanitaire pour chaque passager, tout en excluant de neutraliser le siège du milieu dans les appareils. Dans ce cas, a-t-il expliqué, “soit on ne vole pas parce que les avions perdent de l’argent à chaque vol, soit il faut augmenter les prix d’au moins 50%”.
La crise du coronavirus a cloué au sol l’immense majorité des avions et plongé dans la tourmente des dizaines de compagnies, contraintes d’annuler des milliers de vols.
La Commission européenne a rappelé cette semaine que les ressortissants de l’UE avaient fondamentalement le droit de se faire rembourser leurs voyages annulés, plutôt que d’accepter les avoirs proposés, voire dans certains cas imposés, par les compagnies.
Réagissant à ce rappel de l’exécutif bruxellois, Alexandre de Juniac a déclaré que les compagnies se plieraient aux règles tout en ajoutant qu’elles ne proposaient pas ces avoirs “par plaisir” mais en raison d’une situation financière critique.
“On demande aux passagers leur aide à genoux”, a-t-il ajouté. (Reuters)
“On a préparé pour le monde entier mais pour l’Europe et en particulier la France un plan de redémarrage de l’industrie (...) en trois phases: d’abord les marchés domestiques à la fin du deuxième trimestre, c’est-à-dire au mois de juin; ensuite au troisième trimestre, à partir de juillet, on aimerait rouvrir les marchés continentaux, c’est-à-dire l’Europe, l’Amérique du Nord ou l’Asie-Pacifique; et ensuite au quatrième trimestre, l’intercontinental”, a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.
“Donc normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons et qui ont d’ailleurs une attitude assez ouverte sur cette question, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin et en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit, un nombre de destinations plus limité, mais enfin on pourra prendre l’avion”, a ajouté l’ancien PDG d’Air France-KLM.
L’Iata, qui a dit cette semaine ne pas s’attendre à un retour à la normale du trafic aérien avant 2023, travaille actuellement à la mise en place d’un ensemble de mesures sanitaires pour réduire au minimum le risque de contamination au nouveau coronavirus.
L’Iata envisage le port du masque obligatoire, le contrôle des températures et une déclaration sanitaire pour chaque passager, tout en excluant de neutraliser le siège du milieu dans les appareils. Dans ce cas, a-t-il expliqué, “soit on ne vole pas parce que les avions perdent de l’argent à chaque vol, soit il faut augmenter les prix d’au moins 50%”.
La crise du coronavirus a cloué au sol l’immense majorité des avions et plongé dans la tourmente des dizaines de compagnies, contraintes d’annuler des milliers de vols.
La Commission européenne a rappelé cette semaine que les ressortissants de l’UE avaient fondamentalement le droit de se faire rembourser leurs voyages annulés, plutôt que d’accepter les avoirs proposés, voire dans certains cas imposés, par les compagnies.
Réagissant à ce rappel de l’exécutif bruxellois, Alexandre de Juniac a déclaré que les compagnies se plieraient aux règles tout en ajoutant qu’elles ne proposaient pas ces avoirs “par plaisir” mais en raison d’une situation financière critique.
“On demande aux passagers leur aide à genoux”, a-t-il ajouté. (Reuters)