Murs calcinés, vitres brisées, portes défoncées, ordinateurs et livres éparpillés : cher au milieu culturel, l'Institut français à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, théâtre d'un putsch fin septembre, ne présente plus que des scènes de désolation. Le 1er octobre, des manifestations se sont multipliées au lendemain du coup d'Etat qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, destituant le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même auteur d'un putsch huit mois plus tôt.
Des bâtiments français, notamment l'ambassade de France et les Instituts français à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, ont été pris à partie par des manifestants, qui accusaient Paris de protéger le lieutenant-colonel Damiba dont ils réclamaient le départ. A Ouagadougou, la rue menant à l'Institut français est jonchée de bris de verres, de carcasses d'ordinateurs ou de climatiseurs brûlés. …
"C'est désolant ! Il va falloir condamner avec la plus grande fermeté les auteurs de ces actes de vandalisme", dit M. Sanfo, qui "espère ne plus voir une telle scène indigne de la légendaire hospitalité burkinabè". "Il ne faut pas jeter l'eau du bain avec le bébé. Qu'on soit pro-russe ou anti-français, l'institut a été et est pour le Burkina Faso un symbole", dit-il, évoquant le sentiment anti-français et la présence de drapeaux russes lors des manifestations. (VOA/AFP)
Des bâtiments français, notamment l'ambassade de France et les Instituts français à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, ont été pris à partie par des manifestants, qui accusaient Paris de protéger le lieutenant-colonel Damiba dont ils réclamaient le départ. A Ouagadougou, la rue menant à l'Institut français est jonchée de bris de verres, de carcasses d'ordinateurs ou de climatiseurs brûlés. …
"C'est désolant ! Il va falloir condamner avec la plus grande fermeté les auteurs de ces actes de vandalisme", dit M. Sanfo, qui "espère ne plus voir une telle scène indigne de la légendaire hospitalité burkinabè". "Il ne faut pas jeter l'eau du bain avec le bébé. Qu'on soit pro-russe ou anti-français, l'institut a été et est pour le Burkina Faso un symbole", dit-il, évoquant le sentiment anti-français et la présence de drapeaux russes lors des manifestations. (VOA/AFP)