Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé samedi la République islamique à devenir suffisamment « forte » pour contrer les « menaces de l’ennemi » et éviter une guerre.
« Nous devons devenir forts pour qu’il n’y ait pas de guerre, devenir forts pour mettre fin aux menaces de l’ennemi », a déclaré l’ayatollah sans préciser à quel « ennemi » il faisait référence.
« Nous ne voulons menacer personne (...) c’est pour contrer les menaces, maintenir la sécurité du pays », a-t-il ajouté, devant des hauts gradés et des membres de l’armée de l’air iranienne, selon des propos retransmis par la télévision d’Etat.
« Nos forces aériennes, qui n’en avaient pas le droit et qui ne pouvaient même pas réparer des parties d’avions (avant la Révolution islamique en 1979), construisent désormais des avions », a assuré l’ayatollah sur Twitter, en anglais.
« Les sanctions sont littéralement des crimes MAIS elles peuvent se transformer en opportunité », a-t-il estimé.
Depuis une frappe américaine ayant tué le 3 janvier à Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani, Téhéran et Washington connaissent un nouveau pic de tensions.
L’Iran a répliqué en tirant le 8 janvier des missiles balistiques contre une base abritant des forces américaines en Irak, sans faire de morts.
Cette escalade est la dernière en date entre les deux pays ennemis, dont les relations se sont fortement dégradées depuis le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien.
A la suite de leur retrait, les Etats-Unis ont rétabli une série de sanctions économiques contre l’Iran, dans le cadre d’une campagne de « pression maximale » contre la République islamique.
En riposte à ce retrait et aux sanctions qui asphyxient son économie, l’Iran a renoncé à appliquer plusieurs engagements clés qu’il avait consentis aux termes de l’accord conclu en 2015 à Vienne entre Téhéran et le groupe P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).
« Nous devons devenir forts pour qu’il n’y ait pas de guerre, devenir forts pour mettre fin aux menaces de l’ennemi », a déclaré l’ayatollah sans préciser à quel « ennemi » il faisait référence.
« Nous ne voulons menacer personne (...) c’est pour contrer les menaces, maintenir la sécurité du pays », a-t-il ajouté, devant des hauts gradés et des membres de l’armée de l’air iranienne, selon des propos retransmis par la télévision d’Etat.
« Nos forces aériennes, qui n’en avaient pas le droit et qui ne pouvaient même pas réparer des parties d’avions (avant la Révolution islamique en 1979), construisent désormais des avions », a assuré l’ayatollah sur Twitter, en anglais.
« Les sanctions sont littéralement des crimes MAIS elles peuvent se transformer en opportunité », a-t-il estimé.
Depuis une frappe américaine ayant tué le 3 janvier à Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani, Téhéran et Washington connaissent un nouveau pic de tensions.
L’Iran a répliqué en tirant le 8 janvier des missiles balistiques contre une base abritant des forces américaines en Irak, sans faire de morts.
Cette escalade est la dernière en date entre les deux pays ennemis, dont les relations se sont fortement dégradées depuis le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien.
A la suite de leur retrait, les Etats-Unis ont rétabli une série de sanctions économiques contre l’Iran, dans le cadre d’une campagne de « pression maximale » contre la République islamique.
En riposte à ce retrait et aux sanctions qui asphyxient son économie, l’Iran a renoncé à appliquer plusieurs engagements clés qu’il avait consentis aux termes de l’accord conclu en 2015 à Vienne entre Téhéran et le groupe P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).