Téhéran - L'Iran a décidé de sanctionner quinze sociétés américaines pour leur soutien à Israël et "aux actions terroristes de ce régime", a rapporté dimanche l'agence de presse officielle iranienne Irna citant un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette décision, qui est largement symbolique puisque ces sociétés ne font pas d'affaires avec l'Iran, intervient deux jours après que les Etats-Unis ont pris des sanctions contre 30 sociétés et individus de dix pays étrangers accusés d'avoir collaboré avec le programme d'armements de l'Iran.
Selon le communiqué iranien, "toute transaction est interdite avec ces sociétés, leurs biens seront saisis et leurs responsables ne pourront pas obtenir de visa" de la part de l'Iran.
Cette annonce intervient alors que le ton ne cesse de monter entre Téhéran et Washington depuis l'arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances.
La décision iranienne est aussi "une réaction" aux sanctions américaines imposées en février après un test de missile iranien, selon le communiqué.
Elle est largement symbolique car les ressortissants et sociétés américaines n'ont pas le droit de faire des affaires avec l'Iran sauf exception.
Ainsi, la compagnie Boeing avait obtenu l'autorisation du Trésor américain pour signer un contrat pour la vente de 80 appareils à Téhéran.
Parmi les sociétés américaines visées par Téhéran, figurent la compagnie United Technologies dont la branche de défense est accusée de vendre des hélicoptères à Israël, ITT Corporation active dans 100 pays et spécialisée dans les composants industriels ou encore Bushmaster Firearms International qui fabrique des armes à feu.
Téhéran les accuse de fournir des équipements ou des armes à Israël pour être "utilisés contre les Palestiniens".
La compagnie Re/Max Real Estate est aussi accusée par Téhéran "d'acheter et de vendre des logements dans les colonies situées dans les territoires occupés" palestiniens.
La décision iranienne intervient alors que le Congrès américain prépare une nouvelle loi qui qualifiera le corps des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, de "groupe terroriste".
Les Gardiens de la révolution sont notamment chargés du programme balistique de l'Iran mais possèdent aussi des sociétés présentes dans différents secteurs économiques du pays, dont celui de l'énergie.
Le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement iranien, Allaeddine Boroujerdi, a déclaré samedi qu'une loi sera présentée début avril pour qualifier l'armée américaine et les services de renseignements de ce pays de "groupes terroristes", selon le site de la télévision d'Etat.
"L'armée américaine est présente dans nombreuses crises régionales notamment en Afghanistan, en Irak, en Syrie et au Yémen et apporte un vaste soutien aux groupes terroristes (...) Les services de renseignements américains et l'armée des Etats-Unis sont des groupes terroristes", a-t-il affirmé.
L'Iran, qui soutient financièrement et militairement les gouvernements syrien et irakien, notamment avec la présence de conseillers militaires et de volontaires dans ces deux pays, accuse les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes de favoriser les groupes rebelles et jihadistes en Syrie. (AFP)
Cette décision, qui est largement symbolique puisque ces sociétés ne font pas d'affaires avec l'Iran, intervient deux jours après que les Etats-Unis ont pris des sanctions contre 30 sociétés et individus de dix pays étrangers accusés d'avoir collaboré avec le programme d'armements de l'Iran.
Selon le communiqué iranien, "toute transaction est interdite avec ces sociétés, leurs biens seront saisis et leurs responsables ne pourront pas obtenir de visa" de la part de l'Iran.
Cette annonce intervient alors que le ton ne cesse de monter entre Téhéran et Washington depuis l'arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances.
La décision iranienne est aussi "une réaction" aux sanctions américaines imposées en février après un test de missile iranien, selon le communiqué.
Elle est largement symbolique car les ressortissants et sociétés américaines n'ont pas le droit de faire des affaires avec l'Iran sauf exception.
Ainsi, la compagnie Boeing avait obtenu l'autorisation du Trésor américain pour signer un contrat pour la vente de 80 appareils à Téhéran.
Parmi les sociétés américaines visées par Téhéran, figurent la compagnie United Technologies dont la branche de défense est accusée de vendre des hélicoptères à Israël, ITT Corporation active dans 100 pays et spécialisée dans les composants industriels ou encore Bushmaster Firearms International qui fabrique des armes à feu.
Téhéran les accuse de fournir des équipements ou des armes à Israël pour être "utilisés contre les Palestiniens".
La compagnie Re/Max Real Estate est aussi accusée par Téhéran "d'acheter et de vendre des logements dans les colonies situées dans les territoires occupés" palestiniens.
La décision iranienne intervient alors que le Congrès américain prépare une nouvelle loi qui qualifiera le corps des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, de "groupe terroriste".
Les Gardiens de la révolution sont notamment chargés du programme balistique de l'Iran mais possèdent aussi des sociétés présentes dans différents secteurs économiques du pays, dont celui de l'énergie.
Le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement iranien, Allaeddine Boroujerdi, a déclaré samedi qu'une loi sera présentée début avril pour qualifier l'armée américaine et les services de renseignements de ce pays de "groupes terroristes", selon le site de la télévision d'Etat.
"L'armée américaine est présente dans nombreuses crises régionales notamment en Afghanistan, en Irak, en Syrie et au Yémen et apporte un vaste soutien aux groupes terroristes (...) Les services de renseignements américains et l'armée des Etats-Unis sont des groupes terroristes", a-t-il affirmé.
L'Iran, qui soutient financièrement et militairement les gouvernements syrien et irakien, notamment avec la présence de conseillers militaires et de volontaires dans ces deux pays, accuse les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes de favoriser les groupes rebelles et jihadistes en Syrie. (AFP)