Le gouvernement italien a approuvé samedi un décret autorisant la réouverture des frontières de l’Italie avec les pays de l’espace Schengen à partir du 3 juin, fermées depuis mars en raison de la pandémie de coronavirus.
Le gouvernement permettra aussi les déplacements sur tout le territoire italien à partir de la même date.
Les voyageurs en provenance de l’espace Schengen ne seront plus soumis à un placement à l’isolement obligatoire de 14 jours, ajoute le décret.
Certaines régions avaient plaidé en faveur d’un déconfinement plus rapide, mais le président du Conseil Giuseppe Conte a insisté sur la nécessité d’un retour progressif à la normale afin d’éviter une seconde vague de contamination.
Le COVID-19 a fait plus de 31.600 morts en Italie, l’un des pays les plus touchés par l’épidémie.
Le pays a été l’un des premiers à mettre en place un confinement strict de la population début mars. La première phase du déconfinement a été lancée le 4 mai dernier, avec la réouverture des usines et des parcs.
Les commerces doivent rouvrir leurs portes lundi et les déplacements intrarégionaux seront à nouveau possibles le même jour.
Les déplacements interrégionaux et à l’étranger resteront interdits jusqu’au mardi 2 juin inclus, jour de la fête nationale, afin d’éviter des mouvements massifs de population.
Avec la réouverture du pays aux touristes étrangers le lendemain, le gouvernement italien espère sauver la saison estivale.
“Je sens bien que nos voisins italiens ont envie de faire redémarrer l’économie touristique avec le moteur européen mais (...) on est encore dans le temps de la lutte pour faire reculer l’épidémie, et le virus ne prend pas de vacances”, a réagi samedi le secrétaire d’Etat auprès du ministère français des Affaires étrangères chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a au micro de France Inter. (Reuters)
Le gouvernement permettra aussi les déplacements sur tout le territoire italien à partir de la même date.
Les voyageurs en provenance de l’espace Schengen ne seront plus soumis à un placement à l’isolement obligatoire de 14 jours, ajoute le décret.
Certaines régions avaient plaidé en faveur d’un déconfinement plus rapide, mais le président du Conseil Giuseppe Conte a insisté sur la nécessité d’un retour progressif à la normale afin d’éviter une seconde vague de contamination.
Le COVID-19 a fait plus de 31.600 morts en Italie, l’un des pays les plus touchés par l’épidémie.
Le pays a été l’un des premiers à mettre en place un confinement strict de la population début mars. La première phase du déconfinement a été lancée le 4 mai dernier, avec la réouverture des usines et des parcs.
Les commerces doivent rouvrir leurs portes lundi et les déplacements intrarégionaux seront à nouveau possibles le même jour.
Les déplacements interrégionaux et à l’étranger resteront interdits jusqu’au mardi 2 juin inclus, jour de la fête nationale, afin d’éviter des mouvements massifs de population.
Avec la réouverture du pays aux touristes étrangers le lendemain, le gouvernement italien espère sauver la saison estivale.
“Je sens bien que nos voisins italiens ont envie de faire redémarrer l’économie touristique avec le moteur européen mais (...) on est encore dans le temps de la lutte pour faire reculer l’épidémie, et le virus ne prend pas de vacances”, a réagi samedi le secrétaire d’Etat auprès du ministère français des Affaires étrangères chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a au micro de France Inter. (Reuters)