STRASBOURG (Reuters) - L'eurodéputé socialiste italien David Sassoli, 63 ans, a été élu mercredi à la présidence du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi.
L'élection de cet ancien journaliste, après deux tours de scrutin, pourrait faciliter l'approbation de la désignation de l'Allemande Ursula von der Leyen pour succéder au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne.
Au terme d'intenses tractations, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont fini par s'accorder mardi en fin d'après-midi sur le nom de l'actuelle ministre de la Défense, une proche de la chancelière Angela Merkel.
Mais ce choix a fait grincer des dents au Parlement de Strasbourg, notamment au sein de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), deuxième force parlementaire, qui n'a pas apprécié la mise à l'écart de son candidat Frans Timmermans.
Pour être confirmée dans ses nouvelles responsabilités, Von der Leyen devra obtenir la majorité absolue des 751 députés européens, qui voteront dans deux semaines.
De sources parlementaires, on estime que l'élection de David Sassoli, qui va remplacer au perchoir son compatriote Antonio Tajani (Forza Italia, droite), devrait atténuer l'opposition des socialistes au choix.
Von der Leyen va de son côté assister mercredi à une réunion du groupe parlementaire du Parti populaire européen (PPE, conservateurs) programmée à 15h00 (13h00 GMT).
SASSOLI DÉNONCE LE "VIRUS" DE L'ULTRANATIONALISME
Sauf surprise lors du vote de confirmation de l'Allemande, l'élection de David Sassoli a conclu le cycle des nominations à la tête des instances européennes.
Outre la désignation de Von der Leyen, les dirigeants des Vingt-Huit se sont également entendus pour que la Française Christine Lagarde, directrice générale du FMI et ex-ministre de droite, prenne la présidence de la Banque centrale européenne.
Le Premier ministre belge Charles Michel (libéral) deviendra président du Conseil européen et le socialiste espagnol Josep Borrell passera du poste de ministre des Affaires étrangères du gouvernement espagnol à celui de Haut représentant de l'Union européenne aux Affaires étrangères.
Si l'objectif de parité hommes-femmes a été tenu par les Vingt-Huit dans leur Meccano institutionnel, l'équilibre entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest en est en revanche absent.
Les dirigeants européens poussaient pour leur part la candidature de l'eurodéputé bulgare Sergueï Stanichev à la présidence du Parlement européen.
Après son élection, avec 345 voix sur 751 au deuxième tour de scrutin, David Sassoli a appelé les Européens à combattre le "virus" de l'ultranationalisme et à réformer les règles de l'UE en matière d'immigration et d'asile politique.
Il a par ailleurs souhaité que les négociations avec le Royaume-Uni en vue du Brexit soient menées "avec bon sens et dans un esprit de dialogue et d'amitié".
L'élection de cet ancien journaliste, après deux tours de scrutin, pourrait faciliter l'approbation de la désignation de l'Allemande Ursula von der Leyen pour succéder au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne.
Au terme d'intenses tractations, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont fini par s'accorder mardi en fin d'après-midi sur le nom de l'actuelle ministre de la Défense, une proche de la chancelière Angela Merkel.
Mais ce choix a fait grincer des dents au Parlement de Strasbourg, notamment au sein de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), deuxième force parlementaire, qui n'a pas apprécié la mise à l'écart de son candidat Frans Timmermans.
Pour être confirmée dans ses nouvelles responsabilités, Von der Leyen devra obtenir la majorité absolue des 751 députés européens, qui voteront dans deux semaines.
De sources parlementaires, on estime que l'élection de David Sassoli, qui va remplacer au perchoir son compatriote Antonio Tajani (Forza Italia, droite), devrait atténuer l'opposition des socialistes au choix.
Von der Leyen va de son côté assister mercredi à une réunion du groupe parlementaire du Parti populaire européen (PPE, conservateurs) programmée à 15h00 (13h00 GMT).
SASSOLI DÉNONCE LE "VIRUS" DE L'ULTRANATIONALISME
Sauf surprise lors du vote de confirmation de l'Allemande, l'élection de David Sassoli a conclu le cycle des nominations à la tête des instances européennes.
Outre la désignation de Von der Leyen, les dirigeants des Vingt-Huit se sont également entendus pour que la Française Christine Lagarde, directrice générale du FMI et ex-ministre de droite, prenne la présidence de la Banque centrale européenne.
Le Premier ministre belge Charles Michel (libéral) deviendra président du Conseil européen et le socialiste espagnol Josep Borrell passera du poste de ministre des Affaires étrangères du gouvernement espagnol à celui de Haut représentant de l'Union européenne aux Affaires étrangères.
Si l'objectif de parité hommes-femmes a été tenu par les Vingt-Huit dans leur Meccano institutionnel, l'équilibre entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest en est en revanche absent.
Les dirigeants européens poussaient pour leur part la candidature de l'eurodéputé bulgare Sergueï Stanichev à la présidence du Parlement européen.
Après son élection, avec 345 voix sur 751 au deuxième tour de scrutin, David Sassoli a appelé les Européens à combattre le "virus" de l'ultranationalisme et à réformer les règles de l'UE en matière d'immigration et d'asile politique.
Il a par ailleurs souhaité que les négociations avec le Royaume-Uni en vue du Brexit soient menées "avec bon sens et dans un esprit de dialogue et d'amitié".