La Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a besoin du "soutien" et de la "coopération" des autorités militaires pour accomplir son mandat, a plaidé jeudi son chef El-Ghassim Wane quelques jours après son renouvellement. "Notre travail au Mali ne peut être mené à bien qu'avec le soutien et la coopération des autorités maliennes", a dit jeudi M. Wane en conférence de presse à Bamako, appelant à un "dialogue constant" pour surmonter des "incompréhensions".
Le mandat de la Minusma, présente au Mali depuis 2013 avec environ 13.000 soldats, a été renouvelé pour un an le 29 juin, mais avec une "opposition ferme" du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus pour des investigations liées aux droits de l'homme. Son ambassadeur à l'ONU Issa Konfourou avait notamment déclaré que Bamako "n'entend pas exécuter" les dispositions du mandat liées à la libre-circulation des Casques bleus pour des investigations sans feu vert préalable.
"Les mouvements de la Minusma ne (pourront) se faire qu'avec l'accord des autorités" maliennes, avait-il dit. Cette entrave dans la liberté de mouvements date de janvier, disent des diplomates, période qui a coïncidé avec le déploiement au Mali de paramilitaires de la société privée russe Wagner. (AFP)
Le mandat de la Minusma, présente au Mali depuis 2013 avec environ 13.000 soldats, a été renouvelé pour un an le 29 juin, mais avec une "opposition ferme" du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus pour des investigations liées aux droits de l'homme. Son ambassadeur à l'ONU Issa Konfourou avait notamment déclaré que Bamako "n'entend pas exécuter" les dispositions du mandat liées à la libre-circulation des Casques bleus pour des investigations sans feu vert préalable.
"Les mouvements de la Minusma ne (pourront) se faire qu'avec l'accord des autorités" maliennes, avait-il dit. Cette entrave dans la liberté de mouvements date de janvier, disent des diplomates, période qui a coïncidé avec le déploiement au Mali de paramilitaires de la société privée russe Wagner. (AFP)