KINSHASA (Reuters) - Les Nations unies ont condamné mercredi "l'usage excessif de la force" par les forces de sécurité de République démocratique du Congo (RDC) face aux manifestants protestant contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le second et dernier mandat a expiré lundi à minuit.
Selon José Maria Aranaz, directeur du Bureau aux droits de l'homme des Nations unies en RDC, au moins 19 personnes ont été abattues et 45 autres blessées par balles depuis cette date lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.
"Nous sommes très préoccupés par l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat, en particulier la police, la Garde républicaine, la police militaire et l'Agence nationale de renseignement", a déclaré José Maria Aranaz à des journalistes à Kinshasa.
Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a annoncé mardi un bilan de neuf morts dont un policier, ajoutant que tous les civils tués se livraient à des pillages, alors que l'ONG Human Rights Watch (HRW) a avancé un bilan d'au moins 26 tués.
Selon l'ONG congolaise HDH (Humanisme et droits humains), huit personnes ont été tuées et 35 autres blessées mardi et mercredi lors d'affrontements à Lubumbashi (sud), dans le quartier de Katuba. Des centres de soins, des stations-service et des bâtiments publics ont été attaqués par des manifestants et un policier a été blessé, a déclaré l'avocat King Kasongo, qui est membre de HDH.
L'Allemagne a reporté sine die mercredi des négociations sur l'aide au développement en RDC pour dénoncer le maintien au pouvoir du président congolais.
Le ministère allemand des Affaires étrangères n'a pas exclu d'autres mesures de rétorsion.
La Belgique, l'ancienne puissance coloniale, a fait savoir qu'elle allait "réexaminer" ses relations avec la RDC, et la France a appelé l'Union européenne à faire de même.
Les manifestations sont interdites à Kinshasa et dans plusieurs autres grandes villes du pays et de nombreuses personnes ont été interpellées, selon des témoins.
Certains habitants de la capitale de 12 millions d'habitants se sont aventurés dehors mercredi mais la circulation automobile, d'ordinaire très dense, était très limitée.
Le principal bloc d'opposition congolais n'a pas confirmé sa présence à des discussions prévues dans la journée avec le pouvoir sous la médiation de l'Eglise catholique.
Lors de son audience hebdomadaire, le pape François s'est adressé aux dirigeants congolais en lançant un appel à la réconciliation et à la paix.
Selon José Maria Aranaz, directeur du Bureau aux droits de l'homme des Nations unies en RDC, au moins 19 personnes ont été abattues et 45 autres blessées par balles depuis cette date lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.
"Nous sommes très préoccupés par l'usage excessif de la force par les agents de l'Etat, en particulier la police, la Garde républicaine, la police militaire et l'Agence nationale de renseignement", a déclaré José Maria Aranaz à des journalistes à Kinshasa.
Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a annoncé mardi un bilan de neuf morts dont un policier, ajoutant que tous les civils tués se livraient à des pillages, alors que l'ONG Human Rights Watch (HRW) a avancé un bilan d'au moins 26 tués.
Selon l'ONG congolaise HDH (Humanisme et droits humains), huit personnes ont été tuées et 35 autres blessées mardi et mercredi lors d'affrontements à Lubumbashi (sud), dans le quartier de Katuba. Des centres de soins, des stations-service et des bâtiments publics ont été attaqués par des manifestants et un policier a été blessé, a déclaré l'avocat King Kasongo, qui est membre de HDH.
L'Allemagne a reporté sine die mercredi des négociations sur l'aide au développement en RDC pour dénoncer le maintien au pouvoir du président congolais.
Le ministère allemand des Affaires étrangères n'a pas exclu d'autres mesures de rétorsion.
La Belgique, l'ancienne puissance coloniale, a fait savoir qu'elle allait "réexaminer" ses relations avec la RDC, et la France a appelé l'Union européenne à faire de même.
Les manifestations sont interdites à Kinshasa et dans plusieurs autres grandes villes du pays et de nombreuses personnes ont été interpellées, selon des témoins.
Certains habitants de la capitale de 12 millions d'habitants se sont aventurés dehors mercredi mais la circulation automobile, d'ordinaire très dense, était très limitée.
Le principal bloc d'opposition congolais n'a pas confirmé sa présence à des discussions prévues dans la journée avec le pouvoir sous la médiation de l'Eglise catholique.
Lors de son audience hebdomadaire, le pape François s'est adressé aux dirigeants congolais en lançant un appel à la réconciliation et à la paix.