La vice-présidente exécutive de la Commission européenne
L’UE va regretter les Britanniques pour leur « sens de l’humour » et « leur compétence linguistique », a affirmé jeudi la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager (photo).
A la veille du départ effectif du Royaume-Uni de l’Union, la Danoise, une des figures les plus en vue de la Commission européenne, a déclaré: « ils vont me manquer parce qu’ils sont venus avec la culture britannique et des compétences linguistiques que nous ne possédons pas tous ».
Mme Vestager, commissaire européenne à la concurrence depuis novembre 2014, a expliqué qu’à son arrivée à Bruxelles, il lui avait été très difficile de ne pas travailler dans sa langue maternelle.
« J’ai réalisé qu’il fallait faire très attention à ce que vous disiez, car ce n’était pas forcément ce que vous pensiez », a-t-elle ajouté.
A Bruxelles, « nous parlons une langue, je ne sais pas comment vous l’appelleriez », a-t-elle dit au journaliste britannique qui lui posait la question, lors d’une conférence de presse.
Elle a raconté qu’elle avait un jour demandé au commissaire européen britannique, Jonathan Hill, « s’il n’était pas épuisé à la fin de la journée sur la façon dont on traitait sa langue ». Et ce dernier a répondu: « non bien sûr que non ! Je suis honoré que vous essayiez tous ».
M. Hill, dont Mme Vestager s’est dit « très proche », était en charge des marchés financiers et avait démissionné le 25 juin, deux jours après le vote au Royaume-Uni en faveur du Brexit.
L’Union européenne, avec ses 24 langues officielles, est une vraie Tour de Babel, aux services de traduction pléthoriques. Mais le Brexit pose la question de la place dominante de l’anglais avec le départ du plus gros contingent dont c’est la langue maternelle.
A la veille du départ effectif du Royaume-Uni de l’Union, la Danoise, une des figures les plus en vue de la Commission européenne, a déclaré: « ils vont me manquer parce qu’ils sont venus avec la culture britannique et des compétences linguistiques que nous ne possédons pas tous ».
Mme Vestager, commissaire européenne à la concurrence depuis novembre 2014, a expliqué qu’à son arrivée à Bruxelles, il lui avait été très difficile de ne pas travailler dans sa langue maternelle.
« J’ai réalisé qu’il fallait faire très attention à ce que vous disiez, car ce n’était pas forcément ce que vous pensiez », a-t-elle ajouté.
A Bruxelles, « nous parlons une langue, je ne sais pas comment vous l’appelleriez », a-t-elle dit au journaliste britannique qui lui posait la question, lors d’une conférence de presse.
Elle a raconté qu’elle avait un jour demandé au commissaire européen britannique, Jonathan Hill, « s’il n’était pas épuisé à la fin de la journée sur la façon dont on traitait sa langue ». Et ce dernier a répondu: « non bien sûr que non ! Je suis honoré que vous essayiez tous ».
M. Hill, dont Mme Vestager s’est dit « très proche », était en charge des marchés financiers et avait démissionné le 25 juin, deux jours après le vote au Royaume-Uni en faveur du Brexit.
L’Union européenne, avec ses 24 langues officielles, est une vraie Tour de Babel, aux services de traduction pléthoriques. Mais le Brexit pose la question de la place dominante de l’anglais avec le départ du plus gros contingent dont c’est la langue maternelle.