L'Ukraine a confirmé dimanche, au quatrième jour d'une invasion russe à laquelle elle résiste avec acharnement, de premiers pourparlers, Vladimir Poutine annonçant, lui, mettre en alerte la force de dissuasion nucléaire accusant l'Occident d'être "belliqueux".
L'Union européenne a annoncé, elle, de nouvelles décisions à l'égard de Moscou, fermant l'ensemble de son espace aérien aux avions russes, finançant des livraisons d'armes à l'Ukraine et interdisant les médias russes RT et Sputnik.
La présidence ukrainienne n'a pas précisé la date des pourparlers, mais la Russie a indiqué qu'ils auraient lieu dès dimanche.
Selon Kiev, la rencontre aura lieu sans "conditions préalables" à la frontière ukraino-bélarusse, "dans la région de la rivière Pripiat", près de Tchernobyl.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a prévenu que son pays ne "capitulera pas" face à Moscou.
"Je ne crois pas trop à un résultat", mais "il faut qu'on essaie", a quant à lui déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une déclaration vidéo.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a affirmé que la rencontre aura lieu dans la région de Gomel au Bélarus, qui est frontalière de celle de Pripiat.
Moscou a désigné pour diriger sa délégation un ex-ministre de la Culture et conseiller à la présidence, Vladimir Medinski, et non son habituel négociateur pour l'Ukraine, Dmitri Kozak.
Le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko a assuré à M. Zelensky que "les avions, hélicoptères et missiles (russes) déployés sur le territoire du Bélarus resteraient au sol pendant l'arrivée, les négociations et le départ de la délégation ukrainienne", selon la présidence ukrainienne, alors que le Bélarus sert de base arrière à l'invasion russe.
- "Forces du mal" –
Les forces ukrainiennes ont repris le plein contrôle de Kharkiv (1,4 million d'habitants), deuxième ville d'Ukraine dans le Nord-Est à la frontière russe, selon le gouverneur local Oleg Sinegoubov.
Dans son sermon dominical, le patriarche orthodoxe russe Kirill a qualifié les opposants à Moscou en Ukraine de "forces du mal".
"Vassylkiv, Kiev, Cherniguiv, Soumi, Kharkiv et beaucoup d'autres villes vivent dans des conditions qu'on n'avait pas vues sur nos terres (...) depuis la Seconde guerre mondiale", a lancé tôt dimanche M. Zelensky, accusant la Russie de considérer les zones habitées "comme une cible légitime".
L'Ukraine a fait état de quelque 200 civils tués et de dizaines de militaires morts au combat, mais n'a pas publié de bilan précis dimanche.
L'Onu recensait samedi au moins 64 morts parmi les civils et des centaines de milliers de personnes sans eau ou électricité.
Selon l'état-major ukrainien, l'armée russe "n'a pas atteint" son "principal objectif (qui) est de verrouiller Kiev" et a recours "au sabotage" avec "des groupes de reconnaissance qui détruisent l'infrastructure civile".
A Kiev, sous couvre-feu jusqu'à lundi 08H00 (06H00 GMT), la journée a été calme après des affrontements durant la nuit "avec des groupes subversifs" selon le bureau du maire.
- Deux villes encerclées –
De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir encerclé deux grandes villes du Sud, Kherson et Berdiansk, qui comptent respectivement 290.000 et 110.000 habitants.
Il revendique également des gains territoriaux pour les séparatistes prorusses dans l'Est, soutenus par l'armée russe.
L'armée russe a pour la première fois dimanche reconnu des pertes humaines, sans les chiffrer pour autant.
Kiev, selon qui l'armée ukrainienne a tué plus de 4.300 soldats russes, a lancé un site internet permettant aux proches des soldats russes tués de connaître leur sort.
Face à la violence de l'invasion russe, l'Union européenne a annoncé dimanche qu'elle allait financer la livraison d'armements et d'autres équipements à l'Ukraine. (AFP)
L'Union européenne a annoncé, elle, de nouvelles décisions à l'égard de Moscou, fermant l'ensemble de son espace aérien aux avions russes, finançant des livraisons d'armes à l'Ukraine et interdisant les médias russes RT et Sputnik.
La présidence ukrainienne n'a pas précisé la date des pourparlers, mais la Russie a indiqué qu'ils auraient lieu dès dimanche.
Selon Kiev, la rencontre aura lieu sans "conditions préalables" à la frontière ukraino-bélarusse, "dans la région de la rivière Pripiat", près de Tchernobyl.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a prévenu que son pays ne "capitulera pas" face à Moscou.
"Je ne crois pas trop à un résultat", mais "il faut qu'on essaie", a quant à lui déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une déclaration vidéo.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a affirmé que la rencontre aura lieu dans la région de Gomel au Bélarus, qui est frontalière de celle de Pripiat.
Moscou a désigné pour diriger sa délégation un ex-ministre de la Culture et conseiller à la présidence, Vladimir Medinski, et non son habituel négociateur pour l'Ukraine, Dmitri Kozak.
Le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko a assuré à M. Zelensky que "les avions, hélicoptères et missiles (russes) déployés sur le territoire du Bélarus resteraient au sol pendant l'arrivée, les négociations et le départ de la délégation ukrainienne", selon la présidence ukrainienne, alors que le Bélarus sert de base arrière à l'invasion russe.
- "Forces du mal" –
Les forces ukrainiennes ont repris le plein contrôle de Kharkiv (1,4 million d'habitants), deuxième ville d'Ukraine dans le Nord-Est à la frontière russe, selon le gouverneur local Oleg Sinegoubov.
Dans son sermon dominical, le patriarche orthodoxe russe Kirill a qualifié les opposants à Moscou en Ukraine de "forces du mal".
"Vassylkiv, Kiev, Cherniguiv, Soumi, Kharkiv et beaucoup d'autres villes vivent dans des conditions qu'on n'avait pas vues sur nos terres (...) depuis la Seconde guerre mondiale", a lancé tôt dimanche M. Zelensky, accusant la Russie de considérer les zones habitées "comme une cible légitime".
L'Ukraine a fait état de quelque 200 civils tués et de dizaines de militaires morts au combat, mais n'a pas publié de bilan précis dimanche.
L'Onu recensait samedi au moins 64 morts parmi les civils et des centaines de milliers de personnes sans eau ou électricité.
Selon l'état-major ukrainien, l'armée russe "n'a pas atteint" son "principal objectif (qui) est de verrouiller Kiev" et a recours "au sabotage" avec "des groupes de reconnaissance qui détruisent l'infrastructure civile".
A Kiev, sous couvre-feu jusqu'à lundi 08H00 (06H00 GMT), la journée a été calme après des affrontements durant la nuit "avec des groupes subversifs" selon le bureau du maire.
- Deux villes encerclées –
De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir encerclé deux grandes villes du Sud, Kherson et Berdiansk, qui comptent respectivement 290.000 et 110.000 habitants.
Il revendique également des gains territoriaux pour les séparatistes prorusses dans l'Est, soutenus par l'armée russe.
L'armée russe a pour la première fois dimanche reconnu des pertes humaines, sans les chiffrer pour autant.
Kiev, selon qui l'armée ukrainienne a tué plus de 4.300 soldats russes, a lancé un site internet permettant aux proches des soldats russes tués de connaître leur sort.
Face à la violence de l'invasion russe, l'Union européenne a annoncé dimanche qu'elle allait financer la livraison d'armements et d'autres équipements à l'Ukraine. (AFP)