L’armée ukrainienne et les forces russes s’affrontent à Kiev samedi matin pour le contrôle de la capitale de l’Ukraine, deux jours après le lancement d’une invasion du pays ordonnée par Vladimir Poutine.
L’armée ukrainienne et les forces russes s’affrontent à Kiev samedi matin pour le contrôle de la capitale de l’Ukraine, deux jours après le lancement d’une invasion du pays ordonnée par Vladimir Poutine.
Des combats ont eu lieu sur l’avenue de la Victoire, une des artères principales de la capitale ukrainienne, quelques heures après un dramatique appel à la mobilisation lancé par le président Volodymyr Zelensky.
« À Kiev, de violents combats se poursuivent. L’armée ukrainienne repousse des saboteurs russes », a indiqué samedi, vers 3 h 30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien. Sur Facebook, l’armée de terre ukrainienne a dit de son côté avoir détruit une colonne de cinq véhicules militaires russes, dont un char, près de la station de métro Beresteiska, située sur l’avenue de la Victoire, dans le nord-ouest de la capitale.
À 0 h 30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien a affirmé que les forces russes essayaient d’attaquer une centrale électrique dans le quartier de Troieshchyna, au nord-est de Kiev.
Les habitants de la ville ont été invités à rester dans leurs abris ou, s’ils sont chez eux, à ne pas s’approcher des fenêtres. La sirène d’alerte antiaérienne a aussi été déclenchée à l’aube à Kharkiv, une grande ville de l’est de l’Ukraine proche de la frontière russe, selon le Service des communications spéciales.
L’armée de terre ukrainienne a également fait aussi état de « violents » combats à 30 km au sud-ouest de la capitale, où les Russes « essayent de faire débarquer des parachutistes ».
La population de Kiev s’était préparée au pire après le message de son président. « Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, avait affirmé quelques heures auparavant M. Zelensky dans une allocution vidéo diffusée vendredi soir sur le site internet de la présidence.
« Nous ne pouvons pas perdre la capitale. Je m’adresse à nos défenseurs, hommes et femmes de tous les fronts : cette nuit, l’ennemi va utiliser toutes ses forces pour briser nos défenses de la façon la plus vile, dure et inhumaine. Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, a-t-il affirmé dans une allocution vidéo diffusée sur le site internet de la présidence.
« Notre principal objectif est de mettre fin à ce massacre. Les pertes de l’ennemi sont très sérieuses », a-t-il ajouté.
De premières unités militaires russes étaient entrées vendredi dans le nord de la capitale ukrainienne, y faisant des morts.
Conséquence de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté l’Ukraine, a signalé l’ONU, où la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité à une résolution déplorant son « agression ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé vendredi l’Union européenne à renforcer les sanctions contre la Russie pour la punir de son invasion de l’Ukraine.
« Toutes les possibilités de sanctions n’ont pas encore été épuisées. La pression sur la Russie doit augmenter. C’est ce que j’ai dit » à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a déclaré M. Zelensky sur Twitter.
Jeudi soir, les dirigeants des 27 pays de l’UE ont durci les sanctions contre la Russie, dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des transports, sans aller toutefois jusqu’à l’exclure du système d’échanges bancaires internationaux Swift.
Kiev avait exhorté les pays occidentaux à prendre cette dernière mesure, présentée par les experts comme une « arme atomique » financière, mais aussi susceptible de nuire à des acteurs économiques européens.
La Russie a lancé jeudi une offensive militaire d’envergure contre l’Ukraine après plusieurs semaines d’escalade des tensions. Vendredi, des combats avaient notamment lieu dans la capitale Kiev. (AFP)
L’armée ukrainienne et les forces russes s’affrontent à Kiev samedi matin pour le contrôle de la capitale de l’Ukraine, deux jours après le lancement d’une invasion du pays ordonnée par Vladimir Poutine.
Des combats ont eu lieu sur l’avenue de la Victoire, une des artères principales de la capitale ukrainienne, quelques heures après un dramatique appel à la mobilisation lancé par le président Volodymyr Zelensky.
« À Kiev, de violents combats se poursuivent. L’armée ukrainienne repousse des saboteurs russes », a indiqué samedi, vers 3 h 30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien. Sur Facebook, l’armée de terre ukrainienne a dit de son côté avoir détruit une colonne de cinq véhicules militaires russes, dont un char, près de la station de métro Beresteiska, située sur l’avenue de la Victoire, dans le nord-ouest de la capitale.
À 0 h 30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien a affirmé que les forces russes essayaient d’attaquer une centrale électrique dans le quartier de Troieshchyna, au nord-est de Kiev.
Les habitants de la ville ont été invités à rester dans leurs abris ou, s’ils sont chez eux, à ne pas s’approcher des fenêtres. La sirène d’alerte antiaérienne a aussi été déclenchée à l’aube à Kharkiv, une grande ville de l’est de l’Ukraine proche de la frontière russe, selon le Service des communications spéciales.
L’armée de terre ukrainienne a également fait aussi état de « violents » combats à 30 km au sud-ouest de la capitale, où les Russes « essayent de faire débarquer des parachutistes ».
La population de Kiev s’était préparée au pire après le message de son président. « Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, avait affirmé quelques heures auparavant M. Zelensky dans une allocution vidéo diffusée vendredi soir sur le site internet de la présidence.
« Nous ne pouvons pas perdre la capitale. Je m’adresse à nos défenseurs, hommes et femmes de tous les fronts : cette nuit, l’ennemi va utiliser toutes ses forces pour briser nos défenses de la façon la plus vile, dure et inhumaine. Cette nuit, ils vont tenter de s’emparer » de Kiev, a-t-il affirmé dans une allocution vidéo diffusée sur le site internet de la présidence.
« Notre principal objectif est de mettre fin à ce massacre. Les pertes de l’ennemi sont très sérieuses », a-t-il ajouté.
De premières unités militaires russes étaient entrées vendredi dans le nord de la capitale ukrainienne, y faisant des morts.
Conséquence de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, quelque 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 50 000 ont quitté l’Ukraine, a signalé l’ONU, où la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité à une résolution déplorant son « agression ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé vendredi l’Union européenne à renforcer les sanctions contre la Russie pour la punir de son invasion de l’Ukraine.
« Toutes les possibilités de sanctions n’ont pas encore été épuisées. La pression sur la Russie doit augmenter. C’est ce que j’ai dit » à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a déclaré M. Zelensky sur Twitter.
Jeudi soir, les dirigeants des 27 pays de l’UE ont durci les sanctions contre la Russie, dans les secteurs de l’énergie, de la finance et des transports, sans aller toutefois jusqu’à l’exclure du système d’échanges bancaires internationaux Swift.
Kiev avait exhorté les pays occidentaux à prendre cette dernière mesure, présentée par les experts comme une « arme atomique » financière, mais aussi susceptible de nuire à des acteurs économiques européens.
La Russie a lancé jeudi une offensive militaire d’envergure contre l’Ukraine après plusieurs semaines d’escalade des tensions. Vendredi, des combats avaient notamment lieu dans la capitale Kiev. (AFP)