Les navires de l'opération Sophia vont devoir rentrer à quai. Depuis 2015, ils patrouillaient en Méditerranée avec la mission de démanteler les réseaux de passeurs et de sauver des vies. Mais l'Italie a décidé de fermer ses ports aux débarquements de migrants. Faute de solution alternative, Bruxelles reconnaît que les patrouilles sont temporairement suspendues.
"L'opération Sophia est une opération navale. C'est clair que sans les moyens maritimes, elle ne sera plus à même d'appliquer efficacement son mandat", a reconnu Maja Kocijancic, porte-parole de la diplomatie européenne. Le mandat, qui a pourtant officiellement été prolongé pour six mois, permettra de continuer les deux autres volets de l'opération, à savoir la surveillance aérienne de la Méditerranée et la formation de militaires libyens à la lutte contre les passeurs. Les militaires libyens sont régulièrement accusés par des ONG de violences à l'encontre des migrants.
Dans un communiqué, Amnesty international a dénoncé un abandon des réfugiés et des migrants et "une abdication scandaleuse des gouvernements de l'Union européenne". Selon les chiffres officiels, l'opération Sophia a permis de sauver plus de 45 000 personnes entre 2015 et fin 2018. Et d'arrêter plus de 150 trafiquants. Mais le rythme des traversées ne ralentit pas. Cette semaine, quatre personnes dont un bébé ont péri, alors que leur embarcation de fortune a coulé au large des côtes de Turquie. (France24)
"L'opération Sophia est une opération navale. C'est clair que sans les moyens maritimes, elle ne sera plus à même d'appliquer efficacement son mandat", a reconnu Maja Kocijancic, porte-parole de la diplomatie européenne. Le mandat, qui a pourtant officiellement été prolongé pour six mois, permettra de continuer les deux autres volets de l'opération, à savoir la surveillance aérienne de la Méditerranée et la formation de militaires libyens à la lutte contre les passeurs. Les militaires libyens sont régulièrement accusés par des ONG de violences à l'encontre des migrants.
Dans un communiqué, Amnesty international a dénoncé un abandon des réfugiés et des migrants et "une abdication scandaleuse des gouvernements de l'Union européenne". Selon les chiffres officiels, l'opération Sophia a permis de sauver plus de 45 000 personnes entre 2015 et fin 2018. Et d'arrêter plus de 150 trafiquants. Mais le rythme des traversées ne ralentit pas. Cette semaine, quatre personnes dont un bébé ont péri, alors que leur embarcation de fortune a coulé au large des côtes de Turquie. (France24)