L'armée américaine, qui avait annoncé fin novembre avoir "perdu" un drone au-dessus de la capitale libyenne, Tripoli, estime qu'il a été abattu par un système de défense aérienne russe et réclame les débris de l'engin, pour l'instant en vain, a déclaré à Reuters le chef de l'Africom.
Les opérateurs de défense aérienne à la manoeuvre au moment des faits "ne savaient pas qu'il s'agissait d'un engin américain sans pilote quand ils ont ouvert le feu", a estimé le général Stephen Townsend, chef du commandement militaire américain pour l'Afrique.
"Mais ils savent très certainement depuis à qui il appartient et ils refusent de le rendre. Ils disent qu'ils ne savent pas où il est mais je n'y crois pas", a-t-il déclaré sans plus de précisions.
L'armée américaine avait annoncé le 22 novembre la disparition la veille de son drone, déployé en Libye pour "évaluer la situation sécuritaire et surveiller l’activité extrémiste violente", et avait lancé une enquête sur cet incident.
Les Etats-Unis ont conclu à la responsabilité soit de mercenaires privés russes soit de l'armée nationale libyenne (LNA) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays qui a lancé en avril une offensive pour s'emparer de la capitale, a dit le porte-parole de l'Africom, le colonel Christopher Karns.
Les opérateurs du système de défense ont tiré par erreur sur ce drone pensant qu'il s'agissait d'un engin du camp opposé, a-t-il précisé.
Soupçonnée de soutenir les forces du maréchal Haftar, la Russie a démenti début novembre la présence de mercenaires russes en Libye, dénonçant des "élucubrations" et des "rumeurs malveillantes". La LNA a nié pour sa part tout soutien venant de l'étranger.
Ces tensions grandissantes entre Moscou et Washington autour de la présence éventuelle de mercenaires russes sur le terrain libyen ont suscité l'inquiétude de l'envoyé spécial de l'Onu, Ghassan Salamé, qui a estimé fin novembre que ces développements compliquaient toute résolution du conflit en Libye, pays plongé dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. (Reuters)
Les opérateurs de défense aérienne à la manoeuvre au moment des faits "ne savaient pas qu'il s'agissait d'un engin américain sans pilote quand ils ont ouvert le feu", a estimé le général Stephen Townsend, chef du commandement militaire américain pour l'Afrique.
"Mais ils savent très certainement depuis à qui il appartient et ils refusent de le rendre. Ils disent qu'ils ne savent pas où il est mais je n'y crois pas", a-t-il déclaré sans plus de précisions.
L'armée américaine avait annoncé le 22 novembre la disparition la veille de son drone, déployé en Libye pour "évaluer la situation sécuritaire et surveiller l’activité extrémiste violente", et avait lancé une enquête sur cet incident.
Les Etats-Unis ont conclu à la responsabilité soit de mercenaires privés russes soit de l'armée nationale libyenne (LNA) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays qui a lancé en avril une offensive pour s'emparer de la capitale, a dit le porte-parole de l'Africom, le colonel Christopher Karns.
Les opérateurs du système de défense ont tiré par erreur sur ce drone pensant qu'il s'agissait d'un engin du camp opposé, a-t-il précisé.
Soupçonnée de soutenir les forces du maréchal Haftar, la Russie a démenti début novembre la présence de mercenaires russes en Libye, dénonçant des "élucubrations" et des "rumeurs malveillantes". La LNA a nié pour sa part tout soutien venant de l'étranger.
Ces tensions grandissantes entre Moscou et Washington autour de la présence éventuelle de mercenaires russes sur le terrain libyen ont suscité l'inquiétude de l'envoyé spécial de l'Onu, Ghassan Salamé, qui a estimé fin novembre que ces développements compliquaient toute résolution du conflit en Libye, pays plongé dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. (Reuters)