L'armée syrienne a intercepté mardi soir deux missiles israéliens visant un secteur proche de la capitale Damas, a indiqué l'agence de presse officielle syrienne Sana.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a pour sa part rapporté que ces missiles avaient visé un "dépôt d'armes" qui appartiendrait au Hezbollah libanais, bête noire d'Israël qui combat aux côtés des forces gouvernementales dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Il a fait état de la mort de neuf combattants pro-régime.
"La défense anti-aérienne a intercepté deux missiles israéliens lancés contre (le secteur de) Kiswé et les ont détruits", selon l'agence Sana.
L'agence avait fait état plus tôt "d'explosions" dans ce secteur, tandis que la télévision syrienne avait retransmis des images de flammes qui selon elle se dégageaient d'un incendie provoqué par la destruction des deux missiles.
Israël n'a pas fait de commentaires.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a affirmé que des "missiles probablement israéliens avaient visé un dépôt d'armes dans le secteur de Kiswé, appartenant vraisemblablement au Hezbollah et aux Iraniens".
Ce n'est pas la première fois que ce secteur au sud-ouest de Damas est visé, Israël y avait déjà bombardé des positions militaires, notamment un dépôt d'arme en décembre.
Mardi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit "soutenir totalement" le retrait américain de l'accord nucléaire avec l'Iran, tandis que la partie du Golan syrien occupée par Israël était placée en état d'alerte élevé devant l'éventualité d'une attaque iranienne venue de Syrie.
Israël a effectué ces dernières années, et particulièrement depuis 2017, de nombreuses frappes en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad ou son allié, le Hezbollah libanais.
Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre. Les relations sont d'autant plus tendues que trois ennemis d'Israël opèrent sur le théâtre syrien: le régime lui-même, et ses grands alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais pro-iranien.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a pour sa part rapporté que ces missiles avaient visé un "dépôt d'armes" qui appartiendrait au Hezbollah libanais, bête noire d'Israël qui combat aux côtés des forces gouvernementales dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Il a fait état de la mort de neuf combattants pro-régime.
L'agence avait fait état plus tôt "d'explosions" dans ce secteur, tandis que la télévision syrienne avait retransmis des images de flammes qui selon elle se dégageaient d'un incendie provoqué par la destruction des deux missiles.
Israël n'a pas fait de commentaires.
Interrogé par l'AFP, le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a affirmé que des "missiles probablement israéliens avaient visé un dépôt d'armes dans le secteur de Kiswé, appartenant vraisemblablement au Hezbollah et aux Iraniens".
Ce n'est pas la première fois que ce secteur au sud-ouest de Damas est visé, Israël y avait déjà bombardé des positions militaires, notamment un dépôt d'arme en décembre.
Mardi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit "soutenir totalement" le retrait américain de l'accord nucléaire avec l'Iran, tandis que la partie du Golan syrien occupée par Israël était placée en état d'alerte élevé devant l'éventualité d'une attaque iranienne venue de Syrie.
Israël a effectué ces dernières années, et particulièrement depuis 2017, de nombreuses frappes en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad ou son allié, le Hezbollah libanais.
Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre. Les relations sont d'autant plus tendues que trois ennemis d'Israël opèrent sur le théâtre syrien: le régime lui-même, et ses grands alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais pro-iranien.