PARIS (Reuters) - L'homme qui a attaqué vendredi des militaires au Carrousel du Louvre, à Paris, a confirmé son identité lundi et livré sa version des faits, après s'être dans un premier temps muré dans le silence, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Vendredi soir, le procureur de Paris, François Molins, avait indiqué que l'assaillant ne portait pas de papiers sur lui, et que son identité n'avait pas été formellement établie.
Mais le suspect a confirmé lundi être Abdullah Reda El Hamahmy, un Egyptien de 29 ans, comme le laissaient penser les premiers éléments de l'enquête, dit la source judiciaire.
"À l'occasion d'une troisième audition hier, le gardé à vue a accepté de commencer à répondre aux enquêteurs, déclinant son identité et développant sa première version des faits", a-t-elle précisé. "La garde à vue se poursuit."
Le suspect, qui a été grièvement blessé par des tirs de riposte des militaires vendredi, est hospitalisé à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, où il a été placé en garde à vue samedi après avoir été jugé en état d'être interrogé.
Dimanche, il avait refusé de répondre aux premières questions des enquêteurs.
Son mode opératoire - il a attaqué les militaires armé de deux machettes aux cris d'"Allah Akbar" - a conduit le procureur de Paris à ouvrir une enquête en flagrance du chef de tentatives d'assassinats aggravées en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Abdullah Reda El Hamahmy, qui résidait aux Emirats arabes unis, est semble-t-il arrivé en France le 26 janvier en provenance de Dubaï avec un visa de tourisme d'un mois obtenu début novembre.
Il a emménagé le jour même dans un appartement loué pour une semaine rue de Ponthieu, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où des perquisitions menées vendredi après-midi ont permis de retrouver des étuis de machettes, un iPad, plusieurs cartes prépayées et un passeport égyptien.
"Les investigations se poursuivront pour déterminer le parcours mais aussi les motivations de l'auteur de l'attaque et découvrir s'il a agi seul, spontanément, ou au contraire s'il a agi sur instruction", a déclaré vendredi François Molins.
Vendredi soir, le procureur de Paris, François Molins, avait indiqué que l'assaillant ne portait pas de papiers sur lui, et que son identité n'avait pas été formellement établie.
Mais le suspect a confirmé lundi être Abdullah Reda El Hamahmy, un Egyptien de 29 ans, comme le laissaient penser les premiers éléments de l'enquête, dit la source judiciaire.
"À l'occasion d'une troisième audition hier, le gardé à vue a accepté de commencer à répondre aux enquêteurs, déclinant son identité et développant sa première version des faits", a-t-elle précisé. "La garde à vue se poursuit."
Le suspect, qui a été grièvement blessé par des tirs de riposte des militaires vendredi, est hospitalisé à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, où il a été placé en garde à vue samedi après avoir été jugé en état d'être interrogé.
Dimanche, il avait refusé de répondre aux premières questions des enquêteurs.
Son mode opératoire - il a attaqué les militaires armé de deux machettes aux cris d'"Allah Akbar" - a conduit le procureur de Paris à ouvrir une enquête en flagrance du chef de tentatives d'assassinats aggravées en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Abdullah Reda El Hamahmy, qui résidait aux Emirats arabes unis, est semble-t-il arrivé en France le 26 janvier en provenance de Dubaï avec un visa de tourisme d'un mois obtenu début novembre.
Il a emménagé le jour même dans un appartement loué pour une semaine rue de Ponthieu, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où des perquisitions menées vendredi après-midi ont permis de retrouver des étuis de machettes, un iPad, plusieurs cartes prépayées et un passeport égyptien.
"Les investigations se poursuivront pour déterminer le parcours mais aussi les motivations de l'auteur de l'attaque et découvrir s'il a agi seul, spontanément, ou au contraire s'il a agi sur instruction", a déclaré vendredi François Molins.