New York (awp/afp) - L'euro perdait du terrain face au dollar mardi, ployant sous un regain d'incertitudes vis-à-vis des perspectives monétaires de la Banque centrale européenne (BCE) et sous l'inquiétude persistante face à la situation en Catalogne.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1766 dollar, contre 1,1796 dollar lundi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique perdait également du terrain face à la devise japonaise, à 132,02 yens pour un euro contre 132,36 yens lundi soir.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone, à 112,20 yens pour un dollar contre 112,21 yens la veille.
"La monnaie unique est sous pression" car les investisseurs craignent que la BCE ne diminue pas son programme de rachats d'actifs autant que prévu, a commenté Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
La semaine dernière, l'euro avait tenté de se reprendre, tirant parti d'un accès de faiblesse du billet vert et d'un renforcement des attentes d'une diminution du montant des rachats d'actifs mensuels de la BCE.
Mais à mesure qu'approche la date de la prochaine décision monétaire de la BCE, le 26 octobre, les rumeurs s'intensifient sur la possibilité de voir la banque centrale diminuer son stimulus moins qu'attendu, ce qui pèse sur la devise, selon des analystes.
En outre, l'euro restait "nerveux" du fait des tensions en Catalogne, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Une juge d'instruction a placé lundi soir en détention les dirigeants des deux principales associations indépendantistes de Catalogne, à la très forte capacité de mobilisation, risquant d'envenimer encore la crise entre Madrid et la région.
De son côté, le dollar a reçu un coup de pouce de nouvelles spéculations sur le nom du successeur de Janet Yellen à la tête de la banque centrale américaine (Fed).
John Taylor, professeur à l'université américaine de Stanford, serait parmi les favoris à la succession de Mme Yellen, dont le mandat s'achève en début d'année prochaine, et il est "vu comme l'un des choix potentiels les plus haussiers (sur les taux d'intérêt, NDLR), ce qui pourrait renforcer considérablement le dollar", a estimé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
Des informations de presse évoquant un rendez-vous jeudi entre Donald Trump et la présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen pour discuter de son avenir à la tête de l'institution causaient par ailleurs "quelques fluctuations" sur la devise, selon Erik Nelson de Wells Fargo.
Au Royaume-Uni, les cambistes optaient pour la prudence après l'annonce d'une accélération de l'inflation au Royaume-Uni en septembre sur un an, atteignant comme attendu 3%.
En outre, ils décortiquaient les propos de membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d'Angleterre (BoE), parmi lesquels le gouverneur Mark Carney, devant la Commission des finances du Parlement britannique.
David Ramsden, membre du CPM depuis début septembre, s'est montré prudent sur les perspectives monétaires de la BoE, déclarant qu'il ne faisait pas partie de la majorité des neuf membres ayant estimé le mois dernier qu'une hausse de taux pourrait être nécessaire dans les mois à venir.
M. Ramsden et M. Carney ont par ailleurs prévenu que l'inflation devrait atteindre un pic à plus de 3% en octobre.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique, à 89,18 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3194 dollar pour une livre.
La devise suisse perdait du terrain face à l'euro, à 1,1512 franc suisse pour un euro, et face au billet vert, à 0,9784 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en forte baisse face au billet vert, à 6,6236 yuans pour un dollar contre 6,5796 yuans pour un dollar lundi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.284,75 dollars au fixing du soir, contre 1.303,30 dollars lundi.
Le bitcoin valait 5.568,92 dollars contre 5.695,40 dollars lundi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1766 dollar, contre 1,1796 dollar lundi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique perdait également du terrain face à la devise japonaise, à 132,02 yens pour un euro contre 132,36 yens lundi soir.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone, à 112,20 yens pour un dollar contre 112,21 yens la veille.
"La monnaie unique est sous pression" car les investisseurs craignent que la BCE ne diminue pas son programme de rachats d'actifs autant que prévu, a commenté Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
La semaine dernière, l'euro avait tenté de se reprendre, tirant parti d'un accès de faiblesse du billet vert et d'un renforcement des attentes d'une diminution du montant des rachats d'actifs mensuels de la BCE.
Mais à mesure qu'approche la date de la prochaine décision monétaire de la BCE, le 26 octobre, les rumeurs s'intensifient sur la possibilité de voir la banque centrale diminuer son stimulus moins qu'attendu, ce qui pèse sur la devise, selon des analystes.
En outre, l'euro restait "nerveux" du fait des tensions en Catalogne, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Une juge d'instruction a placé lundi soir en détention les dirigeants des deux principales associations indépendantistes de Catalogne, à la très forte capacité de mobilisation, risquant d'envenimer encore la crise entre Madrid et la région.
De son côté, le dollar a reçu un coup de pouce de nouvelles spéculations sur le nom du successeur de Janet Yellen à la tête de la banque centrale américaine (Fed).
John Taylor, professeur à l'université américaine de Stanford, serait parmi les favoris à la succession de Mme Yellen, dont le mandat s'achève en début d'année prochaine, et il est "vu comme l'un des choix potentiels les plus haussiers (sur les taux d'intérêt, NDLR), ce qui pourrait renforcer considérablement le dollar", a estimé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
Des informations de presse évoquant un rendez-vous jeudi entre Donald Trump et la présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen pour discuter de son avenir à la tête de l'institution causaient par ailleurs "quelques fluctuations" sur la devise, selon Erik Nelson de Wells Fargo.
Au Royaume-Uni, les cambistes optaient pour la prudence après l'annonce d'une accélération de l'inflation au Royaume-Uni en septembre sur un an, atteignant comme attendu 3%.
En outre, ils décortiquaient les propos de membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d'Angleterre (BoE), parmi lesquels le gouverneur Mark Carney, devant la Commission des finances du Parlement britannique.
David Ramsden, membre du CPM depuis début septembre, s'est montré prudent sur les perspectives monétaires de la BoE, déclarant qu'il ne faisait pas partie de la majorité des neuf membres ayant estimé le mois dernier qu'une hausse de taux pourrait être nécessaire dans les mois à venir.
M. Ramsden et M. Carney ont par ailleurs prévenu que l'inflation devrait atteindre un pic à plus de 3% en octobre.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique, à 89,18 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3194 dollar pour une livre.
La devise suisse perdait du terrain face à l'euro, à 1,1512 franc suisse pour un euro, et face au billet vert, à 0,9784 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en forte baisse face au billet vert, à 6,6236 yuans pour un dollar contre 6,5796 yuans pour un dollar lundi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.284,75 dollars au fixing du soir, contre 1.303,30 dollars lundi.
Le bitcoin valait 5.568,92 dollars contre 5.695,40 dollars lundi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.