Londres (awp/afp) - L'euro baissait mardi face au dollar qui restait lesté par les incertitudes économiques aux États-Unis, les cambistes optant pour la prudence avant la publication des minutes de la dernière réunion monétaire de la banque centrale américaine.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1700 dollar - tombant même vers 13H05 GMT à 1,1682 dollar, son niveau le plus faible en deux semaines et demie - contre 1,1734 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie européenne baissait également face à la devise nippone, à 129,65 yens pour un euro contre 129,90 yens la veille.
Le dollar montait un peu face à la monnaie japonaise, à 110,81 yens pour un dollar contre 110,70 yens mardi soir.
Dans l'ensemble, "le dollar tente toujours de se reprendre à court terme après avoir été fortement vendu ces derniers mois", a observé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
La probabilité d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) avait été accrue mardi par des commentaires du vice-président de la banque centrale William Dudley qui a laissé entendre qu'une nouvelle hausse de taux était encore possible en 2017, ainsi que des ventes au détail aux États-Unis meilleures qu'attendu en juillet.
Cependant, le marché "reste sceptique vis-à-vis de la capacité des indicateurs économiques à venir de s'avérer" suffisamment bons pour justifier une telle action, a expliqué M. Hardman.
En quête d'indices sur la trajectoire possible des taux, les investisseurs décortiqueront mercredi le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed dont la publication est prévue à 18H00 GMT.
"La Réserve fédérale est devenu moins haussière vis-à-vis de ses taux ces derniers mois car l'accélération de l'inflation qu'elle attendait ne s'est pas matérialisée, ce qui l'a fait se demander si le rythme actuel du resserrement monétaire est adéquat", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
L'analyste s'attend ainsi à ce que les minutes montrent "un malaise grandissant au sein de la Fed qui pourrait de nouveau lester la trajectoire attendue des taux", a prévenu l'analyste.
Une hausse des taux d'intérêt de la Fed rend le billet vert plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs. Ainsi tout report d'une telle action tend à peser sur la devise américaine.
En outre, des informations selon lesquelles le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi ne profitera pas du symposium de Jackson Hole, qui réunira entre autres plusieurs grands banquiers centraux, la semaine prochaine pour préparer le marché à une diminution des rachats d'actifs de l'institution pesaient sur l'euro, ont relevé des analystes.
De son côté, la livre britannique se reprenait un peu face à l'euro après avoir souffert mardi d'une stagnation de la hausse des prix au Royaume-Uni en juillet.
Le rebond de la livre sterling était de plus alimenté par l'annonce mercredi d'une légère baisse inattendue du taux de chômage dans le pays lors des trois mois à fin juin.
En outre, "les ménages britanniques ont vu leur revenu moyen s'améliorer de 2,1% (sur la même période, ndlr), mieux que les 1,8% attendus par les analystes", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Cependant, avec une hausse des prix à la consommation de 2,6% en juin, "la divergence entre la croissance des prix et celle des salaires devrait continuer à peser sur le pouvoir d'achat des ménages et limiter les pressions inflationnistes", a tempéré l'analyste.
Dans ce contexte, les appels à une hausse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE) immédiate devraient rester marginaux au sein de son Comité de politique monétaire (CPM).
Vers 16H00 GMT, la monnaie britannique s'échangeait à 90,99 pence pour un euro, après avoir atteint vers 07H40 GMT 91,42 pence, son niveau le plus faible depuis le 7 octobre 2016, date à laquelle elle était tombée à un plus bas en plus de sept ans et demi.
La livre sterling baissait face au dollar, à 1,2857 dollar pour une livre. Elle est remontée en cours de journée grâce à l'emploi britannique après être tombée vers 07H50 GMT à 1,2842 dollar, un nouveau plus bas en un mois.
La monnaie suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,1408 franc pour un euro, et baissait face au dollar, à 0,9751 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6916 yuans pour un dollar à 15H25 GMT contre 6,6855 yuans mardi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.272,75 dollars au fixing du soir, contre 1.270,30 dollars mardi.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1700 dollar - tombant même vers 13H05 GMT à 1,1682 dollar, son niveau le plus faible en deux semaines et demie - contre 1,1734 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie européenne baissait également face à la devise nippone, à 129,65 yens pour un euro contre 129,90 yens la veille.
Le dollar montait un peu face à la monnaie japonaise, à 110,81 yens pour un dollar contre 110,70 yens mardi soir.
Dans l'ensemble, "le dollar tente toujours de se reprendre à court terme après avoir été fortement vendu ces derniers mois", a observé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
La probabilité d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) avait été accrue mardi par des commentaires du vice-président de la banque centrale William Dudley qui a laissé entendre qu'une nouvelle hausse de taux était encore possible en 2017, ainsi que des ventes au détail aux États-Unis meilleures qu'attendu en juillet.
Cependant, le marché "reste sceptique vis-à-vis de la capacité des indicateurs économiques à venir de s'avérer" suffisamment bons pour justifier une telle action, a expliqué M. Hardman.
En quête d'indices sur la trajectoire possible des taux, les investisseurs décortiqueront mercredi le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed dont la publication est prévue à 18H00 GMT.
"La Réserve fédérale est devenu moins haussière vis-à-vis de ses taux ces derniers mois car l'accélération de l'inflation qu'elle attendait ne s'est pas matérialisée, ce qui l'a fait se demander si le rythme actuel du resserrement monétaire est adéquat", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
L'analyste s'attend ainsi à ce que les minutes montrent "un malaise grandissant au sein de la Fed qui pourrait de nouveau lester la trajectoire attendue des taux", a prévenu l'analyste.
Une hausse des taux d'intérêt de la Fed rend le billet vert plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs. Ainsi tout report d'une telle action tend à peser sur la devise américaine.
En outre, des informations selon lesquelles le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi ne profitera pas du symposium de Jackson Hole, qui réunira entre autres plusieurs grands banquiers centraux, la semaine prochaine pour préparer le marché à une diminution des rachats d'actifs de l'institution pesaient sur l'euro, ont relevé des analystes.
De son côté, la livre britannique se reprenait un peu face à l'euro après avoir souffert mardi d'une stagnation de la hausse des prix au Royaume-Uni en juillet.
Le rebond de la livre sterling était de plus alimenté par l'annonce mercredi d'une légère baisse inattendue du taux de chômage dans le pays lors des trois mois à fin juin.
En outre, "les ménages britanniques ont vu leur revenu moyen s'améliorer de 2,1% (sur la même période, ndlr), mieux que les 1,8% attendus par les analystes", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Cependant, avec une hausse des prix à la consommation de 2,6% en juin, "la divergence entre la croissance des prix et celle des salaires devrait continuer à peser sur le pouvoir d'achat des ménages et limiter les pressions inflationnistes", a tempéré l'analyste.
Dans ce contexte, les appels à une hausse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE) immédiate devraient rester marginaux au sein de son Comité de politique monétaire (CPM).
Vers 16H00 GMT, la monnaie britannique s'échangeait à 90,99 pence pour un euro, après avoir atteint vers 07H40 GMT 91,42 pence, son niveau le plus faible depuis le 7 octobre 2016, date à laquelle elle était tombée à un plus bas en plus de sept ans et demi.
La livre sterling baissait face au dollar, à 1,2857 dollar pour une livre. Elle est remontée en cours de journée grâce à l'emploi britannique après être tombée vers 07H50 GMT à 1,2842 dollar, un nouveau plus bas en un mois.
La monnaie suisse se stabilisait face à l'euro, à 1,1408 franc pour un euro, et baissait face au dollar, à 0,9751 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6916 yuans pour un dollar à 15H25 GMT contre 6,6855 yuans mardi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.272,75 dollars au fixing du soir, contre 1.270,30 dollars mardi.