New York (awp/afp) - L'euro perdait du terrain vendredi face au dollar, après plusieurs séances de hausse, du fait d'incertitudes politiques en Italie et en Allemagne, tandis que la monnaie américaine trouvait un peu d'apaisement avec l'accalmie observée à Wall Street.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1562 dollar contre 1,1593 dollar jeudi vers 21H00 GMT. "La situation continue d'être pesante en zone euro", a souligné John Plassard, de Mirabaud Securities.
"La BCE (Banque centrale européenne) s'apprête à traverser le Rubicon" avec Rome, ont fait valoir les experts de Rabobank en citant des informations de presse selon lesquelles "l'Italie pourrait toujours éviter une crise de la dette si son gouvernement changeait de cap mais ne devra pas compter sur la banque centrale pour rassurer les investisseurs ou soutenir ses banques".
Jeudi soir, le Parlement italien a voté la loi de finances 2018 révisée présentée par le gouvernement populiste, passant outre les critiques de la Commission européenne sur ses objectifs budgétaires pour 2019, qui prévoient notamment un déficit de 2,4%.
Egalement en Europe mais côté allemand, "des élections en Bavière auront lieu dimanche avec un risque grandissant de fragmentation politique et de possibles répercussions nationales", ce qui pourrait accroître la fragilité de la zone euro, ont relevé les analystes de Société Générale.
Après être tombé mardi à 1,1432 dollar, son plus bas en deux mois, l'euro avait progressivement remonté la pente depuis mercredi.
Il avait surtout été aidé jeudi par plusieurs nouvelles venues de l'autre côté de l'Atlantique.
En plus d'un ralentissement de l'inflation et d'une hausse inattendue des demandes hebdomadaires d'allocations chômage, le dollar a souffert des propos de Donald Trump accusant la Fed d'être "tombée sur la tête" à cause de sa politique de relèvement des taux.
Ces mesures visent à éviter une surchauffe de l'économie américaine et ont fait chuter les Bourses mondiales lors des séances de mercredi et jeudi.
Wall Street a été particulièrement affectée, entraînant dans son sillage la monnaie américaine.
L'accalmie observée vendredi sur les cours boursiers permettait à l'inverse au billet vert de se refaire une santé.
"Le vrai test pour le dollar sera la semaine prochaine avec la publication des statistiques sur les ventes au détail et le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed", a relevé Kathy Lien de BK Asset Management.
Vers 19H00 GMT vendredi, l'euro baissait face au yen, à 129,47 yens contre 130,04 yens jeudi à 21H00 GMT.
Le dollar baissait face à la monnaie nippone, à 111,98 yens contre 112,16 yens jeudi soir.
Le franc suisse montait face à l'euro, à 1,1457 franc suisse pour un euro contre 1,1473 jeudi et baissait légèrement face au dollar, à 0,9910 franc suisse contre un dollar au lieu de 0,9894 jeudi soir.
L'once d'or valait 1.220,21 dollars, contre 1.224,10 dollars jeudi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a perdu du terrain à la clôture, à 6,9220 yuans pour un dollar au lieu de 6,8899 yuans jeudi.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 6.202,59 dollars, contre 6.204,33 dollars jeudi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1562 dollar contre 1,1593 dollar jeudi vers 21H00 GMT.
"La BCE (Banque centrale européenne) s'apprête à traverser le Rubicon" avec Rome, ont fait valoir les experts de Rabobank en citant des informations de presse selon lesquelles "l'Italie pourrait toujours éviter une crise de la dette si son gouvernement changeait de cap mais ne devra pas compter sur la banque centrale pour rassurer les investisseurs ou soutenir ses banques".
Jeudi soir, le Parlement italien a voté la loi de finances 2018 révisée présentée par le gouvernement populiste, passant outre les critiques de la Commission européenne sur ses objectifs budgétaires pour 2019, qui prévoient notamment un déficit de 2,4%.
Egalement en Europe mais côté allemand, "des élections en Bavière auront lieu dimanche avec un risque grandissant de fragmentation politique et de possibles répercussions nationales", ce qui pourrait accroître la fragilité de la zone euro, ont relevé les analystes de Société Générale.
Après être tombé mardi à 1,1432 dollar, son plus bas en deux mois, l'euro avait progressivement remonté la pente depuis mercredi.
Il avait surtout été aidé jeudi par plusieurs nouvelles venues de l'autre côté de l'Atlantique.
En plus d'un ralentissement de l'inflation et d'une hausse inattendue des demandes hebdomadaires d'allocations chômage, le dollar a souffert des propos de Donald Trump accusant la Fed d'être "tombée sur la tête" à cause de sa politique de relèvement des taux.
Ces mesures visent à éviter une surchauffe de l'économie américaine et ont fait chuter les Bourses mondiales lors des séances de mercredi et jeudi.
Wall Street a été particulièrement affectée, entraînant dans son sillage la monnaie américaine.
L'accalmie observée vendredi sur les cours boursiers permettait à l'inverse au billet vert de se refaire une santé.
"Le vrai test pour le dollar sera la semaine prochaine avec la publication des statistiques sur les ventes au détail et le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed", a relevé Kathy Lien de BK Asset Management.
Vers 19H00 GMT vendredi, l'euro baissait face au yen, à 129,47 yens contre 130,04 yens jeudi à 21H00 GMT.
Le dollar baissait face à la monnaie nippone, à 111,98 yens contre 112,16 yens jeudi soir.
Le franc suisse montait face à l'euro, à 1,1457 franc suisse pour un euro contre 1,1473 jeudi et baissait légèrement face au dollar, à 0,9910 franc suisse contre un dollar au lieu de 0,9894 jeudi soir.
L'once d'or valait 1.220,21 dollars, contre 1.224,10 dollars jeudi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a perdu du terrain à la clôture, à 6,9220 yuans pour un dollar au lieu de 6,8899 yuans jeudi.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 6.202,59 dollars, contre 6.204,33 dollars jeudi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.