New York (awp/afp) - L'euro, fragilisé par des indicateurs allemands, baissait lundi face à un dollar soutenu par une inflation à 2% en mars aux Etats-Unis, un chiffre de bonne augure avant une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), l'euro valait 1,2095 dollar, contre 1,2130 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne perdait également du terrain face à la devise japonaise, à 132,06 yens, contre 132,29 yens vendredi soir.
Le billet vert montait face à la monnaie nipponne à 109,20 yens contre 109,05 yens vendredi.
La devise des Etats-Unis profite nettement depuis mi-avril d'un certain apaisement des tensions internationales, de données solides sur l'économie américaine et de la montée des taux d'intérêt.
Or "on devrait savoir cette semaine à quel point l'horizon pour le dollar s'est vraiment éclairci" avec notamment le rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi et une réunion de la Réserve fédérale mardi et mercredi, remarque Joe Manimbo de Western Union.
"Même si la Fed ne devrait pas relever ses taux cette semaine, des statistiques robustes pourraient conforter l'idée d'un relèvement en juin, ce qui serait positif pour le dollar", ajoute-t-il.
Une hausse des taux a en effet pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Les investisseurs restent néanmoins partagés sur le nombre total de relèvements cette année, hésitant entre trois et quatre.
Si aucun changement dans la politique monétaire n'est attendu en milieu de semaine par les analystes, les mots employés dans le communiqué de la Fed seront scrutés attentivement. Surtout que l'inflation sur un an aux Etats-Unis, mesurée par l'indice des prix basé sur les dépenses de consommation, a en mars touché pour la première fois depuis un an l'objectif des 2% que la banque centrale estime sain pour l'économie.
L'euro de son côté était lesté lundi par des indicateurs en provenance d'Allemagne, la première économie de la zone euro: les ventes au détail y ont chuté de 0,6% en mars et la hausse des prix à la consommation s'y est stabilisée en avril au niveau observé en mars, soit 1,6% sur un an.
Ces statistiques "signalent l'absence de pressions inflationnistes dans la zone euro et confortent l'idée que la BCE ne va pas songer à remonter les taux avant que 2019 ne soit bien entamé, peu importe l'enthousiasme de (son président) M. Draghi", note Boris Schlossberg de BK Asset Management.
Plus tard dans la semaine seront publiés les chiffres sur la croissance au premier trimestre et l'inflation en avril pour la zone euro, respectivement mercredi et jeudi.
Vers 19H00 GMT, l'or valait 1.319,40 dollars, contre 1.323,35 dollars vendredi à 21H00 GMT.
Le bitcoin valait 9.341,31 dollars, contre 8.977,07 dollars vendredi soir, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
La monnaie chinoise n'était pas cotée lundi en raison d'un jour férié. Elle valait 6,3322 yuans pour un dollar vendredi à 15H30 GMT.
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), l'euro valait 1,2095 dollar, contre 1,2130 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
Le billet vert montait face à la monnaie nipponne à 109,20 yens contre 109,05 yens vendredi.
La devise des Etats-Unis profite nettement depuis mi-avril d'un certain apaisement des tensions internationales, de données solides sur l'économie américaine et de la montée des taux d'intérêt.
Or "on devrait savoir cette semaine à quel point l'horizon pour le dollar s'est vraiment éclairci" avec notamment le rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi et une réunion de la Réserve fédérale mardi et mercredi, remarque Joe Manimbo de Western Union.
"Même si la Fed ne devrait pas relever ses taux cette semaine, des statistiques robustes pourraient conforter l'idée d'un relèvement en juin, ce qui serait positif pour le dollar", ajoute-t-il.
Une hausse des taux a en effet pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Les investisseurs restent néanmoins partagés sur le nombre total de relèvements cette année, hésitant entre trois et quatre.
Si aucun changement dans la politique monétaire n'est attendu en milieu de semaine par les analystes, les mots employés dans le communiqué de la Fed seront scrutés attentivement. Surtout que l'inflation sur un an aux Etats-Unis, mesurée par l'indice des prix basé sur les dépenses de consommation, a en mars touché pour la première fois depuis un an l'objectif des 2% que la banque centrale estime sain pour l'économie.
L'euro de son côté était lesté lundi par des indicateurs en provenance d'Allemagne, la première économie de la zone euro: les ventes au détail y ont chuté de 0,6% en mars et la hausse des prix à la consommation s'y est stabilisée en avril au niveau observé en mars, soit 1,6% sur un an.
Ces statistiques "signalent l'absence de pressions inflationnistes dans la zone euro et confortent l'idée que la BCE ne va pas songer à remonter les taux avant que 2019 ne soit bien entamé, peu importe l'enthousiasme de (son président) M. Draghi", note Boris Schlossberg de BK Asset Management.
Plus tard dans la semaine seront publiés les chiffres sur la croissance au premier trimestre et l'inflation en avril pour la zone euro, respectivement mercredi et jeudi.
Vers 19H00 GMT, l'or valait 1.319,40 dollars, contre 1.323,35 dollars vendredi à 21H00 GMT.
Le bitcoin valait 9.341,31 dollars, contre 8.977,07 dollars vendredi soir, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
La monnaie chinoise n'était pas cotée lundi en raison d'un jour férié. Elle valait 6,3322 yuans pour un dollar vendredi à 15H30 GMT.