New York (awp/afp) - L'euro baissait mardi face au dollar, plombé par les tensions politiques en Allemagne, des propos jugés prudents de Mario Draghi et l'escalade des sanctions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1572 dollar contre 1,1623 dollar lundi à 21H00 GMT.
La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 127,40 yens, contre 128,49 yens lundi soir.
Le dollar reculait lui aussi face à la devise japonaise à 110,08 yens, contre 110,55 yens la veille.
"L'euro est encore freiné par les inquiétudes autour de la coalition allemande", ont avancé les analystes de Sucden.
La droite allemande a imposé lundi à la chancelière Angela Merkel un ultimatum de deux semaines pour une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le pays fermera ses frontières, une option d'ores et déjà rejetée par la chancelière.
La monnaie unique a aussi pâti de propos de Mario Draghi lors d'une conférence à Sintra au Portugal.
"Sur le plan des taux, le président (de la Banque centrale européenne) a indiqué que la patience, la persévérance et la prudence devaient rester de mise, ce qui laisse entendre qu'une hausse de taux n'interviendra pas avant l'automne 2019", a expliqué John Plassard, de Mirabaud Securities.
Les cambistes avaient également les yeux rivés sur l'escalade entre Pékin et Washington et ses potentiels effets sur la croissance mondiale.
Le président américain Donald Trump a menacé lundi soir de taxer 200 milliards de dollars d'importations chinoises supplémentaires, en plus des 50 milliards de dollars déjà visés vendredi.
"Si les Etats-Unis perdent le sens commun et publient une liste (de produits concernés), la Chine se verra dans l'obligation d'adopter une combinaison de mesures quantitatives et qualitatives en forme de représailles énergiques", a mis en garde le ministère chinois du Commerce mardi.
Conséquence, la plupart des devises "ont été sous pression ces dernières 24 heures face au yen" qui fait office de valeur refuge pour les investisseurs, a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.
Le dollar, qui dans certaines conditions joue aussi un rôle de valeur refuge, a également tiré son épingle du jeu face à d'autres devises particulièrement sensibles à toute perturbation des échanges mondiaux comme le dollar canadien, le peso mexicain ou le rand sud-africain, a souligné Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange.
L'euro est aussi victime à ses yeux de ce regain de tensions commerciales car "l'incertitude concernant les échanges mondiaux pourrait pousser la BCE à retarder un peu plus le moment où elle commencera vraiment à normaliser sa politique monétaire", a-t-il ajouté.
La livre britannique est quant à elle tombée à son plus bas en sept mois face au dollar au lendemain d'un vote des Lords: ceux-ci ont infligé lundi une nouvelle défaite à la Première ministre Theresa May en adoptant à une large majorité un amendement offrant au Parlement un droit de veto sur l'accord final de Brexit.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or valait 1.275,03 dollars après être tombée à 1.270,43 dollars, son plus bas niveau de l'année. Lundi soir, elle avait terminé à 1.278,31 dollars.
Le bitcoin valait 6.715,26 dollars, contre 6.727,55 dollars lundi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
La monnaie chinoise a terminé à son plus bas niveau depuis janvier, à 6,4853 yuans pour un dollar contre 6,4387 vendredi. La monnaie chinoise ne s'était pas échangée lundi en raison d'un jour férié.
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1572 dollar contre 1,1623 dollar lundi à 21H00 GMT.
La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 127,40 yens, contre 128,49 yens lundi soir.
Le dollar reculait lui aussi face à la devise japonaise à 110,08 yens, contre 110,55 yens la veille.
"L'euro est encore freiné par les inquiétudes autour de la coalition allemande", ont avancé les analystes de Sucden.
La droite allemande a imposé lundi à la chancelière Angela Merkel un ultimatum de deux semaines pour une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le pays fermera ses frontières, une option d'ores et déjà rejetée par la chancelière.
La monnaie unique a aussi pâti de propos de Mario Draghi lors d'une conférence à Sintra au Portugal.
"Sur le plan des taux, le président (de la Banque centrale européenne) a indiqué que la patience, la persévérance et la prudence devaient rester de mise, ce qui laisse entendre qu'une hausse de taux n'interviendra pas avant l'automne 2019", a expliqué John Plassard, de Mirabaud Securities.
Les cambistes avaient également les yeux rivés sur l'escalade entre Pékin et Washington et ses potentiels effets sur la croissance mondiale.
Le président américain Donald Trump a menacé lundi soir de taxer 200 milliards de dollars d'importations chinoises supplémentaires, en plus des 50 milliards de dollars déjà visés vendredi.
"Si les Etats-Unis perdent le sens commun et publient une liste (de produits concernés), la Chine se verra dans l'obligation d'adopter une combinaison de mesures quantitatives et qualitatives en forme de représailles énergiques", a mis en garde le ministère chinois du Commerce mardi.
Conséquence, la plupart des devises "ont été sous pression ces dernières 24 heures face au yen" qui fait office de valeur refuge pour les investisseurs, a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.
Le dollar, qui dans certaines conditions joue aussi un rôle de valeur refuge, a également tiré son épingle du jeu face à d'autres devises particulièrement sensibles à toute perturbation des échanges mondiaux comme le dollar canadien, le peso mexicain ou le rand sud-africain, a souligné Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange.
L'euro est aussi victime à ses yeux de ce regain de tensions commerciales car "l'incertitude concernant les échanges mondiaux pourrait pousser la BCE à retarder un peu plus le moment où elle commencera vraiment à normaliser sa politique monétaire", a-t-il ajouté.
La livre britannique est quant à elle tombée à son plus bas en sept mois face au dollar au lendemain d'un vote des Lords: ceux-ci ont infligé lundi une nouvelle défaite à la Première ministre Theresa May en adoptant à une large majorité un amendement offrant au Parlement un droit de veto sur l'accord final de Brexit.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or valait 1.275,03 dollars après être tombée à 1.270,43 dollars, son plus bas niveau de l'année. Lundi soir, elle avait terminé à 1.278,31 dollars.
Le bitcoin valait 6.715,26 dollars, contre 6.727,55 dollars lundi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
La monnaie chinoise a terminé à son plus bas niveau depuis janvier, à 6,4853 yuans pour un dollar contre 6,4387 vendredi. La monnaie chinoise ne s'était pas échangée lundi en raison d'un jour férié.