Londres (awp/afp) - L'euro repartait à la hausse face au dollar lundi, après avoir brièvement repris son souffle en début d'échanges, profitant toujours d'espoirs de voir un accord politique émerger bientôt pour mettre fin à la crise en Allemagne.
Vers 14H10 GMT (15H10 HEC), l'euro valait 1,1953 dollar - après être monté vers 13H55 GMT à 1,1961 dollar, son niveau le plus élevé en près de deux mois et demi - contre 1,1933 dollar vendredi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 132,58 yens pour un euro contre 133,08 yens vendredi soir.
Le billet vert aussi baissait face à la monnaie nipponne, à 110,92 yens pour un dollar - tombant même vers 14H00 GMT à 110,88 yens, son niveau le plus faible en deux mois et demi - contre 111,53 yens vendredi soir.
"La semaine a débuté relativement doucement alors qu'elle devrait être chargée pour les marchés", avec des prises de paroles de banquiers centraux et de nombreux indicateurs, en premier lieu aux États-Unis, a noté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Les cambistes se concentraient en effet de nouveau sur l'Allemagne et l'avancée des négociations en vue de la formation d'un gouvernement de coalition, a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
Angela Merkel a confirmé lundi la volonté de son camp conservateur de discuter "sérieusement" avec les sociaux-démocrates pour former un gouvernement en Allemagne, arguant notamment des attentes "très fortes" en Europe à l'égard du pays.
L'euro avait souffert en début de semaine dernière de l'échec d'une première séquence de négociations visant à former un gouvernement de coalition en Allemagne près de deux mois après les élections, mais s'était fortement repris vendredi grâce à des espoirs de voir une solution rapide à la crise.
Si la chancelière a déjà échoué une fois à former un gouvernement de coalition, les opérateurs de marché sont optimistes et pensent que l'Allemagne va éviter de nouvelles élections, selon des analystes.
Sur fond d'apaisement des inquiétudes politiques liées à l'Allemagne, les cambistes scruteront cette semaine la publication de données économiques en zone euro, en particulier la confiance économique en novembre attendue mercredi et la première estimation de l'inflation, également en novembre, prévue jeudi.
"De bonnes données pourraient permettre à l'euro de se hisser de nouveau au-dessus de 1,20 dollar", a estimé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
Un renforcement de l'euro raviverait les questions sur son niveau, à savoir s'il est trop élevé dans un contexte où la Banque centrale européenne (BCE) a l'intention de retarder toute hausse de ses taux d'intérêt au moins jusqu'à fin 2018, a prévenu M. Anthis.
De son côté, le dollar débutait la semaine "sur la défensive après s'être de nouveau trouvé la semaine dernière sous une pression considérable", a relevé Craig Erlam.
"Tandis que des progrès sur le projet de réforme de l'imposition ont été enregistrés, les cambistes pourraient bien douter de la vitesse à laquelle elle va être mise en oeuvre et de l'étendue de l'impact du texte final sur l'économie et ainsi sur les taux d'intérêt", a poursuivi l'analyste.
Pour les investisseurs, une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) en décembre, la troisième cette année, est une quasi-certitude et elle est donc déjà intégrée dans les cours, mais le rythme des hausses attendues l'année prochaine est incertain en raison principalement de la faiblesse persistante de l'inflation.
Cette semaine les investisseurs surveilleront aux États-Unis la publication de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) pour le troisième trimestre mercredi, celle du Livre beige de la banque centrale mercredi également, mais aussi les auditions devant des commissions du Congrès du prochain président désigné de l'institution, Jerome Powell (mardi), et de sa présidente actuelle, Janet Yellen (mercredi).
Vers 14H10 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 89,38 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,3373 dollar pour une livre, grimpant même vers 13H35 GMT à 1,3383 dollar, son niveau le plus fort en deux mois.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1720 franc suisse pour un euro, comme face à la devise américaine, à 0,9805 franc pour un dollar, après avoir atteint en début d'échanges asiatiques 0,9769 franc, son niveau le plus fort en cinq semaines.
La devise chinoise montait un peu face au billet vert, à 6,5991 yuans pour un dollar contre 6,6018 yuans vendredi à 15H30 GMT.
L'once d'or a terminé à 1.294,70 dollars au fixing du matin, contre 1.290,50 dollars vendredi au fixing du soir.
Le bitcoin valait 9.588,70 dollars - grimpant même vers 08H50 GMT à 9.747,48 dollars, un nouveau sommet historique - contre 8.248,61 dollars vendredi vers 22H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 14H10 GMT (15H10 HEC), l'euro valait 1,1953 dollar - après être monté vers 13H55 GMT à 1,1961 dollar, son niveau le plus élevé en près de deux mois et demi - contre 1,1933 dollar vendredi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 132,58 yens pour un euro contre 133,08 yens vendredi soir.
Le billet vert aussi baissait face à la monnaie nipponne, à 110,92 yens pour un dollar - tombant même vers 14H00 GMT à 110,88 yens, son niveau le plus faible en deux mois et demi - contre 111,53 yens vendredi soir.
"La semaine a débuté relativement doucement alors qu'elle devrait être chargée pour les marchés", avec des prises de paroles de banquiers centraux et de nombreux indicateurs, en premier lieu aux États-Unis, a noté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Les cambistes se concentraient en effet de nouveau sur l'Allemagne et l'avancée des négociations en vue de la formation d'un gouvernement de coalition, a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
Angela Merkel a confirmé lundi la volonté de son camp conservateur de discuter "sérieusement" avec les sociaux-démocrates pour former un gouvernement en Allemagne, arguant notamment des attentes "très fortes" en Europe à l'égard du pays.
L'euro avait souffert en début de semaine dernière de l'échec d'une première séquence de négociations visant à former un gouvernement de coalition en Allemagne près de deux mois après les élections, mais s'était fortement repris vendredi grâce à des espoirs de voir une solution rapide à la crise.
Si la chancelière a déjà échoué une fois à former un gouvernement de coalition, les opérateurs de marché sont optimistes et pensent que l'Allemagne va éviter de nouvelles élections, selon des analystes.
Sur fond d'apaisement des inquiétudes politiques liées à l'Allemagne, les cambistes scruteront cette semaine la publication de données économiques en zone euro, en particulier la confiance économique en novembre attendue mercredi et la première estimation de l'inflation, également en novembre, prévue jeudi.
"De bonnes données pourraient permettre à l'euro de se hisser de nouveau au-dessus de 1,20 dollar", a estimé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
Un renforcement de l'euro raviverait les questions sur son niveau, à savoir s'il est trop élevé dans un contexte où la Banque centrale européenne (BCE) a l'intention de retarder toute hausse de ses taux d'intérêt au moins jusqu'à fin 2018, a prévenu M. Anthis.
De son côté, le dollar débutait la semaine "sur la défensive après s'être de nouveau trouvé la semaine dernière sous une pression considérable", a relevé Craig Erlam.
"Tandis que des progrès sur le projet de réforme de l'imposition ont été enregistrés, les cambistes pourraient bien douter de la vitesse à laquelle elle va être mise en oeuvre et de l'étendue de l'impact du texte final sur l'économie et ainsi sur les taux d'intérêt", a poursuivi l'analyste.
Pour les investisseurs, une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) en décembre, la troisième cette année, est une quasi-certitude et elle est donc déjà intégrée dans les cours, mais le rythme des hausses attendues l'année prochaine est incertain en raison principalement de la faiblesse persistante de l'inflation.
Cette semaine les investisseurs surveilleront aux États-Unis la publication de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) pour le troisième trimestre mercredi, celle du Livre beige de la banque centrale mercredi également, mais aussi les auditions devant des commissions du Congrès du prochain président désigné de l'institution, Jerome Powell (mardi), et de sa présidente actuelle, Janet Yellen (mercredi).
Vers 14H10 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 89,38 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,3373 dollar pour une livre, grimpant même vers 13H35 GMT à 1,3383 dollar, son niveau le plus fort en deux mois.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1720 franc suisse pour un euro, comme face à la devise américaine, à 0,9805 franc pour un dollar, après avoir atteint en début d'échanges asiatiques 0,9769 franc, son niveau le plus fort en cinq semaines.
La devise chinoise montait un peu face au billet vert, à 6,5991 yuans pour un dollar contre 6,6018 yuans vendredi à 15H30 GMT.
L'once d'or a terminé à 1.294,70 dollars au fixing du matin, contre 1.290,50 dollars vendredi au fixing du soir.
Le bitcoin valait 9.588,70 dollars - grimpant même vers 08H50 GMT à 9.747,48 dollars, un nouveau sommet historique - contre 8.248,61 dollars vendredi vers 22H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.