New York (awp/afp) - L'euro progressait lundi face au dollar, suite aux propos tenus par le patron de la banque centrale allemande qui estime que la Banque centrale européenne (BCE) doit rapidement normaliser sa politique monétaire.
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), l'euro valait 1,2457 dollar, contre 1,2353 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne montait également face à la devise japonaise à 131,06 yens, contre 129,40 yens vendredi à 21H00 GMT.
Le billet vert montait lui aussi face à la monnaie nipponne à 105,21 yens, contre 104,74 yens pour un dollar en fin de semaine dernière.
Lundi, le banquier central allemand, Jens Weidmann, successeur pressenti de Mario Draghi à la tête de la BCE, a estimé que l'institution devait rapidement normaliser sa politique monétaire afin de ne pas se trouver à court de munitions en cas d'éventuel ralentissement économique à venir.
Après la banque centrale américaine et la banque d'Angleterre, qui ont déjà entamé leur normalisation, la BCE est considérée par les analystes comme la prochaine grande banque centrale à pouvoir réorienter sa politique monétaire.
Une future hausse des taux rendrait la monnaie européenne plus rémunératrice et plus attractive, donc les cambistes achètent des euros en anticipation.
"La monnaie unique continue à bénéficier de l'opinion que, bien qu'elle soit prudente sur le calendrier, la BCE est claire sur le processus de normalisation à venir", a estimé Omer Esiner de Commonwealth FX.
Du côté du billet vert, les craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine semblaient s'apaiser avec l'instauration d'un dialogue entre les deux pays.
Le dollar s'est ainsi repris lundi face au yen, rassuré par l'intervention dimanche du secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, qui s'est dit "prudemment optimiste sur la possibilité d'un accord" avec la Chine.
"Mais si nous n'y parvenions pas, nous allons appliquer ces taxes", a-t-il poursuivi lors d'un entretien à la chaîne Fox News.
En fin de semaine dernière, M. Trump a annoncé des taxes sur quelque 60 milliards de dollars d'importations chinoises, provoquant une réplique de la Chine qui a dévoilé une liste de 128 produits américains sur lesquels elle pourrait appliquer des droits de douane.
Selon Viraj Patel, analyste pour ING, s'il semble y avoir une "désescalade" dans les tensions sino-américaines, il reste compliqué pour les investisseurs de "concilier un dollar fort avec une administration usant du protectionnisme pour réduire son déficit commercial".
De telles mesures appellent en effet implicitement à une baisse du dollar pour doper les exportations et renchérir le coût des importations, même si publiquement, l'exécutif américain reste sur la ligne d'une monnaie forte, a poursuivi M. Patel.
Vers 15H30 GMT, la monnaie chinoise valait 6,2731 yuans pour un dollar, contre 6,3160 yuans pour un dollar vendredi vers 15H30 GMT.
L'once d'or coûtait 1.352,40 dollars au fixing de lundi, contre 1.346,60 dollars vendredi soir.
Le bitcoin valait 7.916,93 dollars, contre 8.616,25 dollars vendredi à 21H00 GMT, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
Vers 19H00 GMT (21H00 heure de Paris), l'euro valait 1,2457 dollar, contre 1,2353 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne montait également face à la devise japonaise à 131,06 yens, contre 129,40 yens vendredi à 21H00 GMT.
Le billet vert montait lui aussi face à la monnaie nipponne à 105,21 yens, contre 104,74 yens pour un dollar en fin de semaine dernière.
Lundi, le banquier central allemand, Jens Weidmann, successeur pressenti de Mario Draghi à la tête de la BCE, a estimé que l'institution devait rapidement normaliser sa politique monétaire afin de ne pas se trouver à court de munitions en cas d'éventuel ralentissement économique à venir.
Après la banque centrale américaine et la banque d'Angleterre, qui ont déjà entamé leur normalisation, la BCE est considérée par les analystes comme la prochaine grande banque centrale à pouvoir réorienter sa politique monétaire.
Une future hausse des taux rendrait la monnaie européenne plus rémunératrice et plus attractive, donc les cambistes achètent des euros en anticipation.
"La monnaie unique continue à bénéficier de l'opinion que, bien qu'elle soit prudente sur le calendrier, la BCE est claire sur le processus de normalisation à venir", a estimé Omer Esiner de Commonwealth FX.
Du côté du billet vert, les craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine semblaient s'apaiser avec l'instauration d'un dialogue entre les deux pays.
Le dollar s'est ainsi repris lundi face au yen, rassuré par l'intervention dimanche du secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, qui s'est dit "prudemment optimiste sur la possibilité d'un accord" avec la Chine.
"Mais si nous n'y parvenions pas, nous allons appliquer ces taxes", a-t-il poursuivi lors d'un entretien à la chaîne Fox News.
En fin de semaine dernière, M. Trump a annoncé des taxes sur quelque 60 milliards de dollars d'importations chinoises, provoquant une réplique de la Chine qui a dévoilé une liste de 128 produits américains sur lesquels elle pourrait appliquer des droits de douane.
Selon Viraj Patel, analyste pour ING, s'il semble y avoir une "désescalade" dans les tensions sino-américaines, il reste compliqué pour les investisseurs de "concilier un dollar fort avec une administration usant du protectionnisme pour réduire son déficit commercial".
De telles mesures appellent en effet implicitement à une baisse du dollar pour doper les exportations et renchérir le coût des importations, même si publiquement, l'exécutif américain reste sur la ligne d'une monnaie forte, a poursuivi M. Patel.
Vers 15H30 GMT, la monnaie chinoise valait 6,2731 yuans pour un dollar, contre 6,3160 yuans pour un dollar vendredi vers 15H30 GMT.
L'once d'or coûtait 1.352,40 dollars au fixing de lundi, contre 1.346,60 dollars vendredi soir.
Le bitcoin valait 7.916,93 dollars, contre 8.616,25 dollars vendredi à 21H00 GMT, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.