New York (awp/afp) - L'euro se stabilisait mardi face à un dollar soutenu par un regain de vigueur sur les marchés américains tandis que la livre britannique grimpait après l'annonce d'une accélération de l'inflation.
Vers 18H00 GMT (20H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1964 dollar, contre 1,1954 dollar lundi vers 21H00 GMT.
Le devise européenne montait face à la monnaie nippone, à 131,64 yens pour un euro - atteignant même vers 15H40 GMT 131,72 yens, son niveau le plus fort depuis début février - contre 130,83 yens la veille.
Le dollar aussi gagnait du terrain face à la devise japonaise, à 110,03 yens pour un dollar contre 109,44 yens lundi soir.
A défaut d'indicateur américain majeur, "le dollar profite d'un environnement propice, alors que les inquiétudes liées aux ouragans se dissipent et qu'on observe une certaine accalmie sur le front géopolitique", a avancé Sireen Harajli, analyste chez Mizuho.
Cet état d'esprit est aussi présent sur le marché actions, en nette progression depuis le début de la semaine, et sur le marché obligataire.
L'euro de son côté n'est pas parvenu à consolider les gains enregistrés après la réunion monétaire de la Banque centrale européenne la semaine dernière et est même lesté depuis lundi par des propos de plusieurs responsables de l'institution.
Benoit Coeuré, membre du directoire de l'institution, a notamment déclaré que la BCE devrait maintenir "longtemps" son soutien appuyé à l'économie, qui permet pour l'heure de "compenser" les conséquences du haut niveau de l'euro, sur une pente ascendante face au dollar depuis le début de l'année.
La livre britannique se renforçait quant à elle après l'annonce d'une accélération plus forte que prévu de l'inflation au Royaume-Uni en août (+2,9% sur un an).
La devise britannique est ainsi montée vers 10H45 GMT jusqu'à 89,82 pence pour un euro, son niveau le plus fort depuis début août, et jusqu'à 1,3288 dollar pour une livre, un sommet en un an.
"Ces chiffres robustes de l'inflation ont ravivé" les attentes des investisseurs tablant sur une hausse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE), à la veille des données sur l'emploi, où la croissance des salaires sera particulièrement scrutée, et avant la décision monétaire de la banque centrale britannique jeudi, a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
"La BoE devrait maintenir le statu quo mais la rhétorique des membres du Comité de politique monétaire va être décortiquée", a prévenu l'analyste.
Une hausse des taux d'intérêt est la principale arme monétaire dont dispose la BoE pour tenter de contrer l'accélération trop rapide de la hausse des prix qu'elle est censée contenir à 2%.
Mais dans le même temps, "la hausse des salaires ralentit de mois en mois", ce qui limite la marge de manoeuvre des partisans d'un resserrement monétaire, a noté Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Une hausse des taux rendrait la livre plus rémunératrice, et donc plus attractive pour les investisseurs, mais risquerait de mettre à mal une reprise économique toujours fragile dans un contexte d'incertitudes liées à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) prévue en 2019.
Vers 18H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 90,01 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3293 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1490 franc suisse pour un euro comme face au billet vert, à 0,9604 franc suisse pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au dollar, à 6,5354 yuans pour un dollar contre 6,5292 yuans lundi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.326,50 dollars au fixing du soir, contre 1.334,20 dollars lundi.
Le bitcoin valait 4.166,64 dollars contre 4.182,01 dollars lundi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 18H00 GMT (20H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1964 dollar, contre 1,1954 dollar lundi vers 21H00 GMT.
Le devise européenne montait face à la monnaie nippone, à 131,64 yens pour un euro - atteignant même vers 15H40 GMT 131,72 yens, son niveau le plus fort depuis début février - contre 130,83 yens la veille.
Le dollar aussi gagnait du terrain face à la devise japonaise, à 110,03 yens pour un dollar contre 109,44 yens lundi soir.
A défaut d'indicateur américain majeur, "le dollar profite d'un environnement propice, alors que les inquiétudes liées aux ouragans se dissipent et qu'on observe une certaine accalmie sur le front géopolitique", a avancé Sireen Harajli, analyste chez Mizuho.
Cet état d'esprit est aussi présent sur le marché actions, en nette progression depuis le début de la semaine, et sur le marché obligataire.
L'euro de son côté n'est pas parvenu à consolider les gains enregistrés après la réunion monétaire de la Banque centrale européenne la semaine dernière et est même lesté depuis lundi par des propos de plusieurs responsables de l'institution.
Benoit Coeuré, membre du directoire de l'institution, a notamment déclaré que la BCE devrait maintenir "longtemps" son soutien appuyé à l'économie, qui permet pour l'heure de "compenser" les conséquences du haut niveau de l'euro, sur une pente ascendante face au dollar depuis le début de l'année.
La livre britannique se renforçait quant à elle après l'annonce d'une accélération plus forte que prévu de l'inflation au Royaume-Uni en août (+2,9% sur un an).
La devise britannique est ainsi montée vers 10H45 GMT jusqu'à 89,82 pence pour un euro, son niveau le plus fort depuis début août, et jusqu'à 1,3288 dollar pour une livre, un sommet en un an.
"Ces chiffres robustes de l'inflation ont ravivé" les attentes des investisseurs tablant sur une hausse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE), à la veille des données sur l'emploi, où la croissance des salaires sera particulièrement scrutée, et avant la décision monétaire de la banque centrale britannique jeudi, a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
"La BoE devrait maintenir le statu quo mais la rhétorique des membres du Comité de politique monétaire va être décortiquée", a prévenu l'analyste.
Une hausse des taux d'intérêt est la principale arme monétaire dont dispose la BoE pour tenter de contrer l'accélération trop rapide de la hausse des prix qu'elle est censée contenir à 2%.
Mais dans le même temps, "la hausse des salaires ralentit de mois en mois", ce qui limite la marge de manoeuvre des partisans d'un resserrement monétaire, a noté Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Une hausse des taux rendrait la livre plus rémunératrice, et donc plus attractive pour les investisseurs, mais risquerait de mettre à mal une reprise économique toujours fragile dans un contexte d'incertitudes liées à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) prévue en 2019.
Vers 18H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 90,01 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3293 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1490 franc suisse pour un euro comme face au billet vert, à 0,9604 franc suisse pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au dollar, à 6,5354 yuans pour un dollar contre 6,5292 yuans lundi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.326,50 dollars au fixing du soir, contre 1.334,20 dollars lundi.
Le bitcoin valait 4.166,64 dollars contre 4.182,01 dollars lundi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.