New York (awp/afp) - L'euro se stabilisait face au dollar mardi, reprenant son souffle après avoir atteint la veille un sommet en un peu plus de trois ans, face à un billet vert sous pression.
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,2259 dollar - après avoir atteint lundi 1,2297 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 19 décembre 2014 - contre 1,2265 dollar lundi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne reculait légèrement face à la devise japonaise, à 135,50 yens pour un euro contre 135,58 yens la veille.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nipponne, à 110,53 yens pour un dollar contre 110,54 yens lundi.
Le dollar faisait mardi une pause dans sa dégringolade, mais restait affaibli.
Les forts mouvements de vente que connaît le dollar depuis la fin de semaine dernière montrent "un optimisme grandissant sur le fait que la croissance mondiale va bientôt pousser les grandes banques centrales" à appliquer une politique monétaire moins accommodante, a commenté Hussein Sayed, analyste à FXTM.
Ainsi, la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait continuer à resserrer sa politique monétaire cette année mais pourrait être rejointe par la Banque centrale européenne (BCE), dont les futurs mouvements sont "davantage scrutés que ceux de la Fed étant donné que la banque centrale américaine est déjà engagée dans un processus de hausse de taux", a estimé Greg Anderson de BMO.
"Le discours plus confiant" de la BCE ces derniers jours continuait de soutenir l'euro, a observé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
L'un des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, l'Estonien Ardo Hansson, "a jeté de l'huile sur le feu lundi quand il a dit que la BCE pourrait ajuster avant l'été ses attentes en matières d'orientation monétaire et qu'elle n'aurait aucune difficulté à mettre un terme à ses rachats d'actifs en septembre", a relevé l'analyste.
De plus, après avoir baissé dans la matinée mardi face au dollar, "l'euro a été soutenu depuis" par les propos du président de la Bundesbank Jens Weidmann qui a affirmé que la BCE devrait en finir cette année avec son lourd programme de rachats de dette, a noté M. Anderson.
"Cependant, si l'euro continue de se renforcer plus qu'attendu cette année, cela pourrait encourager la BCE à être plus prudente", a prévenu M. Hardman.
En effet, une hausse trop marquée de l'euro risquerait de saper le potentiel de croissance de la zone euro en rendant les exportations de la région plus chères pour ses partenaires commerciaux externes, et de compliquer encore plus la tâche de la BCE dans ses tentatives pour faire s'accélérer l'inflation vers le niveau cible de 2%.
Et dans ce contexte, l'euro s'est trouvé un peu sous pression mardi du fait de la confirmation d'un léger ralentissement de la hausse des prix à la consommation en Allemagne en décembre, a relevé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Mardi, le ministre japonais des Finances Taro Aso s'est pour sa part inquiété "des mouvements brusques" de la monnaie nippone, tout en soulignant que le renforcement du yen face au billet vert n'était actuellement pas source de préoccupation à ce stade, ont relevé des analystes.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique se stabilisait face à la monnaie unique européenne, à 88,87 pence pour un euro, tout comme face au billet vert, à 1,3794 dollar pour une livre.
La devise suisse montait face à l'euro, à 1,1766 franc suisse pour un euro, et avançait face à la devise américaine, à 0,9597 franc pour un dollar.
La monnaie chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,4440 yuans pour un dollar à 15H15 GMT contre 6,4371 yuans lundi à 15H30 GMT, après avoir atteint en fin d'échanges asiatiques son niveau le plus fort depuis début décembre 2015, à 6,4138 yuans.
L'once d'or a fini à 1.333,85 dollars au fixing du soir, contre 1.339,25 dollars lundi.
Le bitcoin passait sous les 11.000 dollars à 10.759,55 dollars contre 13.932,97 dollars lundi vers 22H00 GMT,, au plus bas depuis décembre selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg, sous l'effet de craintes quant à une régulation accrue du secteur.
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,2259 dollar - après avoir atteint lundi 1,2297 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 19 décembre 2014 - contre 1,2265 dollar lundi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne reculait légèrement face à la devise japonaise, à 135,50 yens pour un euro contre 135,58 yens la veille.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nipponne, à 110,53 yens pour un dollar contre 110,54 yens lundi.
Le dollar faisait mardi une pause dans sa dégringolade, mais restait affaibli.
Les forts mouvements de vente que connaît le dollar depuis la fin de semaine dernière montrent "un optimisme grandissant sur le fait que la croissance mondiale va bientôt pousser les grandes banques centrales" à appliquer une politique monétaire moins accommodante, a commenté Hussein Sayed, analyste à FXTM.
Ainsi, la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait continuer à resserrer sa politique monétaire cette année mais pourrait être rejointe par la Banque centrale européenne (BCE), dont les futurs mouvements sont "davantage scrutés que ceux de la Fed étant donné que la banque centrale américaine est déjà engagée dans un processus de hausse de taux", a estimé Greg Anderson de BMO.
"Le discours plus confiant" de la BCE ces derniers jours continuait de soutenir l'euro, a observé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
L'un des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, l'Estonien Ardo Hansson, "a jeté de l'huile sur le feu lundi quand il a dit que la BCE pourrait ajuster avant l'été ses attentes en matières d'orientation monétaire et qu'elle n'aurait aucune difficulté à mettre un terme à ses rachats d'actifs en septembre", a relevé l'analyste.
De plus, après avoir baissé dans la matinée mardi face au dollar, "l'euro a été soutenu depuis" par les propos du président de la Bundesbank Jens Weidmann qui a affirmé que la BCE devrait en finir cette année avec son lourd programme de rachats de dette, a noté M. Anderson.
"Cependant, si l'euro continue de se renforcer plus qu'attendu cette année, cela pourrait encourager la BCE à être plus prudente", a prévenu M. Hardman.
En effet, une hausse trop marquée de l'euro risquerait de saper le potentiel de croissance de la zone euro en rendant les exportations de la région plus chères pour ses partenaires commerciaux externes, et de compliquer encore plus la tâche de la BCE dans ses tentatives pour faire s'accélérer l'inflation vers le niveau cible de 2%.
Et dans ce contexte, l'euro s'est trouvé un peu sous pression mardi du fait de la confirmation d'un léger ralentissement de la hausse des prix à la consommation en Allemagne en décembre, a relevé David Madden, analyste chez CMC Markets.
Mardi, le ministre japonais des Finances Taro Aso s'est pour sa part inquiété "des mouvements brusques" de la monnaie nippone, tout en soulignant que le renforcement du yen face au billet vert n'était actuellement pas source de préoccupation à ce stade, ont relevé des analystes.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique se stabilisait face à la monnaie unique européenne, à 88,87 pence pour un euro, tout comme face au billet vert, à 1,3794 dollar pour une livre.
La devise suisse montait face à l'euro, à 1,1766 franc suisse pour un euro, et avançait face à la devise américaine, à 0,9597 franc pour un dollar.
La monnaie chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,4440 yuans pour un dollar à 15H15 GMT contre 6,4371 yuans lundi à 15H30 GMT, après avoir atteint en fin d'échanges asiatiques son niveau le plus fort depuis début décembre 2015, à 6,4138 yuans.
L'once d'or a fini à 1.333,85 dollars au fixing du soir, contre 1.339,25 dollars lundi.
Le bitcoin passait sous les 11.000 dollars à 10.759,55 dollars contre 13.932,97 dollars lundi vers 22H00 GMT,, au plus bas depuis décembre selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg, sous l'effet de craintes quant à une régulation accrue du secteur.