Neuf syndicats d'Air France ont jugé jeudi "inconcevable" de nommer "un dirigeant étranger" aux commandes d'Air France-KLM, s'opposant à la probable désignation du Canadien Ben Smith attendue ce même jour.
L'intersyndicale qui a mené quinze journées de grève depuis février pour les salaires (CGT, FO, SUD, SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF, SNPL, Alter -- seul le Spaf manque à l'appel) "soutient qu'il est inconcevable que la compagnie Air France, française depuis 1933, tombe dans les mains d'un dirigeant étranger dont la candidature serait poussée par un groupe industriel concurrent", affirme un communiqué transmis jeudi à l'AFP.
Elle vise Delta Airlines, compagnie américaine possédant 8,8% du capital d'Air France-KLM. L'Etat français est lui actionnaire à hauteur de 14,3%.
Le candidat à la succession de Jean-Marc Janaillac, PDG démissionnaire en mai après un vote-sanction du personnel sur les salaires, doit faire sienne "la défense des intérêts de notre compagnie nationale" et avoir "une connaissance fine (...) du modèle social français", affirme l'intersyndicale.
La nomination de Ben Smith, numéro deux d'Air Canada, est attendue jeudi après-midi à l'issue d'un conseil d'administration (CA) d'Air France-KLM, selon la presse.
"Il semblerait que le sort d'AF (Air France, NDLR) doive être scellé en catimini lors d'un CA extraordinaire +par téléphone+ qui se tiendrait le lendemain du 15 Août", avance l'intersyndicale. Elle réclame "plus de transparence" pour une compagnie qui sort de "8 mois d'errance sans dialogue puis sans gouvernance".
L'intersyndicale a mené 15 journées de grève sur plusieurs mois pour obtenir 6% d'augmentation générale, puis 5%, au nom des efforts fournis par le personnel pour redresser l'entreprise, désormais dans le vert.
Elle se réunira le 27 août, selon le communiqué, pour "déterminer les actions qu'elle mènera dès la rentrée afin d'obtenir la fin du blocage qu'elle dénonce depuis des mois".
L'intersyndicale qui a mené quinze journées de grève depuis février pour les salaires (CGT, FO, SUD, SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF, SNPL, Alter -- seul le Spaf manque à l'appel) "soutient qu'il est inconcevable que la compagnie Air France, française depuis 1933, tombe dans les mains d'un dirigeant étranger dont la candidature serait poussée par un groupe industriel concurrent", affirme un communiqué transmis jeudi à l'AFP.
Elle vise Delta Airlines, compagnie américaine possédant 8,8% du capital d'Air France-KLM. L'Etat français est lui actionnaire à hauteur de 14,3%.
Le candidat à la succession de Jean-Marc Janaillac, PDG démissionnaire en mai après un vote-sanction du personnel sur les salaires, doit faire sienne "la défense des intérêts de notre compagnie nationale" et avoir "une connaissance fine (...) du modèle social français", affirme l'intersyndicale.
La nomination de Ben Smith, numéro deux d'Air Canada, est attendue jeudi après-midi à l'issue d'un conseil d'administration (CA) d'Air France-KLM, selon la presse.
"Il semblerait que le sort d'AF (Air France, NDLR) doive être scellé en catimini lors d'un CA extraordinaire +par téléphone+ qui se tiendrait le lendemain du 15 Août", avance l'intersyndicale. Elle réclame "plus de transparence" pour une compagnie qui sort de "8 mois d'errance sans dialogue puis sans gouvernance".
L'intersyndicale a mené 15 journées de grève sur plusieurs mois pour obtenir 6% d'augmentation générale, puis 5%, au nom des efforts fournis par le personnel pour redresser l'entreprise, désormais dans le vert.
Elle se réunira le 27 août, selon le communiqué, pour "déterminer les actions qu'elle mènera dès la rentrée afin d'obtenir la fin du blocage qu'elle dénonce depuis des mois".