Le 19 décembre, des attaques terroristes ont eu lieu en Turquie et en Allemagne. Le Quotidien du Peuple a publié un article de commentaires sur ce sujet le 21 décembre, qui souligne que dès que l'extrémisme et le terrorisme se propagent, personne ne peut devenir un vrai gagnant. Pour le monde entier, il est aussi urgent que nécessaire de mettre côté les différences et de travailler ensemble contre le terrorisme.
Selon l'article, quand on regarde sur ce qui s'est passé en 2016, on constate que le terrorisme a été marqué par une mondialisation, une localisation, une fragmentation et une mise en réseau, et que les deux organisations terroristes « Etat islamique » et « Al Qaida » ont mis en place une véritable situation de concurrence, conduisant à une hausse globale du terrorisme mondial. La lutte contre le terrorisme international est toujours prise au piège d'un jeu entre grandes puissances, en particulier l'état de discorde qui caractérise les relations américano-russes, retardant et rendant difficile la constitution complète de forces conjointes.
L'annonce de l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie le 19 décembre ne peut manquer de rappeler inévitablement le 11 septembre 2012, quand le consulat des Etats-Unis à Benghazi, en Libye a été attaqué, entraînant la mort de l'ambassadeur des États-Unis. Depuis le début des troubles en Afrique du Nord et au Moyen-orient, les Etats-Unis et la Russie ont affiché d'énormes différences sur toute une série de questions régionales, mais cela n'empêche pas qu'ils doivent tous deux faire face au défi commun du terrorisme. Mais malheureusement, ces dernières années, les défis communs ne se sont pas traduits en une coopération naturelle contre le terrorisme.
Récemment, deux grandes batailles ont eu lieu au Moyen-Orient ; dans la première, les forces gouvernementales irakiennes ont lancé une offensive à Mossoul, dans l'autre les forces gouvernementales syriennes ont lancé une attaque sur Alep, soutenues par la Russie. Ces deux batailles font sans aucun doute partie de la lutte contre le terrorisme, l'« Etat islamique » occupant Mossoul et le « Front al-Nosra » barricadé dans Alep figurent en effet en tête de la liste des organisations terroristes des Nations Unies.
Cependant, à l'égard de ces deux batailles, les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont fait preuve d'une attitude tout à fait différente. Face à la bataille de Mossoul, ils ont salué et appuyé l'envoi actif de troupes pour participer à la lutte contre le terrorisme, voulant profiter de l'occasion pour faire oublier leur passé et leur « perte de réputation » suite à la guerre en Irak, tandis que de l'autre côté, lors de la bataille d'Alep, ils se sont livrés à des entraves volontaires, défendant le « Front al-Nosra », et accusant avec force la Russie d'être responsable d'une tragédie humanitaire.
Après l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, bien que les gouvernements occidentaux aient immédiatement exprimé leur condamnation de l'attaque, un certain nombre de médias américains et européens n'ont pas manqué de « noircir » la Russie, insistant délibérément dans leurs récits sur l'attaque sur le fait que « la Russie soutient le régime de Bachar al-Assad et bombarde des civils en Syrie ».
Le terrorisme est une menace commune pour l'humanité, et la lutte contre le terrorisme est une responsabilité que chaque pays devrait assumer. Mais, en réalité, certains pays ont adopté une dualité de normes dans la lutte contre le terrorisme, quand ils ne mélangent pas des « biens de contrebande » dans la lutte contre le terrorisme, se servant même parfois de la « lutte contre le terrorisme » comme un outil, dans l'espoir d'obtenir des « avantages supplémentaires ». Face à ce tableau du problème global de la lutte contre le terrorisme, les conséquences inévitables de ces petits calculs sont aussi graves que douloureuses.
L'article souligne enfin, se penchant sur la prochaine phase de la coopération internationale contre le terrorisme, qu'on ne peut pas séparer la situation en Irak et en Syrie, et qu'il est vital d'empêcher le terrorisme d'y reconstruire de nouvelles bases. Dans le même temps, nous devons redoubler d'efforts pour prévenir la propagation de l'idéologie terroriste, renforcer la vigilance contre les attaques de style « loup solitaire », et faire de plus grands efforts pour résoudre les conflits religieux et les jeux géopolitiques, facilement utilisés par les organisations terroristes. Si on veut barrer la route à ces « démons », les pays du monde ne peuvent que se donner la main et lutter ensemble contre le terrorisme. (Source : Le Quotidien du Peuple)
Selon l'article, quand on regarde sur ce qui s'est passé en 2016, on constate que le terrorisme a été marqué par une mondialisation, une localisation, une fragmentation et une mise en réseau, et que les deux organisations terroristes « Etat islamique » et « Al Qaida » ont mis en place une véritable situation de concurrence, conduisant à une hausse globale du terrorisme mondial. La lutte contre le terrorisme international est toujours prise au piège d'un jeu entre grandes puissances, en particulier l'état de discorde qui caractérise les relations américano-russes, retardant et rendant difficile la constitution complète de forces conjointes.
L'annonce de l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie le 19 décembre ne peut manquer de rappeler inévitablement le 11 septembre 2012, quand le consulat des Etats-Unis à Benghazi, en Libye a été attaqué, entraînant la mort de l'ambassadeur des États-Unis. Depuis le début des troubles en Afrique du Nord et au Moyen-orient, les Etats-Unis et la Russie ont affiché d'énormes différences sur toute une série de questions régionales, mais cela n'empêche pas qu'ils doivent tous deux faire face au défi commun du terrorisme. Mais malheureusement, ces dernières années, les défis communs ne se sont pas traduits en une coopération naturelle contre le terrorisme.
Récemment, deux grandes batailles ont eu lieu au Moyen-Orient ; dans la première, les forces gouvernementales irakiennes ont lancé une offensive à Mossoul, dans l'autre les forces gouvernementales syriennes ont lancé une attaque sur Alep, soutenues par la Russie. Ces deux batailles font sans aucun doute partie de la lutte contre le terrorisme, l'« Etat islamique » occupant Mossoul et le « Front al-Nosra » barricadé dans Alep figurent en effet en tête de la liste des organisations terroristes des Nations Unies.
Cependant, à l'égard de ces deux batailles, les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont fait preuve d'une attitude tout à fait différente. Face à la bataille de Mossoul, ils ont salué et appuyé l'envoi actif de troupes pour participer à la lutte contre le terrorisme, voulant profiter de l'occasion pour faire oublier leur passé et leur « perte de réputation » suite à la guerre en Irak, tandis que de l'autre côté, lors de la bataille d'Alep, ils se sont livrés à des entraves volontaires, défendant le « Front al-Nosra », et accusant avec force la Russie d'être responsable d'une tragédie humanitaire.
Après l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, bien que les gouvernements occidentaux aient immédiatement exprimé leur condamnation de l'attaque, un certain nombre de médias américains et européens n'ont pas manqué de « noircir » la Russie, insistant délibérément dans leurs récits sur l'attaque sur le fait que « la Russie soutient le régime de Bachar al-Assad et bombarde des civils en Syrie ».
Le terrorisme est une menace commune pour l'humanité, et la lutte contre le terrorisme est une responsabilité que chaque pays devrait assumer. Mais, en réalité, certains pays ont adopté une dualité de normes dans la lutte contre le terrorisme, quand ils ne mélangent pas des « biens de contrebande » dans la lutte contre le terrorisme, se servant même parfois de la « lutte contre le terrorisme » comme un outil, dans l'espoir d'obtenir des « avantages supplémentaires ». Face à ce tableau du problème global de la lutte contre le terrorisme, les conséquences inévitables de ces petits calculs sont aussi graves que douloureuses.
L'article souligne enfin, se penchant sur la prochaine phase de la coopération internationale contre le terrorisme, qu'on ne peut pas séparer la situation en Irak et en Syrie, et qu'il est vital d'empêcher le terrorisme d'y reconstruire de nouvelles bases. Dans le même temps, nous devons redoubler d'efforts pour prévenir la propagation de l'idéologie terroriste, renforcer la vigilance contre les attaques de style « loup solitaire », et faire de plus grands efforts pour résoudre les conflits religieux et les jeux géopolitiques, facilement utilisés par les organisations terroristes. Si on veut barrer la route à ces « démons », les pays du monde ne peuvent que se donner la main et lutter ensemble contre le terrorisme. (Source : Le Quotidien du Peuple)