Fayez el-Sarraj (g) et Khalifa Haftar
La Turquie a vivement critiqué la Grèce samedi pour avoir accueilli la veille l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, à la veille d’une conférence internationale sur la Libye à Berlin, parlant de « sabotage » des efforts de paix.
« Inviter Haftar en Grèce et mettre en avant les préoccupations nationales grecques sabote les efforts pour ramener la paix en Libye », a déclaré sur son compte Twitter le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, dont le pays, contrairement à la Grèce, doit participer dimanche à la conférence de Berlin, tout comme Khalifa Haftar.
« Nous aimerions rappeler à nos amis grecs que ces efforts futiles sont vains. @NikosDendias », a-t-il ajouté à l’adresse du chef de la diplomatie grecque, qui a rencontré M. Haftar cette semaine.
La Grèce, exclue de la conférence de Berlin sur la Libye, a reçu vendredi lors d’une visite surprise le maréchal Khalifa Haftar, l’encourageant à « réussir le cessez-le-feu ».
L’objectif principal de cette conférence internationale sous égide de l’ONU est de consolider la trêve et empêcher des ingérences étrangères en Libye. Y participera le chef du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, Fayez al-Sarraj, ainsi que la Turquie qui le soutient.
Vendredi, M. Haftar, qui bénéficie aussi de l’appui des Emirats arabes unis et de l’Egypte, deux adversaires d’Ankara, a « particulièrement critiqué le rôle interventionniste négatif de la Turquie », selon le bureau du Premier ministre grec.
Athènes a de nouveau exhorté l’UE d’annuler un accord turco-libyen sur le partage des eaux en Méditerranée, dans lequel certaines îles grecques sont ignorées. « L’Europe a une position commune et reconnaît le fait que (cet) accord est nul et non avenu », a rappelé Nikos Dendias.
Cet accord a été conclu le 27 novembre par Fayez al-Sarraj et par le président turc Recep Tayyip Erdogan, principal soutien de Tripoli face au maréchal Haftar.
Il permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale. M. Erdogan a déclaré jeudi que son pays allait commencer « dès que possible » à faire des forages dans ces zones contestées riches en hydrocarbures. (AFP)
« Inviter Haftar en Grèce et mettre en avant les préoccupations nationales grecques sabote les efforts pour ramener la paix en Libye », a déclaré sur son compte Twitter le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, dont le pays, contrairement à la Grèce, doit participer dimanche à la conférence de Berlin, tout comme Khalifa Haftar.
« Nous aimerions rappeler à nos amis grecs que ces efforts futiles sont vains. @NikosDendias », a-t-il ajouté à l’adresse du chef de la diplomatie grecque, qui a rencontré M. Haftar cette semaine.
La Grèce, exclue de la conférence de Berlin sur la Libye, a reçu vendredi lors d’une visite surprise le maréchal Khalifa Haftar, l’encourageant à « réussir le cessez-le-feu ».
L’objectif principal de cette conférence internationale sous égide de l’ONU est de consolider la trêve et empêcher des ingérences étrangères en Libye. Y participera le chef du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, Fayez al-Sarraj, ainsi que la Turquie qui le soutient.
Vendredi, M. Haftar, qui bénéficie aussi de l’appui des Emirats arabes unis et de l’Egypte, deux adversaires d’Ankara, a « particulièrement critiqué le rôle interventionniste négatif de la Turquie », selon le bureau du Premier ministre grec.
Athènes a de nouveau exhorté l’UE d’annuler un accord turco-libyen sur le partage des eaux en Méditerranée, dans lequel certaines îles grecques sont ignorées. « L’Europe a une position commune et reconnaît le fait que (cet) accord est nul et non avenu », a rappelé Nikos Dendias.
Cet accord a été conclu le 27 novembre par Fayez al-Sarraj et par le président turc Recep Tayyip Erdogan, principal soutien de Tripoli face au maréchal Haftar.
Il permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale. M. Erdogan a déclaré jeudi que son pays allait commencer « dès que possible » à faire des forages dans ces zones contestées riches en hydrocarbures. (AFP)