Le siège de la Banque mondiale à Washington
Washington - La Banque mondiale a relevé mardi sa prévision de croissance pour 2018 après une année plus solide que prévu, un optimisme teinté néanmoins d'inquiétude pour l'économie mondiale à plus long terme.
Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 3,1% cette année, après 3% en 2017. C'est 0,2 point de pourcentage de plus que ses prévisions de juin pour 2018.
"La croissance mondiale est plus forte que ce que nous avions prévu", a déclaré à l'AFP Ayhan Kose, économiste à la Banque mondiale, qui a aussi rehaussé de 0,3 point son évaluation de l'expansion pour l'année dernière.
L'économiste a souligné que l'embellie profitait à toutes les régions du monde, à commencer par les "trois grandes": les Etats-Unis, la zone euro et le Japon.
D'après ces nouvelles projections, les Etats-Unis devraient voir leur croissance économique accélérer à 2,5% contre 2,2% attendu en juin. Le PIB de la zone euro devrait croître de 2,1% et celui du Japon de 1,3%.
Les deux grands pays émergents le Brésil et la Russie, qui ont renoué en 2017 avec la croissance (+1,7% et +1%) après deux années de récession, devraient en outre poursuivre leur reprise avec des hausses respectives attendues de 1,7% et 2% en 2018.
La croissance économique mondiale est tirée par les investissements, le secteur manufacturier et les échanges commerciaux tandis que les pays exportateurs de matières premières bénéficient d'un raffermissement des prix de ces produits, explique l'institution basée à Washington.
"La reprise de la croissance mondiale est encourageante mais l'heure n'est pas à l'autosatisfaction", a toutefois prévenu le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.
La Banque mondiale redoute qu'un "resserrement abrupt" des conditions financières mondiales compromette la croissance.
Elle estime par ailleurs que "l'intensification des restrictions commerciales et la montée des tensions géopolitiques pourraient saper la confiance et l'activité" économique.
Ces commentaires visent implicitement la politique commerciale de l'administration Trump à l'égard de la Chine notamment ainsi que les tensions exacerbées entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. (AFP)
Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 3,1% cette année, après 3% en 2017. C'est 0,2 point de pourcentage de plus que ses prévisions de juin pour 2018.
"La croissance mondiale est plus forte que ce que nous avions prévu", a déclaré à l'AFP Ayhan Kose, économiste à la Banque mondiale, qui a aussi rehaussé de 0,3 point son évaluation de l'expansion pour l'année dernière.
L'économiste a souligné que l'embellie profitait à toutes les régions du monde, à commencer par les "trois grandes": les Etats-Unis, la zone euro et le Japon.
D'après ces nouvelles projections, les Etats-Unis devraient voir leur croissance économique accélérer à 2,5% contre 2,2% attendu en juin. Le PIB de la zone euro devrait croître de 2,1% et celui du Japon de 1,3%.
Les deux grands pays émergents le Brésil et la Russie, qui ont renoué en 2017 avec la croissance (+1,7% et +1%) après deux années de récession, devraient en outre poursuivre leur reprise avec des hausses respectives attendues de 1,7% et 2% en 2018.
La croissance économique mondiale est tirée par les investissements, le secteur manufacturier et les échanges commerciaux tandis que les pays exportateurs de matières premières bénéficient d'un raffermissement des prix de ces produits, explique l'institution basée à Washington.
"La reprise de la croissance mondiale est encourageante mais l'heure n'est pas à l'autosatisfaction", a toutefois prévenu le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.
La Banque mondiale redoute qu'un "resserrement abrupt" des conditions financières mondiales compromette la croissance.
Elle estime par ailleurs que "l'intensification des restrictions commerciales et la montée des tensions géopolitiques pourraient saper la confiance et l'activité" économique.
Ces commentaires visent implicitement la politique commerciale de l'administration Trump à l'égard de la Chine notamment ainsi que les tensions exacerbées entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. (AFP)