Le ministre-président de la Bavière
Un décret controversé imposant la présence d'un crucifix à l'entrée des bâtiments publics de la Bavière, région allemande très conservatrice, est entré en vigueur vendredi malgré les accusations de manœuvre politique avant des élections régionales importantes.
Le ministre-président de la Bavière, Markus Söder, membre du parti conservateur bavarois (CSU) qui est allié de la chancelière Angela Merkel, a justifié sa décision en avril en affirmant qu'installer des crucifix, ce n'est pas promouvoir "un signe religieux", c'est "reconnaître une identité" et "l'expression d'une empreinte historique et culturelle".
Tous les ministères régionaux, palais de justice, commissariats de police, services d'urbanisme et institutions publiques placées sous l'autorité de l'Etat régional doivent désormais disposer dans leur hall d'entrée, à une place "bien visible", d'un crucifix, selon une directive régionale entrée en vigueur le 1er juin.
Des crucifix trônent déjà dans les salles de classes des écoles primaires et les salles d'audience des tribunaux bavarois.
L'annonce a été dénoncée par ses détracteurs comme une manœuvre à visée électorale alors que l'Union chrétienne-sociale (CSU), au pouvoir dans cette riche région, a largement droitisé son discours depuis qu'Angela Merkel a ouvert les portes de son pays à plus d'un million de réfugiés depuis 2015, essentiellement des musulmans.
La CSU est en outre menacée de perdre sa majorité absolue lors du scrutin régional du 14 octobre, menacée sur sa droite par le parti anti-islam et anti-Merkel, AfD.
Les Verts et la gauche radicale die Linke ont notamment dénoncé une mesure populiste et contraire à la Constitution.
L'un des principaux responsables de l'Eglise catholique allemande, le cardinal Reinhard Marx, a également fustigé les dirigeants bavarois qui, avec cette mesure, créent "de la division et du trouble" selon lui.
Le ministre-président de la Bavière, Markus Söder, membre du parti conservateur bavarois (CSU) qui est allié de la chancelière Angela Merkel, a justifié sa décision en avril en affirmant qu'installer des crucifix, ce n'est pas promouvoir "un signe religieux", c'est "reconnaître une identité" et "l'expression d'une empreinte historique et culturelle".
Tous les ministères régionaux, palais de justice, commissariats de police, services d'urbanisme et institutions publiques placées sous l'autorité de l'Etat régional doivent désormais disposer dans leur hall d'entrée, à une place "bien visible", d'un crucifix, selon une directive régionale entrée en vigueur le 1er juin.
Des crucifix trônent déjà dans les salles de classes des écoles primaires et les salles d'audience des tribunaux bavarois.
L'annonce a été dénoncée par ses détracteurs comme une manœuvre à visée électorale alors que l'Union chrétienne-sociale (CSU), au pouvoir dans cette riche région, a largement droitisé son discours depuis qu'Angela Merkel a ouvert les portes de son pays à plus d'un million de réfugiés depuis 2015, essentiellement des musulmans.
La CSU est en outre menacée de perdre sa majorité absolue lors du scrutin régional du 14 octobre, menacée sur sa droite par le parti anti-islam et anti-Merkel, AfD.
Les Verts et la gauche radicale die Linke ont notamment dénoncé une mesure populiste et contraire à la Constitution.
L'un des principaux responsables de l'Eglise catholique allemande, le cardinal Reinhard Marx, a également fustigé les dirigeants bavarois qui, avec cette mesure, créent "de la division et du trouble" selon lui.